Vous êtes ici : Accueil / Images / IMG mers et océans / IMG Couliou / Concarneau (Bretagne, 2018), quatre navires franco espagnols en cours de débarquement

Concarneau (Bretagne, 2018), quatre navires franco espagnols en cours de débarquement

Publié le 21/02/2023
Concarneau (2019) : visibles en rouge, quatre navires « franco-espagnols » (parce qu’immatriculés à Bayonne) débarquent leurs captures destinées à être vendues à La Corogne en fin de semaine. Moins d’une demi-journée après l’accostage, ces bateaux reprennent la mer, non sans avoir refait les vivres que leur apportent des camions frigorifiques espagnols. Ironie de l’affaire, les quatre unités sont d’anciens chalutiers semi-industriels concarnois transformés en fileyeurs. De tels débarquements, également significatifs à Douarnenez, font de ces ports finistériens des bases des flottes « franco-espagnoles » qui exploitent une part des quotas français (notamment celui de merlu). Les captures, conditionnées en caisses de criées de La Corogne, sont chargées dans des semi-remorques qui apportent ce qui est nécessaire aux bateaux pour reprendre la mer. Autant de faits qui justifient les interrogations sur la réalité économique du lien entre ces navires et la pêche française.
Retour à la banque d'image

Concarneau (2019) : visibles en rouge, quatre navires « franco-espagnols » (parce qu’immatriculés à Bayonne) débarquent leurs captures destinées à être vendues à La Corogne en fin de semaine. Moins d’une demi-journée après l’accostage, ces bateaux reprennent la mer, non sans avoir refait les vivres que leur apportent des camions frigorifiques espagnols. Ironie de l’affaire, les quatre unités sont d’anciens chalutiers semi-industriels concarnois transformés en fileyeurs. De tels débarquements, également significatifs à Douarnenez, font de ces ports finistériens des bases des flottes « franco-espagnoles » qui exploitent une part des quotas français (notamment celui de merlu). Les captures, conditionnées en caisses de criées de La Corogne, sont chargées dans des semi-remorques qui apportent ce qui est nécessaire aux bateaux pour reprendre la mer. Autant de faits qui justifient les interrogations sur la réalité économique du lien entre ces navires et la pêche française.

Retour en haut