Vous êtes ici : Accueil / Glossaire / Compagnie des Alpes

Compagnie des Alpes

Publié le 22/03/2018
PDF

Née le 26 janvier 1989 sous l’impulsion de la Caisse des Dépôts et Consignations, bras financier de l’État, la Compagnie des Alpes, aujourd’hui premier opérateur mondial de remontées mécaniques, est un acteur important du tourisme et des loisirs en France.

Conçue comme une intervention de l’État pour soutenir l’activité de la montagne française en regroupant les petits opérateurs locaux des remontées mécaniques pour atteindre une taille critique permettant d’investir plus facilement, la société est introduite au second marché de la bourse de Paris depuis le 18 novembre 1994 et sa capitalisation boursière se monte à 395 millions d’euros. Le groupe, dont le siège social est implanté à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), a réalisé en 2017 un chiffre d’affaires de 762,2 millions d’euros pour l’ensemble de ses activités et emploie directement 4 668 salariés.

La Compagnie des Alpes équipe, entretient et exploite des domaines skiables, moteurs essentiels du développement des stations de ski. Consciente de sa dépendance à l’égard d’une activité saisonnière fortement corrélée aux variations climatiques et à l’espace alpin, la Compagnie des Alpes se lance, à partir de 2002 puis après sa privatisation partielle en 2004, dans une stratégie de diversification à la fois géographique et touristique. La Compagnie des Alpes gère, en 2018, quatorze parcs de loisirs, et totalise 8,7 millions de visiteurs par an.

En un peu moins de 30 ans, la volonté de diversification et la recherche de nouveaux marchés ont transformé un groupe national (voire régional compte tenu de l'implantation des premières stations de ski) en un acteur majeur de son secteur à l'échelle planétaire, et une entreprise publique française en puissant groupe international.

Le groupe Compagnie des Alpes est un important contributeur aux ressources des collectivités locales. C’est aussi un interlocuteur capable d’engager des bras de fer avec elles, voire avec l’État, pour défendre ses intérêts. En témoigne par exemple l’intense lobbying déployé pour influencer l’État dans l’établissement du calendrier scolaire et des zones, au nom de l’intérêt économique régional et de l’emploi, sans considération pour l’intérêt des élèves.

Alors que l’Europe est dans une période de croissance faible, l’entreprise cherche des relais de croissance là où elle est plus forte, aujourd’hui en Chine, mais aussi en Turquie ou au Maroc.

(La rédaction), 2018.

Source
Affiner les résultats par :