Couverture (taux de), solde du commerce extérieur, balance commerciale
En économie, le taux de couverture est un rapport entre les entrées et les sorties. Le taux de couverture du commerce extérieur est ainsi le rapport entre la valeur des exportations et celle des importations de biens et de services entre deux espaces (INSEE, 2020). Il s’exprime en pourcentage. La différence entre les deux s’appelle le solde du commerce extérieur. Lorsque l’autre espace n’est pas précisé (« taux de couverture de la France »), le taux de couverture désigne généralement le rapport entre les exportations et les importations entre un pays et le reste du monde. Le taux de couverture de la France, de 90 % en 2022 (103 % en 1992), signifie que le montant des exportations vaut 90 % de celui des importations (INSEE, 2023). Un montant supérieur à 100 % signifie que le solde du commerce extérieur est positif. La balance commerciale désigne, dans la comptabilité française, le solde des échanges de biens uniquement, à l’exclusion des services. Le solde du commerce extérieur s’élevait à +32 milliards d’euros en 2002 (balance commerciale +10 milliards), et tombait à –102 milliards d’euros en 2022 (–144 milliards d’euros de balance commerciale), en très forte baisse depuis 2016 (INSEE, 2024).
On parle aussi d’un taux de couverture énergétique, ou taux d’autoproduction : c’est le « rapport entre la production d’énergie consommée et la consommation totale » (EDF ENR), y compris à l'échelle du foyer ou du bâtiment.
(JBB), mai 2024
Références citées
- EDF ENR, « Taux de couverture / autoproduction », lexique, non daté.
- INSEE (2020), « Taux de couverture du commerce extérieur », INSEE définitions, 14 mai 2020.
- INSEE (2023), « Taux de couverture des échanges extérieurs de biens et services. Données annuelles de 1950 à 2020 ». INSEE chiffres-clés, 31 mai 2023.
- INSEE (2024), « Tableau de bord de l’économie française ».
Pour compléter avec Géoconfluences
- Jacques Guillaume, « Sous pression de la géopolitique de l’énergie, la Norvège, tiraillée entre ses intérêts et ses convictions », Géoconfluences, mai 2024.