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Agéoda

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À l’École de l’Anthropocène 7e édition

Publié le 06/02/2025
Festival

Festival

Les activités humaines, via les processus géochimiques enclenchés, sont responsables

de perturbations telles que la Terre est en train de quitter l’équilibre climatique connu

jusqu’au milieu du XX e siècle. C’est ce qu’on appelle Anthropocène. Ses conséquences

sont visibles partout. Parmi les derniers événements catastrophiques, pensons aux

inondations de la région de Valencia en Catalogne, au cyclone Chido à Mayotte, aux

incendies qui ravagent encore Los Angeles. À chaque fois, c’est la question de

l’habitabilité des territoires qui est soulevée et remise en cause.

Des scientifiques documentent ces phénomènes et nous aident à comprendre la

complexité des interactions qui se jouent ; parallèlement, des citoyens, scientifiques,

universitaires, acteurs des mondes politique, économique, associatif et artistique,

relèvent ces enjeux en œuvrant à l’adaptation, la réparation et la transition, ouvrant

des perspectives concrètes et réjouissantes.

À partir de cette double entrée, le festival À l’École de l'Anthropocène permet

d’imaginer et de dessiner ensemble les possibles qui s’offrent à nous ; et tout autant,

de contribuer à construire une culture commune du changement global pour nourrir

le débat démocratique sur les choix à opérer.

Programme

Les différentes séquences programmatiques se déroulent en collaboration avec tout

l’écosystème du Collège Truffaut : le Collège graphique, les salles plurielles de l’Afev,

et Pilo. Cette situation géographique est prolongée par une extension à proximité,

Salle Paul-Garcin, où se déroulent les soirées et une partie de la programmation en

journée. L’entièreté de la programmation du dimanche 30 mars sera réalisée au – et

en collaboration – avec le cinéma Comoedia.

Afin de répondre à la diversité des sujets sur lesquels les publics nous interpellent,

nous avons choisi de conserver des entrées thématiques plurielles.

Convaincu·e·s que multiplier les régimes d’expression d’une même pensée est l’une

des voies les plus robustes pour permettre sa circulation, nous cherchons, comme

pour les éditions précédentes, à produire des formats les plus variés possibles. Il ne

s’agit pas simplement de canaux de diffusion ou de communication, mais bien de

chercher à saisir la diversité des sensibilités par le regard, l’écoute, la rencontre,

l’échange, la lecture. Et ce de manière située : en direct comme le permet la

présence ; ou dans un ailleurs personnel avec les podcasts, vidéos et les livres.

Jeudi 27 mars 2025

● Séminaire / 10h-19h - Salle Paul-Garcin + dans la métropole

Qu’est ce qui tient en régime de crises ? Focus sur le territoire

métropolitain lyonnais

Le 1er janvier 2025, la Métropole de Lyon aura dix ans. Durant cette décennie, ici et

dans le Monde, les effets du changement global se sont multipliés : épisodes de

canicule et variations météorologiques brutales, pollutions chimiques des eaux et de

l’air, mise en danger de la biodiversité, crises sanitaires (du Covid-19 au moustique

tigre), fonte des glaciers, etc. Ces dérèglements, en renforçant toutes les formes

d’inégalités, ont rendu visibles nos fragilités et nos dépendances. Les politiques de

réorientation sont indispensables, mais elles sont largement à réinventer et ne sont

pas uniquement technologiques. Elles associent tous les territoires, se fondent sur

l’innovation, la créativité sociale, politique, culturelle et technique, la réactivation de

pratiques opérantes, et s'appuient sur l’implication des habitants. En bref, qu’est ce

qui résiste, qu’est ce qui tient dans ce régime de crises successives ? Et où et de quelle

manière devons-nous progresser ? Quelles expérimentations et propositions avons-

nous sur la table ?

10h00-13h00 - Exploration territoriale

Itinéraire des résistances

Une exploration menée par Vianney Delourme : journaliste, président et

cofondateur du média indépendant en ligne Enlarge Your Paris. EYP explore le Grand

Paris avec une attention particulière pour la culture, l’écologie, l’économie sociale et

solidaire et les loisirs. EYP organise également de nombreux événements comme les

randonnées urbaines le long des futures lignes du Grand Paris Express, la

Transhumance du Grand Paris, Ménage ton canal ainsi que les Rencontres de l’arbre.

- recyclage/ré-emploi avec Mineka (Joanne Boachon)

- sociabilité/alimentation avec les Petites cantines (Diane Dupré La Tour)

- canicule/variations météorologiques brutales/biodiversité avec l'arbre de

pluie (Pierre Athanaze + technicien)

- foncier solidaire avec Coopriétaires porté par l’association La CLÉ (Yannick

Lecompte)

- eau/démocratie (fontaine) - MÉTROPOLE - possiblement au MBA (Bastien

Colas, parlerait du musée comme possible refuge) / Place Chardonneret

- dernier kilomètre/décarbonation/ Zone à Faibles Émissions /qualité de l’air -

MÉTROPOLE

14h30-16h30 - Salle Paul-Garcin

Adaptabilité VS Adaptation

2 mini-conf de 20’ suivies d’un échange animé de 80’

Animation : Lou Herrmann/Valérie Disdier/Pierre Houssais

- 20’ avec Olivier Hamant : biologiste, chercheur à l’INRAE, au sein de l’École

normale supérieure de Lyon, auteur et conférencier. Il a publié une centaine

d'articles scientifiques sur la biophysique et le développement des plantes. Ce

sujet de recherche pose aussi la question de la robustesse du vivant sous un

angle nouveau. Nourri par cette recherche fondamentale, et dans sa fonction de

directeur de l’institut Michel Serres, il contribue à plusieurs projets dans les

domaines de l'art, de la science et de l'éducation autour des enjeux existentiels

de l'Anthropocène. La question de la robustesse du vivant vient notamment

alimenter une réflexion sur les leçons à prendre du vivant pour habiter la Terre

(La troisième du vivant - Ed. Odile Jacob; Antidote au culte de la performance

- Ed. Gallimard).

- 20’ avec Armêla Braun : responsable de la mission « Sûreté Sécurité Gestion

de Crise » de la Métropole de Lyon. A ce titre elle officie, avec son équipe,

auprès des décideurs de l’institution sur l’ensemble des situations d’urgence :

planification et tenue des dispositifs de gestion lors de situations

exceptionnelles de quelque nature que ce soit (actes de malveillance, aléas

naturels intenses, risque industriel, Cyberattaque…), audits de sûreté de site,

gestion de dispositifs de sécurisation de manifestations et événements publics,

plans de continuité d’activité, gestion des astreintes, travaux sur la résilience.

Titulaire d’un master en « gestion des risques dans les collectivités », elle a

auparavant occupé les fonctions de responsable du service « Sécurité Civile

Urbaine » de la Ville de Villeurbanne et chargée de mission « Gestion de crise »

à la communauté d’agglomération du Havre. Elle est par ailleurs membre du

réseau Agora des directeurs de la Sécurité. ».

Puis discussion élargie à :

- Jérémy Camus (VP Politique agricole et alimentation)

- Benjamin Pradel : sociologue et urbaniste, cofondateur d'Intermède,

coopérative qui soutient les transitions écologiques et sociales des lieux, des

territoires et des modes de vie. Urbaniste des temps, il est spécialiste en

urbanisme transitoire et explore les dimensions rythmiques des sociétés.

Sociologue des espaces, il étudie l’habiter, la mobilité et les espaces publics en

relation avec les modes de vie et la culture matérielle. Entre étude sur le terrain,

prospective du présent et assistance à maîtrise d'usage, il combine recherche et

action, convaincue de leur fertilisation croisée. Dans ce cadre, il analyse les

pratiques sociales existantes pour envisager des transitions souhaitables entre

comportements individuels et déterminismes collectifs. Ses derniers travaux

portent sur le concept de réemploi à l’échelle bâtimentaire comme à l’échelle

domestique pour valoriser les initiatives et modes de faire qui, à bas bruit,

participent d’une économie circulaire aux contours élargis.

17h00-19h00 - Salle Paul-Garcin

Représentations et réactions face aux crises

2 mini-conf de 20’ suivies d’un échange animé de 80’

Animation : Lou Herrmann/Valérie Disdier/Pierre Houssais

- 20’ avec Pierre Cornu : directeur de recherche à INRAE Clermont-Ferrand.

Formé à l’histoire économique et sociale des mondes ruraux, il a fait évoluer ses

thématiques de recherche et d’enseignement vers l’histoire du temps présent,

ses enjeux environnementaux et la place des sciences et des techniques dans

l’anthropocène. Il est notamment l’auteur, conjointement avec E. Valceschini et

O. Maeght d’une Histoire de l’Inra entre science et politique (Quae, 2018) et,

sous sa signature, d’une étude d’épistémologie historique des approches

systémiques intitulée La systémique agraire à l’Inra. Histoire d’une dissidence

(Quae, 2021). Ses recherches actuelles portent sur la crise des temporalités dans

l’anthropocène et le potentiel transformateur de l’agir scientifique, dans une

relation à refonder avec les sociétés, les institutions et la biosphère.

- 20’ avec Nicola Delon : diplômé de l’ENSA Paris-la-Villette en 2001, Nicola

Delon est architecte et co-fondateur du collectif Encore Heureux avec Julien

Choppin. En 2014, il est co-commissaire de l’exposition “Matière Grise” au

Pavillon de l’Arsenal, qui explore le réemploi de matériaux en tant que nouveau

paradigme de la construction à l’heure de la crise mondiale des ressources

naturelles. Rejoints en 2016 par les associés Sébastien Eymard et Sonia Vu,

Encore Heureux est commissaire en 2018 du Pavillon Français pour la 16ème

Biennale Internationale d'Architecture de Venise avec l'exposition “Lieux

Infinis”, inventaire de lieux qui accueillent l’imprévu et le désir de commun.

Nicola Delon a participé à de nombreuses conférences à travers le monde,

défendant une architecture plus sobre, plus juste et plus joyeuse. Parmi ses

derniers livres : Énergies Désespoirs. Un monde à réparer avec l’École urbaine

de Lyon et Bonnefrite (Deux-cent-cinq, 2021) et Dans le mur avec Bonnefrite et

Ronan Letourneur (Premier parallèle, 2024).

Puis discussion élargie à :

- Béatrice Vessiller

- Vianney Delourme : journaliste, président et cofondateur du média

indépendant en ligne Enlarge Your Paris. EYP explore le Grand Paris avec une

attention particulière pour la culture, l’écologie, l’économie sociale et solidaire

et les loisirs. EYP organise également de nombreux événements comme les

randonnées urbaines le long des futures lignes du Grand Paris Express, la

Transhumance du Grand Paris, Ménage ton canal ainsi que les Rencontres de

l’arbre.

- Marianne Coudert : après un diplôme d'ingénieur et dix ans en conseil en

transformation digitale, Marianne Coudert a bifurqué pour consacrer son

énergie et mettre ses compétences au service des enjeux écologiques. Elle

rejoint l'association Convention des Entreprises pour le Climat en 2021. Elle est

aujourd'hui co-pilote du mouvement sur le territoire Rhônalpin.

● Soirée / 20h-22h - Salle Paul-Garcin

Le pire n’est jamais certain : contre-récit pour un monde réellement

désirable

Avec Kaoutar Harchi : Kaoutar Harchi est sociologue (Haute école de travail social

de Genève) et écrivaine. Aux éditions Actes Sud, elle a publié trois récits de fiction. En

2021, elle a publié Comme nous existons, une sociobiographie. Puis, en 2024, elle a

fait paraître Ainsi l'animal et nous, un ouvrage à la fois personnel et théorique qui

aborde la question de l'animalité à travers l'animalisation des animaux par les

humains ainsi que l'animalisation d'une partie des humains par d'autres humains.

Banlieues Climat

Michel Féher

Alessandro Pignocchi

Une soirée animée par Nora Hamadi

Vendredi 28 mars 2025

● Séminaire / 10h-12h30 - Salle Paul-Garcin

Ce que le design fait à la ruralité, et inversement

Ce séminaire s'intéresse à l’apport du design à la campagne, comme méthodologie et

approche pertinentes en réponse à de questions qui se posent avec la plus grande

acuité en milieu rural : mobilité, vieillissement de la population, alimentation, accès

aux services et aux réseaux d’information et de distribution, conflits d’usages entre

populations locales et nouveaux habitants, etc. Et il mettra en valeur ce que la

campagne peut apporter au design, les territoires ruraux offrant de formidables

possibilités pour mettre en œuvre des interventions dans lesquelles le design

accompagne des expériences vertueuses à une échelle de temps lisible, mais aussi un

accès à des formes de connexion à la terre et au vivant, à des expériences situées, à

des savoir-faire et des réseaux de solidarité, à des échelles réduites et adéquates qui

peuvent nourrir nos façons de vivre et d’habiter à l’échelle terrestre.

Avec Sara de Gouy

Simon Teyssou

Antoine Fenoglio

Juliette Rousseau : née en 1986 dans un petit village de Haute-Bretagne. Tour à

tour autrice, journaliste, traductrice, éditrice et militante, elle explore différentes

formes d’écriture et leurs potentiels émancipateurs. Récemment, elle a choisi de

revenir habiter le hameau de son enfance. La Vie têtue est le fruit de ce retour aux

racines, et son premier roman. Elle publie en 2024 Péquenaude chez Cambourakis.

Léo Magnin : sociologue, chargé de recherche au CNRS et membre du Laboratoire

interdisciplinaire sciences innovations sociétés (LISIS). Il travaille en particulier sur

les politiques agricoles et l’environnement. S’il a déjà coécrit avec Rémi Rouméas et

Robin Basier Polices environnementales sous contraintes (Rue d’Ulm, 2024), La Vie

sociale des haies est son premier livre (La découverte, 2024).

Animé par Florence Cortat Roller : designer graphique formée à la Hear (Haute

École des Arts du Rhin, Strasbourg). Depuis 2014, elle codirige avec Damien Gautier

les Éditions deux-cent-cinq qu’il a créées en 2010. Ensemble, ils ont fondé la fonderie

de caractères 205TF, qui représente et valorise le travail de dessinatrices et

dessinateurs à travers le monde, et 205ter un espace de réflexion et de travail pour

initier, accompagner et valoriser des recherches qui décryptent les problématiques

actuelles, questionnent les pratiques alternatives et ouvrent des pistes de

transformation. Ils sont également coauteurs de trois manuels liés à la pratique du

design graphique. En 2024, elle rejoint le conseil d’administration de l’association

Cité anthropocène.

● Masterclass Sciences dessinées / 12h30-14h - Collège graphique

Masterclasses sciences dessinées en partenariat avec Lyon BD Festival

Ludivine Stock

● Masterclass / 14h-15h30 - Salle Paul-Garcin

Une masterclass avec Juliette Rousseau : née en 1986 dans un petit village de

Haute-Bretagne. Tour à tour autrice, journaliste, traductrice, éditrice et militante, elle

explore différentes formes d’écriture et leurs potentiels émancipateurs. Récemment,

elle a choisi de revenir habiter le hameau de son enfance. La Vie têtue est le fruit de ce

retour aux racines, et son premier roman. Elle publie en 2024 Péquenaude chez

Cambourakis.

● Masterclass / 14h30-16h - Collège Graphique

De quels récits avons-nous besoin ?

Comment raconter les mondes complexes, fragiles qui se recomposent au cœur des

ruines du capitalisme ? Où trouver les récits qui permettent de considérer le monde

d’une manière telle que la destruction en masse du vivant n’aille plus de soi ? En

s’appuyant sur une décennie d’enquête narrative sur les récits de la banqueroute de

Detroit, Raphaëlle Guidée met à l’épreuve les imaginaires de l’effondrement et les

utopies d’un monde post-fossile.

Une masterclass avec Raphaëlle Guidée : professeure de littérature à l’Université

Paris 8. Elle est l’autrice de Mémoires de l’oubli (Garnier, 2017) et de La ville d’après.

Détroit, une enquête narrative (Flammarion, 2024)

● Masterclass / 16h-17h30 - Salle Paul-Garcin

La vie sociale des haies : enquête sur l'écologisation des moeurs

Peut-on comprendre la transition écologique, les problèmes et les espoirs qu'elle

soulève, à partir des haies ? C'est le pari que fait Léo Magnin, sociologue au CNRS, à

partir d’une enquête au long cours. Il explore les pratiques qui organisent la

plantation, l’arrachage, la connaissance et l’usage des haies. Suivre le dédale du

bocage éclaire les zigzags de l'histoire qui configurent les contradictions de notre

présent, mais aussi ses tâtonnements prometteurs…

Une masterclass avec Léo Magnin : sociologue, chargé de recherche au CNRS et

membre du Laboratoire interdisciplinaire sciences innovations sociétés (LISIS). Il

travaille en particulier sur les politiques agricoles et l’environnement. S’il a déjà

coécrit avec Rémi Rouméas et Robin Basier Polices environnementales sous

contraintes (Rue d’Ulm, 2024), La Vie sociale des haies est son premier livre (La

découverte, 2024).

● Masterclass / 16h30-18h - Collège Graphique

Arpenter visuellement les territoires

À l’heure d’une prise de conscience des bouleversements climatiques en cours liés au

rôle prépondérant des actions de l’homme sur son environnement, il s’agit aussi

d'observer comment s’organisent, résistent ou se réinventent les structures

paysagères traditionnelles. Bertrand Stofleth propose à travers ses travaux une

exploration de différentes formes de domestications et d’exploitation des

écosystèmes, des récits qui en émergent comme des nouvelles formes d'habitabilités

de ces territoires qui traversent et bousculent les identités de nos paysages.

Une masterclass avec Bertrand Stofleth : artiste et photographe. Sa pratique de la

photographie croise recherches plastiques, collaborations et écritures. Il questionne

l’occupation et l’exploitation des sols, la perméabilité des frontières naturelles et

politiques en interrogeant les paysages dans leurs usages et leurs représentations. Il

articulera sa présentation autour de ses travaux en cours et de ses derniers livres

parus en 2024 : Paysages Usagés (Édition Building Books, co-réalisé avec Geoffroy

Mathieu) et La Vallée (Édition Spector Books, co-réalisé avec Nicolas Giraud).

● Promenade / 17h-19h - Départ Place Morel

Déchiffrer les friches

Friches, dépotoirs, terrains vagues, etc. souvent éphémères, font office de véritables

oasis éphémères pour les espèces sauvages en milieu urbain : souvent le temps d'un

projet immobilier ! Partez à la découverte de ces milieux inhospitaliers aux premiers

abords et découvrez toute la complexité du vivant en ville. Bref, déchiffrez les friches.

Une promenade animée par Matthieu Coumoul Llamas / Des Espèces

Parmi’Lyon

● Masterclass / 18h30-20h - Collège Graphique

Dialoguer avec les milieux habités

Puisque notre monde est toujours plus fluctuant, nous avons besoin d’une intelligence

renouvelée de nos modes de vie, de leurs ressources matérielles et immatérielles et de

leur emploi parcimonieux. Il s’agit dorénavant de repenser nos environnements sous

le prisme de l’attention et de la collaboration. Quelle est notre capacité à résister au

temps qui réside dans la transformation, la réinvention possible des espaces et des

lieux ?

Une masterclass avec Laurent Graber et Antoine Trollat : architectes

cofondateurs en en 2011 de l’agence Looking For Architecture (Lyon). Tous deux

diplômés de l’ENSA Lyon, en 2001-2002, Laurent Graber étudie à la Technische

universität de Berlin et Antoine Trollat à l'Université de Montréal. Toute leur pratique

est basée sur la question de la transformation et de la réinvention des espaces ; sur

l’expérimentation comme processus de projet ; et sur la nécessaire construction d’un

réseau d’acteurs “en confiance”. En mars 2025, ils publient Looking for architecture.

Dialoguer avec les milieux habités (Éditions deux-cent-cinq).

● Soirée /20h30-22h30 - Salle Paul-Garcin

De la Beauté, encore !

Sans que nous puissions définir objectivement la beauté, l’émotion, le plaisir, la

satisfaction que nous ressentons, donnent une valeur intemporelle à cet instant

privilégié.

« Le désir du Beau nous élève » (Platon). « Le Beau naturel ou artistique est une

question “vitale” » (Nietzsche). « La Beauté nous sauve » (Charles Pépin). « À travers

l’expérience esthétique se trouvent réconciliés, le sensible et la raison, la matière et

l’esprit (Kant). » « Nous sommes transformés, rendus meilleurs par la beauté

(François Cheng). » Qu’en est-il aujourd’hui, à l’heure où la distinction supposée

fondamentale entre nature et culture n’est plus ?

Une soirée plurielle et performative avec

Edie Blanchard : Née en 1993, Edie Blanchard est réalisatrice, directrice artistique,

auteure et journaliste. À travers ses différentes réalisations, elle s’applique à rendre

pop et accessibles des sujets autour de la sexualité, de la confiance en soi et du regard

que l’on porte sur le corps des femmes dans la société. Elle a réalisé de nombreux

clips (Pierre de Maere, Philippe Katerine…) et est la créatrice de plusieurs podcasts

pour Louie Media. Bimbo (JC lattès) est son premier livre.

Léo Magnin : sociologue, chargé de recherche au CNRS et membre du Laboratoire

interdisciplinaire sciences innovations sociétés (LISIS). Il travaille en particulier sur

les politiques agricoles et l’environnement. S’il a déjà coécrit avec Rémi Rouméas et

Robin Basier Polices environnementales sous contraintes (Rue d’Ulm, 2024), La Vie

sociale des haies est son premier livre (La découverte, 2024).

Vahan Soghomonian

Juliette Rousseau née en 1986 dans un petit village de Haute-Bretagne. Tour à

tour autrice, journaliste, traductrice, éditrice et militante, elle explore différentes

formes d’écriture et leurs potentiels émancipateurs. Récemment, elle a choisi de

revenir habiter le hameau de son enfance. La Vie têtue est le fruit de ce retour aux

racines, et son premier roman. Elle publie en 2024 Péquenaude chez Cambourakis.

Raphaëlle Guidée : Professeure de littérature à l’Université Paris 8. Elle est

l’autrice de Mémoires de l’oubli (Garnier, 2017) et de La ville d’après. Détroit, une

enquête narrative (Flammarion, 2024)

Olivier Hamant : biologiste, chercheur à l’INRAE, au sein de l’École normale

supérieure de Lyon, auteur et conférencier. Il a publié une centaine d'articles

scientifiques sur la biophysique et le développement des plantes. Ce sujet de

recherche pose aussi la question de la robustesse du vivant sous un angle nouveau.

Nourri par cette recherche fondamentale, et dans sa fonction de directeur de l’institut

Michel Serres, il contribue à plusieurs projets dans les domaines de l'art, de la science

et de l'éducation autour des enjeux existentiels de l'Anthropocène. La question de la

robustesse du vivant vient notamment alimenter une réflexion sur les leçons à

prendre du vivant pour habiter la Terre (La troisième du vivant - Ed. Odile Jacob;

Antidote au culte de la performance - Ed. Gallimard).

Younès Ben Slimane et Yana Bombrowski M'Baye Une soirée animée par

Géraldine Mosna-Savoye

Samedi 29 mars 2025

● Masterclass / 11h-12h30 - Salle Paul-Garcin

Androcène : la place des femmes dans la gouvernance environnementale

Les femmes sont minoritaires dans toutes les instances d’élaboration du droit et de

prise de décision politique. En matière environnementale, leur participation est

promue et l’approche par genre se diffuse, mais leur place, à égalité avec les hommes,

dans les organes d’expertise et de gouvernance, reste à concrétiser. Le patriarcat

demeure le modèle dominant, y compris lorsqu’il s’agit de penser et de construire la

transition écologique. Le terme d’androcène, alternative critique à l’anthropocène,

permet de mettre en lumière cette réalité.

Une masterclass avec Isabelle Michallet : professeure de droit à l’Université de

Rennes, spécialisée en droit de l’environnement au sein du laboratoire IODE (CNRS,

UMR 6262). Ses recherches portent sur le droit de la biodiversité, la gouvernance

environnementale, les fleuves internationaux. La place des femmes en droit de

l’environnement est un sujet qu’elle travaille depuis de nombreuses années. En 2023,

elle a publié Faire face à l’Anthropocène : les voies du droit, aux Éditions deux-cent-

cinq.

● Masterclass Sciences dessinées / 11h-12h30 - Collège Graphique

La bande dessinée du “réel”, ou comment parler d'écologie en BD ?

Après une présentation de son parcours, de son rapport à la BD et au dessin en

général, Laurent Bonneau partagera ses réflexions autour de la BD comme document,

comme expression de soi, et de la présence désormais des voix « scientifiques".

Une masterclass avec Laurent Bonneau : auteur BD, peintre et vidéaste. Diplômé

de l’Ecole supérieure Estienne à Paris en 2008, puis de l’Ecole nationale supérieure

des Arts Décoratifs à Paris en 2012, il signe sa première bande dessinée avec son frère

aux éditions Dargaud, la trilogie Metropolitan, à l’âge de dix-neuf ans. Il est

désormais auteur ou co-auteur de 25 livres (dont 15 BD), ainsi que d’une douzaine de

courts-métrages ou clips. Sa dernière bande dessinée, avec Alain Bujak, est Le bruit

de l’eau. Discussions dans la vallée de la Roya (Futuropolis, 2024). Il a par ailleurs

fondé, avec la photographe Marie Demunter, LAUMA Editions en 2016.

● Atelier / 11h-13h - Salle plurielle Basse

Atelier de l’Apogée

Terme astronomique, l'apogée désigne le point le plus éloigné d'une orbite par

rapport à la Terre. C'est aussi un mot syndrome, désignant pour une civilisation un

moment de rayonnement sans ombre, éblouissant et pourtant toujours prélude à une

chute. À partir de son fond photographique documentaire, le collectif item propose un

atelier d'auto description de cette situation inédite, où notre puissance nous fait

entrevoir nos limites et vulnérabilités. Une expérience collective pour se réaccorder

sur une vision partagée du réel et envisager l'arbitrage de choix concrets, à l'heure des

réalités alternatives.

Un atelier animé par Etienne Maury, Hugo Ribes et Philippe Somnolet /

Collectif Item

Etienne Maury : photographe évoluant entre les terrains du journalisme, de l'art et

des sciences, il inscrit son travail dans une réflexion collective sur les relations de

l'homme à son habitat et aux autres vivants. Auprès d’autochtones luttant pour

l’exploitation de leur terre et leur assimilation culturelle, en vulgarisant aux côtés de

scientifiques les conséquences du changement climatique dans les Alpes, lors d’une

recherche poético-documentaire sur le retour du loup, il expérimente les potentialités

des médiums visuels pour mettre en récit les enjeux écologiques de l'Anthropocène.

Membre du collectif item, il collabore régulièrement avec la presse nationale.

Hugo Ribes : photographe documentariste, il collabore avec la presse (Le Monde,

Libération, L’OBS). Son premier projet d'immersion au sein de la confrérie des

Gadzarts l'a amené à explorer les territoires cachés et la marginalité. Ses autres

travaux abordent l’enfermement et le huis clos, comme dans The House en Thaïlande

ou Shanti Kana au Bangladesh. Depuis 2021 il développe un travail centré sur la

jeunesse en difficulté issue des quartiers frappés par la pauvreté et la discrimination

en France.

Philippe Somnolet : photographe et ethnographe. Parallèlement aux commandes

et aux résidences photographiques, il enseigne l’anthropologie depuis une vingtaine

d’années en architecture et dans la transition écologique. Ses sujets principaux ont

trait aux relations anthropiques aux milieux et aux autres vivants. Au sein du collectif,

dans son travail personnel et au-delà, il porte le point de vue ethnographique sur ou

par les travaux photographiques.

● Masterclass / 14h-15h30 - Collège Graphique

Humanimaux : ouvrir les frontières de l’humain

À quel point notre existence humaine est-elle liée à celle des êtres que nous appelons

« animaux », comme si nous n’en étions pas nous-mêmes ? Nous croyons fermement,

contre toute évidence, en notre exceptionnalité. Il s’agira d’examiner les limites

fragiles et mouvantes de l’humanité, les affects qui circulent entre êtres humains et

autres animaux, la sexualité et le travail partagés, les modes de communication, les

tentatives d’hybridation, ainsi que la vulnérabilité et la finitude communes.

Une masterclass avec Marta Segarra : directrice de recherche au Centre de

recherches sur les Arts et le langage-CRAL (CNRS/EHESS) et professeure d’études de

genre à l’Université de Barcelone. Ses recherches actuelles portent sur des questions

de biopolitique et de posthumanisme. Parmi ses derniers livres : Humanimaux : où

placer les frontières de l’humain ? (2024), Comunidades con acento (2021), El món

que necessitem / The World We Need (avec Donna Haraway, 2019), Teoría de los

cuerpos agujereados (2014).

● Atelier / 14h-16h - Salle plurielle haute - À partir de 7 ans

Impressions rebelles : l’affiche pour la planète

Participez à un atelier créatif et engagé mêlant art urbain et militantisme ! Inspiré des

affiches créées du collectif Street Art Rebellion, cet atelier vous invite à créer votre

affiche en faveur de l’environnement. Ouvert à toutes et tous, il offre une occasion

unique d’exprimer vos idées à travers l’art et de sensibiliser pour un avenir durable.

Participez à une exposition collective. Ensemble, faisons de l’art un acte militant !

Un atelier animé par Julie Dodet / Street Art Rebellion : après presque 10 ans à

Londres comme manager d’une galerie et directrice d’une collection d’art

contemporain, elle rentre en France et s’installe en Bourgogne. Assistante de Jef

Aérosol pendant 4 ans et de Yseult YZ Digan sur ses projets de fresques pour

Marianne l’Engagée - 2018 et I will always see you de GETLINK - Eurotunnel en

2019, elle travaille aussi avec l’Éducation Nationale pour créer des projets

pédagogiques dans l’espace public. Aujourd’hui, elle est conceptrice et coordinatrice

de projets culturels. Créatrice de l’association Nature Humaine, elle souhaite

sensibiliser à l’urgence climatique par l’intervention artistique dans l’espace public.

Elle organise des apéro-conférences, des expositions, des ateliers et des fresques

murales avec des artistes urbains contemporains et des scientifiques. La

démocratisation de l’expérience culturelle est au cœur de sa démarche.

● Masterclass / 14h30-16h - Salle Paul-Garcin

Une masterclass avec Vahan Soghomonian

● Masterclass / 16h-17h30 - Collège Graphique

Une masterclass avec Jennifer Buyck

● Masterclass / 16h30-18h - Salle Paul-Garcin

Attachements au-delà de l'humain

Pourquoi les humains s'attachent-ils à des chiens, des oiseaux, des forêts, des lieux

sacrés? Comment tissent-ils autour d'eux des réseaux denses de liens? Comment

expliquer la dégradation récente de ces réseaux à travers le monde ? L’anthropologue

Charles Stépanoff enquête sur ces questions à partir d’études de terrain menées chez

les peuples autochtones de Sibérie et dans différentes régions en France. Il explore

aussi de nouvelles façons de revivifier des liens denses au milieu de vie.

Une masterclass avec Charles Stépanoff : est anthropologue, directeur d’études à

l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et membre du Laboratoire

d’anthropologie sociale. Il est l’auteur aux éditions La Découverte de Voyager dans

l’invisible (2019, Poche, 2022), L’Animal et la mort (2021, Poche, 2024), récompensé

par le Prix de l’essai France culture-Arte 2021 et le Prix François Sommer 2022, et de

Attachements. Enquête sur nos liens au-delà de l’humain (2024).

● 18h30-20h - Salle Paul-Garcin

Projection de “Quando o meu mundo era mais mundo” de Frederico Benevides

et de Déborah Danowski.

Projection suivie d’un entretien avec Déborah Danowski mené par Nicolas

Celnik.

● Soirée / 20h30-22h - Salle Paul-Garcin

Amazonie : nos futurs communs

Les dernières études scientifiques et archéologiques réaffirment la pertinence des

écosystèmes amazoniens pour préserver notre Monde et lutter contre la crise

climatique. Elles montrent que plus de la moitié de l'Amazonie est un paysage

façonné par les peuples autochtones depuis des milliers d'années. La préservation du

plus grand écosystème du monde nous concerne toutes et tous. La nécessité d'établir

des mécanismes de protection internationaux pour aider les pays amazoniens à

établir des politiques de développement durables et équilibrées est l'un des autres

piliers fondamentaux.

Une soirée en résonance avec l’exposition Amazonies. Le futur ancestral, du 13

novembre 2024 au 4 mai 2025 au CCCB (Barcelone).

Avec Eduardo Viveiros de Castro : professeur d'anthropologie sociale à

l'Université Fédérale de Rio de Janeiro. Chaire Simón Bolívar d'Études latino-

américaines à l'Université de Cambridge (1997-98) ; Directeur de recherches au

CNRS. (1999-2001). Professeur invité dans les universités de Chicago (1991, 2004),

Manchester (1994), São Paulo (2003). Docteur Honoris Causa de l'Université Paris

Nanterre (2014) et de l'Université Nationale de Córdoba, Argentine (2019).

Principales publications (livres) : From the Enemy’s Point of View: Humanity and

Divinity in an Amazonian Society (1992) ; A Inconstância da Alma Selvagem (2002) ;

Métaphysiques cannibales (2009) ; The Relative Native (2015); The Ends of the

World (avec Déborah Danowski, 2017) ; A Floresta de Cristal (2024).

Patrick Boucheron : historien français, spécialiste du Moyen Âge et de la

Renaissance, particulièrement en Italie. Il est, depuis 2015, professeur au Collège de

France de la chaire «Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIᵉ – XVIᵉ

siècles ». Patrick Boucheron est l’auteur, entre autres, de Léonard et Machiavel

(Verdier, 2008) et de Faire profession d’historien (Publications de la Sorbonne,

2016 ; « Points Histoire », 2018). Il a dirigé l’Histoire mondiale de la France (Seuil,

2017).

Une soirée animée par Julie Clarini

Dimanche 30 mars 2025

L’Anthropocène au cinéma

On le sait, le cinéma et le documentaire sont des formes d'art parmi les plus

influentes de la société contemporaine. Grâce à la narration visuelle, ils peuvent

façonner et refléter la société, éduquer, influencer les attitudes culturelles ou encore

affecter les systèmes politiques et économiques. Depuis la 1 ère édition du festival À

l’École de l’Anthropocène, des créations cinématographiques ou documentaires, au

travers de collaborations répétées avec le cinéma Comoedia, sont systématiquement

programmées. Nous franchissons un cap, avec une journée entière de programmation

qui mettra au contact les enjeux de l’Anthropocène et les œuvres cinématographiques,

qui chaque année se saisissent de plus en plus des crises que traversent nos

conditions d’existence.

● 10h45-13h45

Projection de “Black dog” (1h56, 2025) de Guan Hu

Lang revient dans sa ville natale aux portes du désert de Gobi. Alors qu'il travaille

pour la patrouille locale chargée de débarrasser la ville des chiens errants, il se lie

d’amitié avec l’un d’entre eux. Une rencontre qui va marquer un nouveau départ pour

ces deux âmes solitaires.

Projection suivie de l’échange : “Attachements au-delà des humains” avec

Marta Segarra : Directrice de recherche au Centre de recherches sur les Arts et le

langage-CRAL (CNRS/EHESS) et professeure d’études de genre à l’Université de

Barcelone. Ses recherches actuelles portent sur des questions de biopolitique et de

posthumanisme. Parmi ses derniers livres : Humanimaux : où placer les frontières

de l’humain ? (2024), Comunidades con acento (2021), El món que necessitem / The

World We Need (avec Donna Haraway, 2019), Teoría de los cuerpos agujereados

(2014).

● Masterclass / 14h-15h30

La vengeance du bush : plongée dans l’« horreur écologique » du cinéma

australien

Mystérieux et fascinant, le cinéma australien reste encore peu exploré. Beaucoup de

ses films ont développé un genre singulier qualifié d’«eco-horror». Proposant une

vision à la fois prophétique et horrifique, ces pamphlets écologiques prennent comme

postulat la vengeance d’un territoire face à une humanité inconsciente de ses méfaits

et rongée par une culpabilité post-coloniale. Nature douée d'une volonté meurtrière,

animaux pris de folie, légendes apocalyptiques, etc. Cette master classe se propose

d'offrir la cartographie d'un genre toujours très vivace.

Une masterclass avec Alban Jamin : enseignant en lettres modernes et cinéma

(Lycée Auguste et Louis Lumière de Lyon, Université Lyon 2), ainsi qu'un auteur

spécialisé dans l'analyse de la culture populaire, notamment la musique et le cinéma.

Il a été chargé de mission cinéma à la DAAC (Délégation Académique à l'Action

Culturelle) de l'académie de Lyon et joue dans le groupe expérimental Berceau des

Volontés Sauvages.

● 18h-21h

Projection de “Bonjour l’asile !” (1h47, 2025) de Judith Davis

Jeanne quitte quelques jours le stress de la vie urbaine pour aller voir son amie Elisa,

récemment installée à la campagne. Au cœur des bois voisins, un château abandonné

devenu tiers-lieu, foisonne d’initiatives collectives. Elisa aimerait s'y investir, mais

elle manque de temps. Jeanne, en militante des villes, n'y voit aucun intérêt. Quant à

Amaury, promoteur en hôtellerie de luxe, le château, lui, veut l'acheter. Tous trois

convergent malgré eux vers ce lieu d’entraide et de subversion... Mais combien de

temps cet asile d’aujourd’hui pourra-t-il résister à ce monde de fous ?

Projection suivie de l’échange : “Habiter ensemble et la Terre autrement” avec

Jennifer Buyck (architecte et docteure en esthétique, elle est professeure

d’urbanisme et d’aménagement de l’espace à l’Université Gustave Eiffel. Depuis 2023,

elle est directrice adjointe du Lab’URBA. En février 2025, elle publie La part

terrestre. Ouvrir l’urbain à sa teneur écologique, Ed. Deux-cent-cinq), Judith

Davis.

Un échange animé par Pierre Cornu.

Activités transverses

Radio Anthropocène

Les 28, 29 mars et 30 mars - deux sites (Collège Truffaut et Comoedia) - 14h-19h

Unique radio à faire entendre la pluralité des enjeux soulevés par l’Anthropocène,

créée en 2020 pour faciliter l’émergence d’une culture commune du changement

global.

Ses émissions sont de formats différents allant de 5’ à 60’ : questionnaire, entretien,

book club, lecture, chronique thématique, conversation, table ronde.

Sa programmation est enregistrée et diffusée en direct ; puis toutes les émissions

font l’objet de création de podcasts disponibles sur http://radio-anthropocene.fr/ et sur

toutes les plateformes d’écoute (Spotify, Apple Podcasts, Deezer, YouTube, etc.).

La librairie de l’Anthropocène (avec L’Œil cacodylate)

Les 28, 29 mars et 30 mars - trois sites (Collège Truffaut, Salle Paul-Garcin et

Comoedia)

Une sélection dédiée à l’Anthropocène, présente pendant toute la durée du festival. Et

elle offrira l’occasion aux publics de rencontrer les auteur·rice·s du festival pour une

signature.

Jeudi 27 mars : soirée Salle Paul-Garcin

Vendredi 28 mars : 15h-19h au Collège Truffaut + soirée Salle Paul-Garcin

Samedi 29 mars : 15h-19h au Collège Truffaut + soirée Salle Paul-Garcin

Dimanche 30 mars : 15h-18h au Cinéma Comoedia

Les porteurs du festival

Cette 7 e édition du festival À l’École de l’Anthropocène, comme l’édition précédente,

est le fruit d’une collaboration entre Cité Anthropocène et October Octopus.

Cité Anthropocène

https://cite-anthropocene.fr/

Structure associative créée en juillet 2022, Cité Anthropocène est née du programme

École urbaine de Lyon (Institut Convergences, 2017-2023). Héritière de l’ensemble

des productions de l’École urbaine de Lyon, son équipe possède une expérience de

sept années dans cette entreprise de médiation, d’acculturation et d’expérimentation

autour des défis posés par le changement global. Elle a développé une grande

diversité de projets au croisement des arts, des sociétés et des sciences, mobilisé des

publics dans des dispositifs participatifs de co-création, monté des événements et des

outils ambitieux pour la médiation et la diffusion des savoirs.

Parmi ses dernières activités :

Elle a porté la 6e édition du festival À l’École de l’Anthropocène ;

Elle a produit dix-huit programmations radiophoniques inédites et a augmenté le

nombre de ses émissions partenaires avec le Laboratoire EVS, Des Espèces

Parmi’Lyon, Archipel - Maison de l’architecture, Rue89Lyon, LALCA, le Service

archéologique de la Ville de Lyon ; Sa collection éditoriale À partir de l'Anthropocène

au sein des Éditions deux-cent-cinq s’est enrichie de cinq livres supplémentaires :

Imaginer l’après. Vulnérabilité environnementale et décision publique en contexte

post-catastrophe (dir Pierre Gras, Vincent Mirza, Michel Lussault) ; Occuper l’espoir.

Barcelone 1996-2017 (Marina Garcès, trad. Toni Ramoneda) ; Anthropocène âge du

désastre. Les catastrophes industrielles et leurs imaginaires (Alfonso Pinto) ;

Métabolisme(s). Matière en circulation, matière en transformation (Pierre Desvaux,

Clément Dillenseger, Laëtitia Mongeard) ; Clairvivre. Une ville de clarté, de travail et

de gaité (Yveline Loiseur, Jean-Philippe Pierron, Raphaëlle Saint-Pierre) ;

Elle travaille à l’ouverture fin 2024 d’une plateforme multi-médias qui organisera

l’éditorialisation des contenus créés depuis 2018 ;

Elle pilote la préfiguration de “L’école de la résilience”. Un projet inscrit dans le cadre

du projet européen « Climate Hall Lyon 2030 », qui vise à être une plateforme de

savoirs, de formations, de débat public, concrètement un champ d'expérimentations

sociales et économiques en faveur de la transition écologique. Et qui sera installé au

sein du Site Neyret aux côtés du Service archéologique de la Ville de Lyon et d’autres

acteurs de la transition écologique.

Son Conseil d’administration, comme son équipe, reflète l’interdisciplinarité

indispensable

à l’abord de la complexité des enjeux à relever : Joël Chevrier (physicien,

Université Grenoble Alpes), Pierre Cornu (historien, Université Clermont

Auvergne, président), Florence Cortat-Roller (designer et éditrice, 205ter),

Vianney Delourme (journaliste, Enlarge Your paris), Bérénice Gagne

(Laboratoire EVS, trésorière), Anne Guinot (Université de Lyon, secrétaire),

Isabelle Michallet (juriste, Faculté de droit et de science politique de Rennes),

Laëtitia Mongeard (géographe, Université Paris-Est Créteil), Nicolas Nova

(anthropologue, HEAD Genève), Hervé Rivano (informaticien, INSA Lyon),

Antoine Trollat (architecte, Looking For Architecture).

Son Conseil scientifique est dirigé par Michel Lussault (géographe, ENS de Lyon).

Une équipe de cinq personnes :

Valérie Disdier valerie.disdier@cite-anthropocene.fr

Urbaniste et historienne de l’art, elle dirige à partir de 1994 La Maison de

l’architecture (Lyon) devenue en 2009 Archipel. La même année, elle crée la librairie

spécialisée en architecture située à Archipel. Durant cette période, elle a assuré les

commissariats des expositions et dirigé les éditions et la programmation

événementielle. En 2019, elle rejoint le programme École urbaine de Lyon, où elle

pilote la partie médiation. Elle est cofondatrice de Cité Anthropocène.

Florian Fompérie florian.fomperie@cite-anthropocene.fr

Économiste, aménagiste, spécialiste de la redirection écologique des territoires, et

plus particulièrement des villes moyennes. Il a travaillé pour l’ADEME sur le projet

MOBEX « Mobilisation des acteurs dans les transitions écologiques, économiques et

sociales : vers une évaluation des valeurs et des externalités des démarches

d’économie circulaire ». En parallèle, il mène une activité de journaliste, pour laquelle

il a été formé à l’IEJ Paris, au sein de la presse et de médias locaux parisiens, puis sur

Radio Anthropocène dont il coordonne l'antenne depuis 2022.

Lou Herrmann lou.herrmann@cite-anthropocene.fr

Docteure en urbanisme, spécialiste des approches qualitatives et compréhensives des

faits urbains et sociaux, elle est également dessinatrice. Convaincue par la puissance

explicative, synthétique, attractive, d’attention et de conceptualisation du dessin, elle

développe une réflexion par la pratique qui place le dessin au cœur de son processus

de recherche. Membre de l’École urbaine de Lyon, où elle a en particulier piloté le

studio Sciences dessinées. Elle est cofondatrice de Cité Anthropocène.

Jindra Kratochvil jindra.kratochvil@cite-anthropocene.fr

Vidéaste, auteur et performeur, il a piloté le studio audiovisuel du programme École

urbaine de Lyon. Après des études d’audiovisuel, il développe des projets variés :

vidéos pédagogiques et de communication, création sonore et vidéo pour des

spectacles, écriture et performance, ateliers artistiques. Dans le cadre de l’École

urbaine de Lyon, il a produit des séries d’entretiens vidéo, réalisé des captations et

des directs (conférences, cours publics, tables rondes) et assuré la régie générale des

festivals À l’École de l’Anthropocène. Il est cofondateur de Cité Anthropocène.

Sophie Lambert sophie.lambert@cite-anthropocene.fr

Après une licence de géographie et urbanisme à l’Université Lyon 2, et pour répondre

à une volonté d’engagement face à l’urgence climatique et ses impacts socio-

environnementaux, elle rejoint l’équipe de Cité Anthropocène en septembre 2024 en

tant que chargée de communication et d’éditorialisation des contenus. Son arrivée

s’effectue en alternance dans le cadre de sa dernière année de master

Communication, Environnement, Engagement, Mobilisation à Sciences Po Lyon.

October Octopus

https://october-octopus.com/

October Octopus est une agence créée en 2016 dans le but d'organiser des

événements culturels, en apportant son soutien à toutes les étapes de leur conception

et de leur réalisation : concept et programmation, logistique et production,

communication et développement de partenariats. Son cœur de métier inclut des

festivals pluridisciplinaires, des salons du livre, des cycles de conférences, des débats

thématiques, des lectures, des ateliers d'écriture... L'agence réalise également des

programmes éducatifs ou de formation

Parmi ses dernières réalisations :

Co-organisation du festival À l’École de l’Anthropocène depuis l’édition 0 de 2018

avec l’École urbaine de Lyon, et depuis 2023 avec Cité Anthropocène ; relations

presse et conseil en programmation pour Le Centre de Culture Contemporaine de

Barcelone (CCCB) depuis 2018, conseil en programmation pour le festival Explore

Genève (2019-2022) ; conception et organisation des cycles Prison au-delà des murs

(2020) et Hospitalité(s) (2021) au musée des Confluences ; organisation d’une

semaine de réflexion et d’ateliers aux Ateliers Médicis (2020) ; programmation du

Salon du Livre de Chaumont en partenariat avec Et Tuttiquanti (2018 - 2021),

programmation et coordination du temps fort « Le Sommet de Septembre » dédié au

débat d’idées et de la tournée d’auteur·e·s pendant la Saison Africa2020 pour

l’Institut Français, en partenariat avec Et Tuttiquantti ; programmation et

organisation de la Semaine de l’égalité femmes-hommes (2023) pour la Métropole de

Lyon, en partenariat avec Et Tuttiquantti ; co-organisation du séminaire

AgorAkademi de Nilüfer Göle en collaboration avec l’Université de Columbia à Paris

depuis 2023, programmation fiction-non fiction et poésie pour le Festival du livre de

Paris depuis 2024, en collaboration avec Et Tuttiquanti ; coordination générale et

programmation de Cultures d’Avenir, un projet à destination d’une promotion de

jeunes cinéastes européen·ne·s en collaboration avec l’OFAJ, le Centre Pompidou, la

Gaîté Lyrique, la Haus der Kulturen der Welt (HKW) et le CCCB (2024).

Une équipe de trois personnes :

Cédric Duroux cedric@october-octopus-agency.com

Ses études d’anglais l’amènent à travailler sur les œuvres de Robert McLiam Wilson

(Eureka Street) et Armistead Maupin (Les Chroniques de San Francisco).

Il rejoint l’équipe de la Villa Gillet en 2005, où il deviendra directeur de

programmation jusqu’en 2016 (« Assises Internationales du Roman », festival

« Walls and Bridges : transatlantic insights » à New York, «Mode d’Emploi : un

festival des idées », en Rhône- Alpes), avant de créer October Octopus en décembre

2016. Il a par ailleurs publié un roman, Les animaux sentimentaux (Buchet/Chastel «

Qui vive », 2016).

Nancy Moreno Pinto n.moreno@october-octopus-agency.com

Après une formation en lettres, elle a intégré l’équipe de Lugar Común (Caracas), en

tant que libraire, puis comme coordinatrice de programmation culturelle. En 2015,

elle a cofondé la bibliothèque itinérante « Pasa la Cebra », avec l’objectif d’inviter les

enfants de Petare, un quartier défavorisé de Caracas, à profiter de la lecture et à se

réapproprier l’espace public. Arrivée en France en 2017, pour suivre un master en

Médiations Urbaines, Savoirs et Expertises à l’Université Lyon 2, elle a rejoint

October Octopus en 2019.

Paul Susini p.susini@october-octopus-agency.com

Après un parcours académique en neurosciences, il se forme aujourd’hui aux métiers

du livre. Pratiquant la vulgarisation scientifique et littéraire, il a notamment

coorganisé le forum des Sciences Cognitives et le festival de littérature internationale

contemporaine, Bruits de Langues. Il rejoint October Octopus à la rentrée 2024 et

rédige parallèlement un mémoire sur l’écrivain Bernard Noël et le concept de

“sensure”.

Les partenaires de l’édition 2025

Cité Anthropocène et October Octopus remercient vivement celles et ceux qui

soutiennent l’édition 2025 du festival À l’École de l’Anthropocène, quelles que soient

les modalités de leurs apports :

Direction régionale des affaires culturelles Auvergne-Rhône-Alpes

Métropole de Lyon

Ville de Lyon

Burgundy Ventures Europe

Jacquard Espaces Verts

SACVL

CNL

Capsa

Centre de Cultura Contemporània de Barcelona (CCCB)

Ensba Lyon

Cinéma Le Comœdia

Librairie L’Œil Cacodylate

Street Art Rebellion

Lyon BD Festival

Des Espèces Parmi’Lyon

205ter.re

Lalca

Association de la Fondation Étudiante pour la Ville (AFEV)

Rue89Lyon

Mag2Lyon

Enlarge Your Paris

Bref historique du festival

Créé en 2018 par le programme École urbaine de Lyon (Institut Convergences,

2017-2023), le festival est depuis sa 6 e édition porté par Cité Anthropocène. October

Octopus accompagne sa programmation depuis l’édition 0.

Les 25 et 26 janvier 2018 - édition 0, In-Sted, Lyon

Du 24 au 31 janvier 2019 - édition 1, Halles du Faubourg, Lyon

Du 27 janvier au 2 février 2020 - édition 2, Halles du Faubourg, Lyon

Du 25 au 31 janvier 2021 - édition 3, Hôtel 71, Lyon - 100% en ligne, année Covid -

Du 25 au 30 janvier 2022 - édition 4, Rize, Villeurbanne

Du 24 au 28 janvier 2023 - édition 5, Rize, Villeurbanne

Du 20 au 23 mars 2024 - édition 6, Collège Truffaut, Lyon

Du 27 au 30 mars 2025 - édition 7, Collège Truffaut et au Cinéma Comoedia, Lyon

Pour chaque édition, d’autres lieux partenaires sont associés : cinéma Le Comœdia,

musée des Beaux-Arts, musée Gadagne, Cité Internationale de la Gastronomie, musée

des Confluences, Palais de la Mutualité, ancienne agence TCL du Centre d’échanges

de Perrache, maison du projet Gratte-ciel centre-ville, les librairies Terre des Livres,

L’Œil Cacodylate, etc.

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