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Une enquête sur l’attachement des français à leurs territoires

Publié le 29/11/2019
Une vaste enquête sur l’attachement des français à leurs territoires à tous les échelons (communal, intercommunal, régional, français, européen…) peut être utile à divers niveaux d’enseignement, sur les chapitres consacrés à la gouvernance urbaine, au rôle des régions, ou encore au sentiment d'appartenance européenne…

Une enquête, de nombreuses utilisations possibles en cours

Une partie de l’enquête demande à l’échantillon (plus de 2000 individus) de choisir quels niveaux territoriaux supprimer, affaiblir, garder en l’état ou renforcer. Les résultats montrent que les français sont attachés à leur mille-feuille territorial, y compris à l’échelon européen (que 63 % veulent garder en l’état ou renforcer).

Attachement des français à la commune, le département, l'union européenne, etc.  

Un autre aspect de l’enquête est de mesurer la satisfaction par rapport au découpage régional de 2016. Elle montre des profils différents selon les régions, avec notamment une plus grande insatisfaction dans le Grand-Est (45 % d’insatisfaits). En revanche, les Franciliens sont satisfaits des contours de leurs régions (il est vrai qu’ils n’ont pas changé et que sa capitale est difficilement discutable). Les habitants de l'Île-de-France font même partie des Français témoignant le plus fort sentiment d’appartenance régionale.

Un troisième volet propose aux Français interrogés de dessiner les contours de leur Union idéale, soit à partir d’une liste, soit à partir d’une carte. La liste défavorise certains pays comme la Serbie ou l’Ukraine, plus volontiers intégrés dans l’UE à partir de la carte. D’une manière générale, les répondants imaginant une UE moins vaste ont tendance à lui redonner les contours de 1995, avant les élargissements de 2004. Le Royaume-Uni est fréquemment exclu, et l'enquête rappelle que c'était déjà le cas avant le référendum sur le Brexit.

L’enquête termine sur les villes considérées comme attractives ou répulsives. Les personnes sondées devaient indiquer dix villes et donner un avis positif ou négatif. Les deux villes françaises les plus souvent citées sont Paris et Marseille, mais avec un avis négatif. Les villes de l’Ouest de la France bénéficient le plus souvent d’avis favorables.

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