Nouveautés Géoconfluences, novembre 2014
Sur le site ENS-DGESCO Géoconfluences, trois nouvelles ressources viennent d’être publiées :
- dans le dossier Mobilités, flux et transports, un article scientifique de Raymond Woessner, professeur de géographie, directeur du Master Transport, Logistique, Territoire et Environnement, UMR 8185 Espace, Nature et Culture, Paris Sorbonne, L'Europe de la grande vitesse ferroviaire, diversités nationales et logiques métropolitaines.
La grande vitesse ferroviaire (dite « HSR », High Speed Railway en Europe) a permis au transport ferroviaire de voyageurs de sortir du déclin et mieux, de constituer un secteur d'activité en croissance. Pour ce faire, il a fallu réinventer un système qui s'inscrit dans une symbolique : le progrès technologique, l'ouverture des frontières nationales, et qui associe une pluralité d'acteurs. Cet article examine les éléments et les relations du système de la grande vitesse ferroviaire en Europe à travers trois échelles :l'Europe de la grande vitesse ferroviaire aujourd'hui ; la production territoriale à l'échelle nationale et métropolitaine ; les conflits d'usage à l'échelle locale.
- dans la rubrique Éclairage, un article d'Antoine Laporte, maître de conférences en Géographie, ENS Lyon / Université de Lyon, Environnement Ville Société, UMR 5600, Allemagne, 25 ans après la chute du Mur de Berlin : que reste-t-il de la ligne Est-Ouest ?
Le 9 novembre 2014, l’Allemagne célébrera le premier quart de siècle qui suit cette folle soirée de 1989 qui vit en quelques heures le Mur de Berlin s’écrouler. Cette date anniversaire donne l’occasion à Antoine Laporte de faire un bilan des bouleversements politiques, économiques et sociaux en Allemagne consécutifs à la fin de la Guerre froide et à la réunification en 1990 entre République Fédérale d’Allemagne (RFA) et République Démocratique Allemande (RDA).
L’article est accompagné d’une sélection de ressources classées en libre accès sur internet, en français et en allemand.
- Image à la une : Melbourne, mélodie du bonheur ou folie des grandeurs ?, Louise Dorignon, agrégée de géographie, École Normale Supérieure de Lyon.
Depuis 2010, Melbourne est désignée de façon répétée comme la ville la plus agréable du monde dans le classement de The Economist Intelligence Unit. En parallèle, l’arrivée à la tête du Ministère de l’aménagement du territoire de l'État de Victoria de Matthew Guy, surnommé "Monsieur Gratte-Ciel" par les médias, pourrait amener à une verticalisation accélérée de la ville. Ces deux propositions sont-elles compatibles ? Ville verticale, ville agréable ?