Le défi démographique russe

Publié le 27/09/2007
Auteur(s) : Sylviane Tabarly, professeure agrégée de géographie, responsable éditoriale de Géoconfluences de 2002 à 2012 - Dgesco et École normale supérieure de Lyon

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Population, démographie et santé : état des lieux d'une situation de crise

Les perspectives économiques de la Fédération de Russie sont partiellement hypothéquées par la dégradation de sa situation démographique. Les résultats officiels du dernier recensement général de la population (octobre 2002) indiquaient une population totale de 145,2 millions d'habitants alors qu'elle s'élevait à 147 millions d'habitants dans les frontières de l'actuelle Russie en 1989 et à 148,3 millions en 1992, année du point d'infléchissement de la courbe de population. Selon le Goskomstat (GKS, service statistique de la Fédération de Russie), la Russie comptait 142,4 millions d‘habitants début 2006, elle a donc perdu environ 6 millions d'habitants en une quinzaine d'années. La densité moyenne, peu élevée, s'établit à 8,5 hab/km².

Or, le solde migratoire est positif de longue date et il s'élevait à + 107 432 individus en 2005 selon le GKS. C'est donc le solde naturel qui est largement responsable du déclin démographique russe. Les démographes estiment que l'allongement de l'espérance de vie s'est arrêté en Russie dans les années 1960, parallèlement à la détérioration des indicateurs de santé (mortalité infantile par exemple). En 2005, on comptait 16,1 décès contre 10,4 naissances /1 000 habitants et l'indice synthétique de fécondité, de 1,3 enfant par femme, est très insuffisant pour assurer le simple remplacement des générations.

Russie, Caucase et Asie centrale : des évolutions démographiques contrastées

D'après : Université de Leicester, département de Géographie www.geog.le.ac.uk/russianheartland

Population russe : évolution et projections, 1960 à 2050

Les difficultés des années de transition ont mis à mal l'ensemble des dispositifs sociaux dont bénéficiaient les Russes dans le système soviétique précédent. Les dépenses publiques de santé ne sont que de 3,8% du PIB (5,3 en ajoutant le secteur privé de la santé contre 7,2 et 9,5 en France).

Dans les années 1990, la chute du niveau de vie, les difficultés de logement et l'incertitude sur l'avenir ont alimenté l'effondrement de la natalité. Parallèlement le haut niveau de morbidité est entretenu par l'alcoolisme, les suicides ainsi que par la dégradation de la situation environnementale (qualité des eaux notamment). On a vu réapparaître des affections telles que la diphtérie et la tuberculose, pathologie opportuniste du VIH/sida. Ce dernier est en forte croissance et sa diffusion est favorisée par la prostitution, la drogue et la situation sanitaire dans les prisons russes où 40 000 prisonniers seraient séropositifs. L'emprise de l'alcool, en particulier de la vodka, est un véritable fléau : la consommation d'alcool pur par habitant, de 14,5 litres par an en Russie, est la plus élevée dans le monde. La surmortalité se traduit par un inquiétant recul de l'espérance de vie, surtout chez les hommes, pour qui elle est passée de 64 ans (77 ans en France) en 1990 à 59 ans en 2003. Pour les femmes, l'espérance de vie s'établit à 72,4 ans (83 ans en France).

Le VIH/sida en Russie, une analyse du Conseil de l'Europe

"La Fédération de Russie compte le plus grand nombre de personnes contaminées par le VIH dans la région, estimé à 860 000 (fourchette : 420 000 – 1,4 millions). Le tableau n'est pas homogène ; nettement plus de la moitié des cas signalés de contamination par le VIH concerne 10 régions seulement sur les 89 que compte le pays. La plupart des toxicomanes, en Russie, sont des hommes. La proportion des femmes dans les nouveaux cas de VIH est cependant en augmentation rapide : un nouveau cas sur quatre en 2001 ; un an plus tard, un cas sur trois. Cette tendance est particulièrement visible dans les régions de la Russie où l'épidémie est la plus ancienne, ce qui suggère un rôle accru des rapports sexuels dans la transmission. Entre 1998 et 2002, le taux de contamination par le VIH chez les femmes enceintes est passé de moins de 0,01% à 0,1%, soit une multiplication par dix. À Saint-Pétersbourg, cependant, la séroprévalence du VIH est passée de 0,013% en 1998 à 1,3% en 2002, soit une multiplication par cent. (...)

L'expansion du VIH/sida pourrait avoir des effets catastrophiques sur l'économie de la Fédération de Russie en altérant brutalement la structure démographique. La croissance du produit intérieur brut pourrait baisser de 1% du fait de l'augmentation du taux de mortalité de la population active, tandis que les dépenses de santé pour les personnes atteintes du sida pourraient absorber jusqu'à 3% du PIB."

La façon dont l'expansion du VIH/sida va se poursuivre va peser sur les scénarios de prospective démographique actuels. La population actuelle, de quelque 144 millions d'habitants, pourrait tomber, d'ici 2045, à 100 millions dans un scénario épidémique moyen et à 97 millions selon le scénario le plus pessimiste. En l'absence de cette maladie, la projection serait de 117 millions d'individu."

 

La Banque mondiale estime que l'ensemble des maux qui affectent la population et la démographie russes devrait amputer son PIB d'environ 10% d'ici 2010.

La résolution de la crise démographique est donc devenue une des priorités du gouvernement russe. Dans son allocution devant l'Assemblée Fédérale de la Fédération de Russie, le 10 mai 2006, V. Poutine a annoncé un certain nombre de mesures natalistes : adoption d'un programme de soutien aux familles nombreuses, diverses aides financières destinées à encourager les naissances et à rénover les maternités, etc. Mais, selon Alain Blum [voir les sources, infra] "alors que la baisse de la population de la Russie est autant due à la hausse continue de la mortalité, qui atteint aujourd'hui un niveau considérable, qu'à la baisse de la fécondité, les seules mesures d'importance prises concernent cette dernière. La mesure phare est en effet le "materinskij kapital", littéralement "capital maternel" (...) versé à la naissance d'un enfant dès le 2ème enfant, et placée sur un fond spécial."

D'autre part, ayant pris conscience de la fragilisation de l'état sanitaire de la population, les pouvoirs publics s'efforcent de réintroduire de véritables politiques de santé publique et les excédents budgétaires engrangés par la Russie grâce à l'exploitation de ses ressources naturelles peuvent les y aider. L'une des priorités affichée est également la lutte contre l'alcoolisme : un ensemble de mesures a été prise à cet effet en 2004.

Mais quelle est l'attitude des autorités et de l'ensemble de la population russe à l'égard des flux migratoires, une solution possible pour redresser la situation démographique russe ?

Flux et politiques migratoires

Le solde des migrations internationales est positif pour la Russie. Dans un premier temps, cet excédent s'est amplifié au cours des années 1990, alimenté par le retour des russes "pieds rouges" vivant dans l'"étranger proche", dans les pays de la CEI. Mais l'apport migratoire s'effrite ensuite du fait de l'émigration de Russes vers l'étranger, en particulier vers l'Union européenne. Cette émigration est, pour une bonne part, féminine, les jeunes femmes espérant trouver une autre vie dans les pays occidentaux et n'hésitant pas, pour ce faire, à passer par des agences matrimoniales.

Soldes migratoires et naturel, évolution de 1980 à 2002

Les flux migratoires intra- et inter-régionaux, l'immigration : évolution de 1991 à 2001

Un exemple d'évolution de la structure par âge, la Russie du Nord. Comparaison 1989 et 2001

Soldes migratoires des populations russes entre la Russie et les 14 autres pays de l'ex-URSS. Cumul de 1989 à 2002

Le déclin démographique pose donc le problème de l'opportunité d'une politique d'immigration volontariste en Russie. Les démographes alertent depuis des années l'opinion sur la nécessité d'encourager l'immigration pour compenser le fort déficit démographique. Anatoli Vichnevski, directeur du centre de démographie et d'écologie humaine à l'Académie des sciences de Russie, estime que son pays ne pourra combler le déficit de sa population que grâce à l'immigration (cf. Futuribles, n° 322, 2006).

Mais le pouvoir compte surtout sur le retour des russes de la diaspora et Vladimir Poutine a réaffirmé son désir d'une immigration de travail choisie. Dans une interview accordée au journal Rousskaïa Mysl, le 23 novembre 2006, il a ainsi déclaré : "Notre but est d'améliorer radicalement notre législation dans ce domaine afin d'ouvrir le débat sur l'immigration et d'en favoriser la légalité. Nous nous concentrons particulièrement sur l'intégration de travailleurs étrangers qui s'adapteraient à la société russe, en se basant sur l'obéissance aux lois et sur le respect de nos traditions et de nos coutumes tant culturelles, qu'historiques et religieuses".

Un arsenal de décrets, lois et règlements encadrent l'immigration en Russie

C'est essentiellement au Service Fédéral des Migrations de Russie (en russe FMS, Federalnaïa Migratsionnaïa Sloujba) qu'est confiée la tâche de gérer les migrants réguliers et de juguler l'immigration irrégulière.

  • La Loi "sur le statut des citoyens étrangers de 2002 place la politique migratoire sous le signe des impératifs de sécurité et de la lutte anti-terroriste.
  • Le 15 novembre 2005, décret du gouvernement fixant la "part acceptable de travailleurs étrangers (..) dans la sphère du commerce de détail sur le territoire de la Fédération de Russie".
  • 22 juin 2006, décret présidentiel n°637 qui prévoit un nouveau programme d'aides au retour pour la diaspora russe (entré en vigueur en janvier 2007) : il est prévu une procédure allégée pour recevoir une carte de séjour (vid na jitelstvo) et une autorisation de travail, ainsi que des aides au déménagement.
  • Le 18 juillet 2006, loi fédérale n° 109 "sur le recensement des immigrés" et loi fédérale n° 110 rénovée sur le statut juridique des étrangers en Russie, adoptée et promulguée en même temps que la précédente ; elle amende la loi de 2002.

Ces deux lois devaient à la fois faciliter le séjour des migrants et favoriser une meilleure comptabilisation de ceux-ci. On peut penser qu'il s'agit, pour les autorités russes, de faire "sortir à la lumière" l'immigration illégale. Les migrants n'auraient pas de raison de se cacher si l'inscription sur le registre des migrations n'était que déclarative et ne pouvait leur être refusée. Mais, comme pour toute législation de ce type, surtout sous un régime encore largement autoritaire et quelque peu imprévisible, on peut s'attendre à une large sous-déclaration.

  • 30 décembre 2006, loi sur les marchés, qui prévoit qu'à partir du 15 janvier 2007 le nombre d'étrangers travaillant sur les marchés doit être en concordance avec le décret du gouvernement de 2005.

Comme ailleurs, cette politique se trouve à l'épreuve des faits. D'une part, l'immigration tend à se ralentir et la diaspora russe ne peut être réellement considérée comme un réservoir migratoire. Environ 12% des Russes de la diaspora sont revenus dans la mère patrie. L'effectif des "pieds-rouges" de cette diaspora dans les pays issus de l'éclatement de l'Union soviétique, de 25,2 millions à l'origine, ne sont plus que 18,2 millions en 2006, principalement par intégration et assimilation dans leurs pays d'accueil.

La Russie se trouve donc confrontée aux mêmes difficultés que d'autres pays en déclin démographique, demandeurs de main d'œuvre, mais peu disposés à accueillir et à intégrer l'étranger : l'immigration légale diminue alors que les flux clandestins et les migrations circulaires de court terme augmentent.

Les mouvements migratoires internes sont aujourd'hui, globalement, des flux provenant du nord et de l'est de la Russie en direction de l'ouest et du sud.

En effet, la planification de l'ère soviétique avait peuplé et développé la périphérie de manière administrée et autoritaire pour peupler les régions peu attractives de Sibérie, du "Grand Nord" ou pour accroître la proportion de russes sur certains territoires dans des objectifs géopolitiques et stratégiques. La mobilité des individus largement de politiques coercitives dérivées du stalinisme (goulag) et de politiques volontaristes d'incitation au peuplement (primes, avantages divers tels que bons de vacances, départ plus précoce à la retraite, etc.). Les habitants de la plupart de ces régions venus en pionniers, plus ou moins abandonnés à eux-mêmes et confrontés à partir des années 1990 aux difficultés de la vie quotidienne (approvisionnements, déplacements, etc.), à l'absence d'un confort minimal dans des milieux hostiles, ont été tentés de retourner vers des régions plus amènes. La population de l'Extrême-Orient russe est ainsi passée de 8 millions d'habitants en 1992 à 7 millions en 2001. Ces départs n'ont pas été compensés par une immigration chinoise, souvent exagérée par les médias russes. Si, bon an, mal an, entre 200 000 et 400 000 chinois vivent en Russie, il s'agit rarement d'installations permanentes mais plutôt de travail saisonnier ou de navettes commerciales.

Ainsi, certaines régions de Sibérie et du nord de la Russie européenne (Nenets, Arkhangelsk, presqu'île de Kola), ont perdu plus de 20% de leur population depuis 1989. On relève des cas extrêmes : Magadan et Chukotka ont perdu respectivement 53% et 67% de leur population sur cette période. Au total, environ 70% de l'espace russe serait aujourd'hui un espace d'émigration.

La liberté d'installation dans les villes les plus attractives reste entravée aujourd'hui par diverses barrières administratives, comme le propiska, sorte de visa intérieur nécessaire à l'obtention d'un certificat de résidence. Alors que la Constitution prévoit explicitement la suppression de toute entrave à la liberté de résidence, Moscou et de nombreuses autres grandes villes ont obtenu le maintien du principe d'un enregistrement administratif nécessaire pour y résider. Au demeurant, les flux migratoires, qu'ils soient internes ou externes, convergent vers les mêmes régions dont ils contribuent à renforcer le poids démographique. Ce sont les grands centres urbains d'Europe qui offrent du travail et des conditions de vie plus attractives : Saint Petersbourg, Rostov-sur-le-Don (Rostov-na-Donu) et Volgograd et on estime qu'environ la moitié des migrants s'établissent à Moscou ou dans l'oblast de Moscou. Les riches régions agricoles du sud, comme celle de Krasnodar, des régions du centre européen et de l'axe de la Volga bénéficient aussi des mouvements migratoires. Les immigrants provenant des autres pays de la CEI se fixent souvent à proximité des frontières du pays qu'ils ont quitté, en particulier le long des frontières avec les États du Caucase et avec le Kazakhstan.

Des mobilités à l'origine de tensions sociales et politiques

Certes, la population russe est déjà très diverse puisqu'elle se compose de 134 "nationalités" (Tatars, Ukrainiens, Tchouvaches, Bachkires, Tchétchènes, etc.). Mais les Russes se montrent très réticents à une ouverture qui risquerait de modifier plus largement les équilibres ethniques.

Dans les régions méridionales arrivent de nombreux immigrants illégaux en provenance d'Afghanistan, d'Iran et d'Irak qui cristallisent, comme les chinois de l'Extrême-Orient russe, les réactions de rejet consécutives aux habituels amalgames avec les activités criminelles, le trafic de drogue, le risque de "terrorisme", etc. La présence de ces populations non-russes s'accompagne de la multiplication d'incidents racistes, dont le degré de violence aboutit, dans certains cas, à des assassinats. Des faits inquiétants font apparaître des tensions et des actes au caractère raciste indéniable qui pourraient contribuer à aggraver la situation des droits de l'Homme dans le pays. Or, les auteurs et les manifestations de ces violences bénéficient d'un large degré d'impunité. Les ressortissants d'Asie centrale, de Chine ou du Caucase, sont parmi les premières victimes des violences racistes, à côté des Roms ou des étudiants étrangers venus d'Afrique et d'Asie.

Les conseils aux voyageurs de l'Ambassade de France en Russie. Rubrique "Xénophobie"

"De violentes agressions xénophobes, pouvant entraîner la mort, sont en nette recrudescence au cours de ces derniers mois, à Moscou, Saint-Petersbourg mais également en régions. Ils visent particulièrement les Africains mais tout ressortissant étranger identifié comme non russe peut être victime de comportements xénophobes. Plusieurs milliers de Skinheads seraient actifs en Russie, principalement à Saint-Petersbourg et les principales grandes villes sont confrontées à la multiplication d'actes xénophobes dirigés contre des minorités ethniques."

Une analyse du Conseil de l'Europe

"Selon le monitoring effectué par le centre "Sova"*, il y a eu au moins 520 attaques racistes, dont 54 mortelles en 2006 et 100 agressions dont 17 mortelles depuis le début de 2007. Les victimes ne peuvent chercher la protection de la police (elle aussi dénoncée pour des discriminations ou des violences raciales), ni celle de la justice, souvent singulièrement clémente avec les auteurs d'attaques racistes qui sont rarement considérés comme tels.

Les migrants se heurtent par ailleurs à de nombreuses difficultés dans la vie quotidienne, en raison d'une atmosphère générale d'hostilité, portée notamment par les médias et certains partis politiques. De manière assez classique, les migrants sont les boucs émissaires accusés tour à tour de l'augmentation de la criminalité, du trafic de drogue, de perversion de la population russe, d'être une menace pour la santé de la population locale de vivre aux crochets de la population locale - mendicité- ou au contraire de vivre bien quand celle-ci connaît des difficultés. Les migrants se heurtent à de nombreuses difficultés pour trouver un logement, les petites annonces "réservées aux russes" ou "noirs s'abstenir" sont légion."

Annexe

Sources principales et compléments

  • Université de Leicester, département de Géographie
  • plusieurs documents en .pdf et toute une série de cartes datées 2002 en général pour les plus récentes : www.geog.le.ac.uk/russianheartland/GeneralMaps/index.html
    • Jessica Griffith Prendergrast - The Regional Consequences of Russia's Demographic Crisis - Working Paper No. 3, juillet 2004
    • Un rapport documenté de la Banque mondiale (septembre 2007) : "From red to gray - The “Third Transition” of Aging Populations in Eastern Europe and the former Soviet Union" :http://go.worldbank.org/O0Q06F6QK0
    • Centre d'études des mondes russe, caucasien et centre-européen (CERCEC) : http://cercec.ehess.fr
    • CERI / Sciences Po, Alexandre Verkhovski - "Religion et "idée nationale" dans la Russie de Poutine", Les Cahiers Russie - 2006 : www.ceri-sciencespo.com/publica/cahier_russie/cahier_3.pdf
    • Entretien avec Alain Blum, Directeur de recherches à l'Institut national d'Études démographique et à l'EHESS (CERCEC) - "Poutine face à la crise démographique russe, Comment sortir de la crise ?" - Le mensuel de l'Université, n° 15, mai 2007 : www.lemensuel.net/Poutine-face-a-la-crise.html
    • Articles de Marie Jego pour le quotidien Le Monde dont "La dévastation démographique russe", Le Monde, 2 septembre 2006
    • Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), document de travail 10568 du 3 juin 2005 - Respect des obligations et engagements de la Fédération de Russie : http://assembly.coe.int/mainf.asp?Link=/documents/workingdocs/doc05/fdoc10568.htm
    • Par la rubrique Russie de la Fédération Internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) : Rapport du "Migrations en Russie. Populations fragilisées, premières victimes des crises politiques externes et internes" résultat d'une mission conjointe de la FIDH et de l'association russe "Assistance Civique" effectuée à Moscou en mars 2007 : www.fidh.org/spip.php?article4274

Pour prolonger, autres ressources en ligne

  • Démographie de la Russie et de son empire, site réalisé par Alexandre Avdeev (Centre d'études démographiques à la Faculté d'économie Université d'État de Moscou) et Alain Blum (Institut national d'études démographique, Paris) : http://dmo.econ.msu.ru/demogrus
  • Le Goskomstat (GKS, service statistique de la Fédération de Russie) vous pouvez consulter le catalogue des publications et passer commande des éditions et des données.

 

 

Conception, synthèse documentaire et mise en page web : Sylviane Tabarly


Mise à jour :   27-09-2007

 

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Pour citer cet article :  

Sylviane Tabarly, « Le défi démographique russe », Géoconfluences, septembre 2007.
https://geoconfluences.ens-lyon.fr/doc/etpays/Russie/RussieDoc6.htm