Hiérarchie urbaine
La hiérarchie urbaine décrite par la loi rang-taille (de Zipf), ou par la théorie des lieux centraux fut longtemps perçue comme une forme particulièrement stable et universelle de l'organisation du peuplement et des activités sur un territoire.
Aujourd'hui, dans un contexte de mondialisation, au sommet de la hiérarchie des métropoles, des villes comme New York, Londres, Francfort, Sydney, Tokyo, etc., ont des niveaux de déterritorialisation tels qu'elles fonctionnent en quasi-apesanteur. Loin d'être rivales, elles s'inscrivent dans un même réseau planétaire qui transcende les frontières et ronge la souveraineté de leurs États respectifs. Le volume des échanges entre ces métropoles a énormément augmenté de telle sorte qu'émerge alors "la possibilité d’un lien systémique autre que la compétition - sorte de système urbain avec des points d’appui internationaux" (S. Sassen)
Voir dans le dossier De villes en métropoles, la page "corpus documentaire" : Des villes en compétition : quelle place pour la culture ?
Sur le même thème, voir le glossaire De villes en métropoles
Mise à jour : octobre 2003