Partenariat trans-Pacifique (TPP)
Le Partenariat trans-Pacifique (ou TPP, Trans-Pacific Partnership) est un traité multilatéral de libre-échange signé le 4 février 2016 à Auckland (Nouvelle-Zélande). Cet accord de libre-échange a été négocié depuis 2008 par les États-Unis avec le Japon, le Vietnam, la Malaisie, Singapour, Brunei, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, ainsi que le Canada, le Mexique, le Pérou et le Chili, mais sans la Chine, dont l’économie n’est pas encore assez libéralisée pour en satisfaire les exigences. Le traité a pris effet en 2018 ; toutefois seuls 7 pays, parmi les 12 signataires de 2016 l’ont ratifié : les États-Unis de Donald Trump se sont désengagés de l’accord en 2017, la Malaisie a renoncé à y adhérer en 2019, Brunei, Pérou et Chili sont en attente de ratification. La Chine populaire et Taïwan ont demandé leur adhésion en 2021. La Corée du Sud et le Royaume-Uni, qui ont déclaré leur intérêt, sont d’autres candidats potentiels à l’adhésion.
Visant à intégrer les économies des régions Asie-Pacifique et Amérique, le TPP est un moyen pour les États-Unis de rééquilibrer la puissance ascendante de la République populaire de Chine, selon la stratégie dite du « pivot ». Il est l’un des éléments de l’émergence d’un espace géopolitique indopacifique.
(MCD 2016), dernière modification (SB et CB) janvier 2021
Pour compléter avec Géoconfluences
- Vaimiti Goin, « L’espace indopacifique, un concept géopolitique à géométrie variable face aux rivalités de puissance », Géoconfluences, octobre 2021.
- Jean-Pierre Cabestan, « Les relations internationales de la Chine après la crise de 2008 », Géoconfluences, 2016.
Liens externes
- Le Monde, « Le traité transpacifique signé, mais pas encore ratifié », 4 février 2016