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Le quasi-continent indien à l'épreuve du modèle de l'empire-monde

Publié le 24/03/2015
Auteur(s) : Sébastien Oliveau, Maître de conférences habilité à diriger des recherches en géographie - Université d’Aix-Marseille
Anne Buisson, professeure au Cégep Bois-de-Boulogne - Cégep Bois-de-Boulogne, Montréal, Canada

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Dans son ouvrage Lieux d’histoire, essai de géohistoire systématique, Christian Grataloup propose différentes modélisations des dynamiques historico-spatiales (Grataloup, 1996). L’une d’elles s’intéresse plus particulièrement au développement des empires-monde, c'est-à-dire des « espaces-monde à tendance monocentrique et monoscalaire ». L’espace-monde se définit comme l’« espace au plus haut niveau de l’échelle géographique avant le système monde » (Grataloup, 1996 : 198). C. Grataloup les décrit comme des espaces qui adoptent par nécessité des structures politiques de type impérial,  afin de résister aux nomades situés plus à l’intérieur des continents, et protégeant de facto les économies-monde situées en périphérie (ou « espace-monde à tendance polycentrique et pluriscalaire », ibid.).
L’empire agglomère un certain nombre de royaumes incapables de se défendre seuls et s’étend spatialement jusqu’au moment où il n’est plus en état de maintenir son unité car les distances internes sont trop importantes. L’empire s’effondre alors pour laisser la place à une multitude de royaumes, qui serviront plus tard de base à la création d’un nouvel empire (ce processus est appelé : « principe d’Aix »).

Modèles spatio-temporels utilisés
Nom du modèle spatio-temporel Définition Exemple éponyme
Principe d'Aix « Naissance de nouveaux espaces par fission d’un ancien sous l’effet de l’étirement des distances par la diffusion ». Dans un espace-monde expansion, la tendance est au fractionnement.

La capitale de l’Empire carolingien, Aix-la-Chapelle, centre d’un espace neuf, résulte d’une partition du monde méditerranéen.

Principe d'Hakata « Logique de l’angle protégé, celle d’un lieu de développement tardif mais largement hors de portée de l’usure des invasions »

La bataille d’Hakata (1281) vit l’échec de l’invasion du Japon par les Mongols.

Modèle de Sapporo « Logique de décentrement dans un sous-ensemble ». Lorsqu’un espace est suffisamment indépendant pour avoir un centre, celui-ci est décalé vers le centre de l’espace englobant auquel il appartient. Sapporo, capitale de l’île d’Hokkaido se situe au sud de l'île, proche du reste du  Japon.
Principe de Constantinople

« Décentrement dans un espace-monde en réponse à des menaces extérieures, ce qui le fragilise ». Il répond au modèle de Sapporo, mais est spécifique par les origines extérieures de ce décentrement et par ses conséquences (étirement des distances et fragilisation des espaces les plus éloignés).

La capitale de l’Empire romain est passée de Rome à Constantinople en 330 en réponse aux menaces venues d’Orient.

Principe de Reynaud « Passage d’un espace-monde polycentrique à un monde unifié sous l’impulsion d’un sous-ensemble périphérique ». Certaines marges favorisées prennent le pas sur le centre. La Chine entre le VIIIe et le Ve s. av J-C (Reynaud, 1992) ou l'unification du Bassin méditerranéen par Rome.

d'après C. Grataloup, 1996.

C. Grataloup indique que la géohistoire du quasi-continent indien (Durand-Dastès, 1995) correspond au modèle du principe d’Aix, mais il ne le démontre pas. Sa proposition théorique paraît pourtant pertinente pour expliquer l'apparition et la disparition d'empires dont le point commun a été d'avoir leur centre de gravité dans le nord-ouest, et de n'avoir jamais été capables d'atteindre le cap Comorin (pointe sud de l’Inde).
Il paraît donc intéressant d’envisager le monde indien dans une perspective géohistorique en montrant comment l’histoire et la géographie du pays forment un système où temps et espace sont en interactions. La multitude de royaumes indiens a connu de nombreux changements dans le temps et dans l’espace, passant alternativement par des phases d’union et de morcellement. Nous avons donc entrepris un survol de plusieurs millénaires pour tenter de montrer la similitude des dynamiques à l’œuvre, et leur universalité (Grataloup, 2015) [1].

Pour ce faire, on se heurte à une première difficulté : les cartes concernant l'extension des différents empires sont rares et les principaux ouvrages d'histoire ou de géographie concernant le quasi-continent n’en proposent pas. J. Schwartzberg en présente dans son atlas, mais sans fournir de synthèse (Schwartzberg, 1978). O. Spate, au contraire, livre une carte des principales frontières d'Asoka à Aurangzeb (du IIIe siècle avant J.C. au XVIIIe siècle après J.C) (Figure 1).

Figure 1 - Les limites des empires d’Asoka à Aurangzeb

Source : Spate, 1954 : 147
Cette carte insiste sur la permanence de certaines limites des empires, et souligne l'autonomie de l'extrême sud de l'Inde.

Enfin, François Durand-Dastès, dans le volume de la Géographie Universelle consacrée au Monde indien (1995), offre une vision générale, mais son discours n'est éclairci que par une carte et un schéma (Figure 2). La G.U. ayant d’autres objectifs, le texte ne donne pas lieu à développement important sur ce sujet, c'est donc cette digression éludée que nous souhaitons proposer maintenant au lecteur [2]

Figure 2 - Les empires-monde indiens et leur domination territoriale

Source : Durand Dastès, 1995, à partir des calculs de Schwartzberg (figure modifiée pour indiquer les empires présentés).
 

1. L'Inde comme empire-monde

On a coutume de considérer l’Empire Maurya comme la première tentative d’unité indienne. C’est effectivement au IIIe siècle avant J-C que se dessine la première entité territoriale imposante, avec Chandragupta le Maurya, fondateur de la dynastie éponyme, qui atteint son apogée avec le règne d’Ashoka, le petit-fils de Chandragupta (Figure 3). Après la mort de ce dernier, l’Empire Maurya se désagrège et se réduit à la vallée du Gange. Cette chute s’explique par l’intervention de pressions externes (invasions par le nord) et internes (sécession de certaines régions du sud, luttes entre les héritiers) et offre une première illustration du « principe d’Aix ». En effet, l’extension de l’empire a allongé les distances internes, le rendant plus vulnérable : l’empire, devenu trop grand, n’est plus contrôlable et se divise à ses marges en petites unités indépendantes.

Figure 3 - L’Empire d’Asoka 

d'après Schwartzberg, 1978

Il faut attendre ensuite le IVe siècle après J-C pour voir se développer un nouvel empire qui s’étende sur une large partie du sous-continent indien. Les Gupta, originaires de la vallée du Gange sont connus pour leur règne sur le Nord de l’Inde. Avec Chandragupta II, l’Empire Gupta s’étend d’ouest en est, d’une côte à l’autre (Figure 4). Le développement de cette entité territoriale est tel que ce raja [3] établit une seconde capitale à Ujjain, à environ 1 500 km à l’ouest de Pataliputra afin de se rapprocher des fronts et de gérer le commerce avec le Nord de l’Inde. Au Ve siècle, les héritiers Gupta ont du mal à contenir les invasions qui viennent par le Sud.  L’empire s’affaiblit et perd peu à peu ses possessions territoriales. La logique à l’œuvre est ici celle du « principe de Constantinople » (Grataloup, 2004) : le décentrement de la capitale vers un front entraîne la fragilisation, puis finalement la rupture des espaces laissé à l’écart (ici le Sud).

Figure 4 - L’Empire Gupta

d'après Schwartzberg, 1978

À partir du VIIIe siècle, les invasions musulmanes donnent une autre couleur à l’avancée territoriale impériale. Les dix siècles de domination musulmane voient alors le déploiement de nombreux royaumes. Parmi eux, il faut accorder une attention toute particulière au sultanat de Delhi et à l’empire moghol, deux entités successives qui correspondent à des empires-monde.
Plusieurs dynasties turco-afghanes ont régné depuis Delhi de 1206 à 1526. Le sultanat de Delhi se développe assez rapidement vers la plaine indo-gangétique, le centre de l’Inde et vers l’actuel Pakistan. Puis, les musulmans étendent leur domination sur l’Inde méridionale, à l’exception de l’extrême sud (Figure 5). L’invasion de la capitale en 1398 par Tamerlan [4] signe la chute du sultanat. Fragilisé sur les marges au nord par les Turco-mongols et au sud par les dynasties hindoues, le sultanat explose et l’Inde redevient une mosaïque féodale.

Figure 5 - Le sultanat de Delhi


d'après Schwartzberg, 1978

 

Les Moghols fondent leur empire en 1526 et règnent pendant près de deux siècles. De l’empire d’Akbar à son apogée, l’empire moghol s’étend sur la presque totalité du quasi-continent, à l’exception des territoires au sud du delta de la Cauvery (Figure 6). Cette « synthèse moghole » dure près d’un siècle. Après la mort d'Aurangzeb (1707), l'empire est décomposé par les guerres de succession et l’autorité de l’administration impériale s’éteint. La renaissance des pouvoirs hindous et la montée des puissances occidentales sonnent le glas de l’empire et de nouveaux systèmes spatiaux fractionnés émergent en Inde (à nouveau, le « principe d’Aix »).

Figure 6 - L'Empire moghol

d'après Schwartzberg, 1978

Conformément au modèle proposé par C. Grataloup, il subsiste à l’extrême sud du quasi-continent des économies-monde qui n'ont jamais été conquises par un empire (« principe de Hakata »). Ces royaumes présents dans le Sud de l’Inde ont été durables et même parfois puissants. En effet, comme dans le modèle, certains éléments des économies-monde peuvent être amenés à s’étendre en entamant des conquêtes ou des alliances pour devenir des empires-monde (ici des empires-thalassocraties).
Parmi les royaumes du Sud, la dynastie Chola offre un exemple intéressant, eu égard à sa longévité et surtout à son expansion spatiale [5]. Les Cholas unifient ainsi sous leur pouvoir tout le Sud de l’Inde pendant plus de deux siècles. Au-delà, les Cholas contrôlent les Maldives et Sri Lanka, menant même au XIe et XIIe siècle des raids jusqu’en Malaisie, à Sumatra et à Java (Sastri, 1975). Partant de Thanjavur vers 850, ils finissent par régner sur tout le Sud jusqu’à la rivière Tungabhadra, avant que leur empire ne s’effondre dans la seconde moitié du XIIIe siècle. Épuisé par la protection de sa frontière nord, l’empire se désagrège au Sud en un ensemble de royaumes (Pandyas, Hoysalas, Yadavas, Kakatiyas), illustrant à nouveau le « principe d’Aix ».
Par ailleurs, on retrouve régulièrement une poche de résistance dans l’arrière-pays des actuels Andhra Pradesh et Odisha. Il s’agit de zones enclavées, aujourd’hui encore difficiles d’accès, et qui sont donc souvent restées à l’écart des empires (Figures 3, 5 et 6). C. Grataloup n’a pas envisagé ce cas dans son ouvrage, mais on peut identifier une logique proche de celle du principe d’Hakata. La différence réside dans la configuration spatiale : au lieu d’être un angle protégé, il s’agit d’un espace difficile d’accès pour d’autres raisons que la distance. La contrainte spatiale consiste ici dans le relief et la végétation : une région de collines couvertes de forêts denses (jungle).
L’observation sur le « temps long » tend donc à confirmer le modèle proposé par C. Grataloup, et particulièrement la rémanence du « principe d’Aix ».  Il est temps de s'intéresser maintenant à l'évolution détaillée d'un empire-monde spécifique dans le « temps court » de son existence.

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2. « Tout empire-monde périra » [6]

Les Indes britanniques (British Raj) constituent le dernier empire-monde révolu dans cette région. L’idée d’un empire-monde constitué par l’Empire des Indes peut apparaître discutable puisqu’il s’inscrit de facto dans une structure de taille supérieure : l’Empire britannique. Il n’est donc réellement ni monoscalaire ni monocentrique. Toutefois, la logique spatiale du quasi-continent est bien plus liée à des événements locaux qu’à l’appartenance à un système plus vaste, et l’on peut y voir une évolution qui reprend la quasi-totalité des principes géohistoriques proposés par C. Grataloup.

L’English East India Company est fondée en 1600, mais on relie plutôt l’arrivée des Britanniques à l’acquisition de Madras (actuelle Chennai) en 1639. Madras devient le point de départ de la conquête, non programmée, du futur empire et accueille le siège du gouvernement de la Company pour toute la région. Des comptoirs sont installés le long des côtes. En 1772, la Company décide de transférer le siège du gouverneur à Calcutta (actuelle Kolkata). Il s’agit là d’un changement de centralité assez typique, application du « modèle de Sapporo ». La Company n’est encore qu’un prétendant à la succession de l’Empire moghol décadent, mais son territoire s’est étendu à l’embouchure du Gange et ses intérêts se développent dans le Nord. Déplacer son siège à Calcutta, c’est le mettre plus près du front (« principe de Constantinople »).
Durant le XIXe siècle, l'Empire des Indes britanniques s’étend par le biais d'alliances, d'acquisitions mais aussi de conflits. Le quasi-continent est bientôt unifié sous la couronne d'Angleterre et la reine devient Impératrice des Indes en 1877. Avec la « pacification » [7] du quasi-continent, l'emplacement de Calcutta n'est plus optimal. En 1911, les Britanniques décident de changer de capitale pour ce nouvel espace dominé et choisissent Delhi, plus centrale que Calcutta, mais aussi plus près des territoires potentiellement dangereux du nord-ouest (l'Afghanistan, la Chine). Toutefois, l’abandon de Calcutta pour Delhi est déjà la marque de la future indépendance. La position de tête de pont de Calcutta, marque de la dépendance de l’Inde vis-à-vis du Royaume-Uni, est délaissée au profit d’une situation plus centrale : la capitale recentrée constitue finalement un premier pas vers l’autonomie. D’ailleurs, Delhi est restée la capitale à l’Indépendance. Mais c’est peut être tout autant pour son rôle de contrôle vis-à-vis de la principale entrée en Inde, la passe de Kyber [8] au nord-ouest (« principe de Constantinople »), que pour sa position centrale.

Figure 7 - L'Empire-monde des Indes britanniques

Lorsque le quasi-continent reprend son indépendance en 1947, l'empire-monde se désintègre par sa périphérie : Pakistan à l'ouest et à l'est ; Népal, Bhoutan, Sikkim au nord ; Ceylan (qui deviendra Sri Lanka en 1972) au sud. L'Inde nouvellement créée conserve malgré tout environ 75 % de la surface de l'Empire britannique des Indes, mais doit faire face à de nombreuses velléités sécessionnistes au nord (problème récurrent du Cachemire), au sud (mouvement dravidien) et à l'est (territoires du Nord-Est). De plus le nouvel État, moins vaste que l’Empire britannique des Indes, est beaucoup plus homogène politiquement : les États princiers, conservés par les Britanniques, disparaissent dès les premières années de l’Indépendance.


Conclusion

Il semble donc que la modélisation de C. Grataloup par sa prise en compte des contraintes spatiales fonctionne bien pour expliquer l'organisation dans l'espace et le temps des grands systèmes géopolitiques du quasi-continent indien. Elle ne permet bien sûr pas de prédire l'évolution du système spatial actuel dans le sous-continent, en tension entre l'espace central de l'Union indienne et les périphéries fractionnées et instables. Entre empire-monde et polycentrisme, c'est le second qui tend à l'emporter, "multipliant l'autonomie des niveaux de l'échelle géographique et la fluidité des configurations" (Grataloup, 1995).

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Notes

[1] Les auteurs remercient Christian Grataloup et François Durand-Dastès pour leurs suggestions à partir de la lecture de la première version de cet article.

[2] La référence à l’Inde faite par C. Grataloup est très certainement le fruit de discussions avec F. Durand-Dastès, car tous deux étaient collègues à Paris 7 et membres du groupe Dupont. Cependant, ni l'un ni l'autre ne semblent avoir pris le temps de poser leurs idées sur le papier. C. Grataloup évoque à nouveau l’application de son modèle au monde indien en 2004 (Grataloup, 2004), mais sans la développer davantage.

[3] Raja est le terme sanskrit qui signifie roi, ils ont d’ailleurs la même origine indo-européenne. Le terme est utilisé largement en Asie du Sud et au-delà. Lorsque le raja a plusieurs royaumes, on parle alors de Maharaja (grand roi), qui serait l’équivalent d’empereur.

[4] Tamerlan, chef de guerre turco-mongol, profita de la déliquescence du sultanat pour franchir l’Indus et mener un raid dévastateur jusqu’à Delhi.

[5] Sastri détaille la montée de l’empire Chola (Sastri, 1975 : 157- 187). Voir aussi Stein (1980).

[6] Grataloup (1996).

[7] On parle souvent de la pax britannica pour décrire la pacification opérée par les Anglais, c'est-à-dire la fin des guerres internes. Néanmoins, les historiens critiquent ce terme : la paix britannique résulte de la violence britannique exercée sur le territoire (de nombreuses révoltes ont été réprimées dans le sang).

[8] La passe de Kyber ou de Khaïber est un défilé reliant la vallée de Kaboul (Afghanistan) à Peshawar (Pakistan). C’est une voie d’invasion depuis l’Antiquité.

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Pour compléter

Ressources bibliographiques :
  • Brunet, Roger, (1980), « La composition des modèles dans l’analyse spatiale », L’Espace Géographique, n°4.
  • Delage, Rémy, (2006), « L’Inde à l’épreuve du multiculturalisme : contexte et perspectives géographiques », Géographie et cultures, n°58, pp. 19-32.
  • Durand-Dastès, François, Mutin, Georges (1995), Géographie universelle, tome 8 : Afrique du Nord, Monde Indien, Belin/GIP RECLUS, Paris/ Montpellier, 480 p.
  • Grataloup, Christian, (1996), Lieux d’Histoire, essai de géohistoire systématique, coll. Espaces modes d’emploi, GIP RECLUS, Montpellier, 200 p.
  • Grataloup, Christian, (2004), « Quatre moments, trois démarches, deux dimensions, une logique : Constantinople au collège. », EspacesTemps.net.
  • Grataloup, Christian, (2015), Introduction à la géohistoire, Armand Colin, collection Cursus, 224 p.
  • Meyer, Eric Paul, (2007), « Préoccupations de l’Inde », Le Monde diplomatique, avril, p. 14.   
  • Raychaudhuri, Tapan, Habib, Irfan, (1982), The Cambridge economic history of India, vol. 1: c. 1200 – c. 1750, Cambridge University Press (réédité en Inde en 2004 par Orient Longman, 543 p.).
  • Reynaud, Alain, (1992), Une géohistoire. La Chine des Printemps et des Automnes, Reclus, collection Géographiques, 220 p.
  • Sastri, K.A.Nilakanta, (2000, 1ère éd. 1955), A history of South India, Oxford University Press, New Delhi, 481p.
  • Schwartzberg, Joseph E., (1978), A Historical Atlas of South Asia, University of Chicago Press, 352 p.
  • Spate, Oskar H. K., (1954), India and Pakistan. A general and regional geography, Methuen & Co., Londres, 827 p.
  • Stein, Burton, (1980, 1994 pour l’édition paperback indienne), Peasant state and society in medieval South India, Oxford University Press, Oxford / New Delhi, 533 p.
  • Tirtha, Ranjit, (2002, 1ère édition 1996), Geography of India, Rawat publications, Jaipur, 437 p.
     

Sébastien OLIVEAU,
Maître de conférences à l’Université d’Aix-Marseille,
Université de Nice Sophia Antipolis, Université d’Avignon, Université d’Aix Marseille, CNRS, UMR ESPACE 7300,
sebastien.oliveau@univ-amu.fr
,

Anne BUISSON,
Professeure au cégep Bois-de-Boulogne, Montréal (Canada)
,
annedbuisson@gmail.com,

 

Conception et réalisation de la page web : Marie-Christine Doceul,
pour Géoconfluences, le 19 mars 2015

Pour citer cet article :  

Sébastien Oliveau et Anne Buisson, « Le quasi-continent indien à l'épreuve du modèle de l'empire-monde », Géoconfluences, mars 2015.
http://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/dossiers-regionaux/le-monde-indien-populations-et-espaces/corpus-documentaire/le-quasi-continent-indien-a-lepreuve-du-modele-de-lempire-monde