Poto-poto
Utilisé dans plusieurs pays d'Afrique (Sénégal, Cameroun...), le poto-poto est une technique de construction traditionnelle comparable au torchis. « Les murs sont construits à partir d'une armature composée de piquets verticaux en bois et de bambous horizontaux attachés aux piquets, sur lesquels on projette à la main des boules de terre malaxée avec de l’eau. » (Djatcheu, 2018). Performant en matière d'isolation et léger à mettre en place, le poto-poto est une composante importante de l'autoconstruction, notamment dans le cadre de l'habitat informel, spontané ou précaire, mais il résiste mal à l'humidité et aux intempéries. Dans certains cas, notamment si le budget de construction le permet, le poto-poto est ensuite recouvert d'un enduit afin de pallier ce défaut.
(JBB) septembre 2021.
Pour compléter
- Joseph Samba Gomis, « Quand la débrouille des habitants pallie une politique urbaine défaillante : l’extension de l’habitat informel dans l’agglomération de Ziguinchor (Sénégal) ». Géoconfluences, septembre 2021.
- Martin Luther Djatcheu, « Fabriquer la ville avec les moyens du bord : L’habitat précaire à Yaoundé (Cameroun) », Géoconfluences, septembre 2018.