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Un numéro de "Territoire en mouvement" consacré à la Guyane française, au carrefour des programmes scolaires

Publié le 16/02/2018

Illustration : embarcations à Saint-Georges-de-l'Oyapock, prêtes à traverser le fleuve en direction du Brésil. Cliché de P. Blancodini, Géoconfluences, 2002 (2010).

La revue Territoires en mouvement a publié en décembre 2017 un numéro consacré à la Guyane française. Les thématiques abordées, développement durable, ressources forestières, forêt amazonienne, migrations, habitat spontané, sont à l'intersection de tous les programmes scolaires, du cycle 3 jusqu'à la terminale : Habiter un espace de faible densité (6e), Le changement global et ses principaux effets géographiques régionaux (5e), Les mobilités humaines transnationales (4e), Les territoires ultramarins français (3e), Du développement au développement durable (2nde), et enfin tous les chapitres consacrés aux milieux en France, aux territoires ultramarins et à l'insertion de la France dans la mondialisation, dans les classes de 1ère et terminale générale et technologique.

Sommaire
  • Catherine Aubertin et Suzanne Pons, Politiques de développement durable en Guyane : souveraineté sur les ressources forestières.
    Comment des normes environnementales internationales, pensées pour être appliquées par des États souverains (convention sur la diversité biologique, convention sur les changements climatiques), peuvent-elles être mises en œuvre à l'échelle d'un territoire ultramarin français ? L'article explore les voies originales empruntées par la Guyane, à partir de son expérience liée au Parc amazonien de Guyane.
  • Rémy Louis Budoc, Quelle place pour la Forêt amazonienne dans le développement territorial guyanais ? 
    Le potentiel forestier de l'Amazonie guyanaise est gigantesque et mal connu, ce qui donne à la France et à la collectivité de Guyane une responsabilité majeure dans la préservation des écosystèmes. Mais la forêt est aussi au centre d'un jeu d'acteurs dont les intérêts sont antagonistes (États riverains, sociétés minières privées, communautés locales, etc.) et dont il faut tenir compte pour mettre en place une gestion efficace. 
  • Stéphane Granger, Migrations et continentalisation en Guyane, Conséquences politiques et environnementales.
    La Guyane, qui s'est longtemps pensée comme un isolat, est incitée à repenser son identité au regard des flux illicites qui la relient au continent, en particulier ceux qui prolongent le front aurifères, accompagné d'activités informelles et de menaces environnementales. Malgré les réticences, on assiste peut-être à une forme de continentalisation de la Guyane, c'est-à-dire à sa réarticulation (pas nécessairement acceptée par tous) au continent sud-américain.
  • Renaud Colombier, Bérangère Deluc, Virginie Rachmuhl et Clarisse Piantoni, Relever le défi de l’habitat spontané en Guyane. Une expérimentation à Saint-Laurent-du-Maroni
    Dans un contexte de pénurie de logements, particulièrement forte à Saint-Laurent-du-Maroni, l'extension de l'habitat spontané apparaît comme une réponse et une adaptation des populations mal-logées. Elle est le résultat d'un processus complexe de négociations et de compromis entre différents acteurs. Il faut en tenir compte pour chercher des solutions à une situation existant « de fait ».

 

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