Ville et innovation, le « laboratoire grenoblois »
Publié le 05/03/2015
Charles Ambrosino et Gilles Novarina, tous deux enseignants à l’Institut d’urbanisme de Grenoble, étudient dans la revue en ligne Métropolitiques, « L’indépassable « laboratoire grenoblois » ? », 2 mars 2015.
Ils montrent les trois volets du « laboratoire » grenoblois :
- l’innovation technologique : Grenoble est un laboratoire de la technopole,
- la démocratie locale : de l’expérience de la municipalité Dubedout (1965-1983), où le groupe d’action municipale (GAM) joue un rôle prépondérant, à la victoire de l’alliance Europe Écologie–Les Verts et Parti de gauche qui a porté Éric Piolle à la mairie en 2014, Grenoble apparaît comme un laboratoire de la démocratie participative
- l’expérimentation urbanistique à l’échelle du quartier : la ZUP intercommunale de la Villeneuve, à la fin des années 1960 ; l’écoquartier de Bonne au tournant des années 2000 ; la Presqu’île scientifique, présenté comme l’« ÉcoCité » grenobloise, laboratoire de la ville post-carbone dans les années 2010,
Mais ce modèle d’innovation rencontre des limites à l’échelle métropolitaine, échelle où Grenoble s’inscrit depuis le 1er janvier 2015, à la suite de l’entrée en vigueur la loi MAPTAM qui transforme la communauté d’agglomération en une « métropole ».
http://www.metropolitiques.eu/L-indepassable-laboratoire.html