Cécile Asanuma-Brice
- Statut : chercheuse
- Établissement : CNRS
- Courriel : Asanuma.brice.cecile@cnrs.jp
- URL : https://cnrs.academia.edu/C%C3%A9cileAsanumaBrice
- Équipe : Clersé – CNRS UMR 8019, Université de Lille/Centre de recherche de la Maison Franco-Japonaise UMIFRE19 CNRS
- Source(s) de financement :
(2014- ) Chercheur du projet Dispositifs d’Autogestion et de Cogestion de la Catastrophe: Organisation, Responsabilisation, Démocratie (DACCORD), Cogestion des dégâts de la catastrophe après l’accident nucléaire de Fukushima. programme NEEDS du CNRS (Nucléaire, Energie, Environnement, Déchets et Société) - Projet fédérateur NEEDS-Nucléaire, Risques et Société.
(depuis 2013- 2017) Chercheur du Laboratoire International Associé CNRS Protection humaine et réponses au désastre, Soin intensif en sociétés industrielles, dirigé par Thierry Ribault, CLERSE-Université Lille1.
(2013) Responsable PEPS Interdisciplinarité CNRS
(2012) Co-responsable scientifique avec T. Ribault : Quelle protection humaine en situation de vulnérabilité totale ? - Logement et migration intérieure dans le désastre de Fukushima - dans le cadre du programme Nucléaire, risque et société de la Mission Interdisciplinarité du CNRS
(2001-2005) Bourse du ministère de la recherche japonaise « Monbushô »
(2000) Bourse CNRS/JSPS – Université de Chiba, Japon.
(1999) Allocation de recherche (française) du Ministère de la recherche
- Villes/Banlieues japonaises
- Politique du logement au Japon
- Protection par l’habitat au Japon
- Société du risque
- Gestion du désastre de Fukushima
- Désastre nucléaire
- Catastrophes (place de l’habitat dans les)
- Géographie de l’habitat au Japon
Thème(s) de recherche
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Les recherches de Cécile Asanuma-Brice sont axées sur l’analyse des motivations à l’origine de la production de l’urbain au Japon. Après un cursus en géographie urbaine à l’université X Nanterre (DESS), elle rejoint simultanément l’École des Hautes Études en Sciences Sociales où elle entame son doctorat sous la direction d’Augustin Berque. Docteur de l’EHESS, Cécile Asanuma-Brice intègre l’école d’ingénierie de l’université de Chiba au Japon, ses travaux sont alors financés par le Ministère de la recherche Japonais.
En 2005, elle participe à la création d’un bureau mêlant architecture et sociologie urbaine autour de l’architecte Maruyama Kinya, avec pour but la sensibilisation à un autre urbain possible, via des constructions participatives dans diverses régions du Japon et d’Indonésie.
Résidente permanente au Japon, Cécile Asanuma-Brice étudie parallèlement les processus de transformation des paysages urbains par les politiques de logement, leur place et conséquences au sein de la société de sur-consommation japonaise. Ses analyses ont permis la mise en évidence des logiques sous-jacentes de la production des villes dans les pays « capitalisés ». Cela l’amène en 2011, à déchiffrer la protection de la population à Fukushima via de nombreux articles, documentaires et interviews sur le sujet.
Depuis janvier 2020 elle co-dirige le MITATE Lab., un laboratoire international pluridisciplinaire du CNRS sur la catastrophe de Fukushima.
- Namie (Fukushima), une commune rurale projetée en modèle mondial de résilience post-accident nucléaire, publié le 08/04/2024
- Huit ans après Fukushima, où en est le Japon avec l’énergie nucléaire ?, publié le 11/03/2019
- Fukushima, l’impossible retour dans les villages de l’ancienne zone d’évacuation : l’exemple d’Iitate, publié le 04/10/2018
- [Un regard engagé] Les migrants du nucléaire, publié le 18/10/2017