Réseau de villes
>>> Ne pas confondre avec : réseau urbain
À l’échelle mondiale, les réseaux de villes désignent les relations entretenues par des villes autour d’une thématique. Les jumelages, les partenariats, la participation à des conférences ou les associations de villes visant à échanger des idées ou des bonnes pratiques entrent dans ce cadre dont la formalisation peut être très variable, allant des échanges sporadiques aux liens très forts.
À l’échelle française, les réseaux de villes ont désigné des associations de villes moyennes entre elles, ou une métropole régionale et des villes de son aire d'influence, afin de créer des dynamiques et ouvrir de nouvelles possibilités de développement. Imaginées par la DATAR en 1991, elles ont été consacrées par la loi Pasqua de 1995. Il s'agit d'encourager des dynamiques et des synergies territoriales nouvelles. Une charte d'objectifs, qui peut servir à l'élaboration des Contrats de plan État-région ou des Contrats de ville, précise les projets d'intérêt national commun aux villes du réseau que l'État peut soutenir. Elle affirme une volonté de solidarité et de coopération institutionnellement souple. Les réseaux de ville peuvent se situer à une échelle plus vaste que la région et s'intégrer dans des entités telles que celles d'Arc atlantique, méditerranéen, etc.
(ST) Juillet 2005. Dernière modification : (JBB), février 2022.
Pour compléter
- Ninon Briot, Villes en réseaux. Les coopérations internationales des villes françaises : spatialisation, internationalisation, européanisation. Thèse de doctorat, l’ENS de Lyon, 2021.