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Changement de regard sur le terril

Publié le 05/10/2022
Les terrils, accumulations de matériaux stériles (grés, schistes) remontés de la mine et stockés à proximité des fosses à partir des années 1850, sont localement perçus comme les montagnes du Nord, sculptées par les sociétés humaines. La localisation du terril dépend de la surface disponible et de la nature du sol qui doit pouvoir supporter une charge lourde. Plus de 300 terrils ont été édifiés pendant la phase d’exploitation du charbon, environ 200 sont toujours présents d’est en ouest, aux formes variables (coniques, plats). Ils constituent un patrimoine reconnu par l’UNESCO que le vidéo mapping contribue à valoriser. Il s’agit d’une technique et d’un art consistant à projeter des images de grande taille sur un support non conçu à cet effet. Cette technique s’impose dès la fin des années 2000 comme outil possible de valorisation du patrimoine. Elle est volontiers mobilisée dans le bassin minier (à la Cité des Électriciens par exemple) où elle participe au changement de regard porté localement sur les anciens espaces de la mine. Dans le cadre du projet « Racines », l’artiste Clément Lessafre part à la rencontre d’habitants du bassin minier, recueille des témoignages et filme des visages qu’il projette sur les terrils locaux. Les projections se sont multipliées au sein du bassin minier, par exemple ici sur le terril n° 3 de Bruay-la-Buissière à l’été 2019. Source : Instagram de Clément Lessafre, 2019, avec l'aimable autorisation de l'artiste.
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Les terrils, accumulations de matériaux stériles (grés, schistes) remontés de la mine et stockés à proximité des fosses à partir des années 1850, sont localement perçus comme les montagnes du Nord, sculptées par les sociétés humaines. La localisation du terril dépend de la surface disponible et de la nature du sol qui doit pouvoir supporter une charge lourde. Plus de 300 terrils ont été édifiés pendant la phase d’exploitation du charbon, environ 200 sont toujours présents d’est en ouest, aux formes variables (coniques, plats). Ils constituent un patrimoine reconnu par l’UNESCO que le vidéo mapping contribue à valoriser. Il s’agit d’une technique et d’un art consistant à projeter des images de grande taille sur un support non conçu à cet effet. Cette technique s’impose dès la fin des années 2000 comme outil possible de valorisation du patrimoine. Elle est volontiers mobilisée dans le bassin minier (à la Cité des Électriciens par exemple) où elle participe au changement de regard porté localement sur les anciens espaces de la mine. Dans le cadre du projet « Racines », l’artiste Clément Lessafre part à la rencontre d’habitants du bassin minier, recueille des témoignages et filme des visages qu’il projette sur les terrils locaux. Les projections se sont multipliées au sein du bassin minier, par exemple ici sur le terril n° 3 de Bruay-la-Buissière à l’été 2019. Source : Instagram de Clément Lessafre, 2019, avec l'aimable autorisation de l'artiste.

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