Migrations et frontières
Les migrations internationales impliquent le franchissement des frontières politiques mais, contrairement aux mobilités transfrontalières, elles sont définitives ou, au moins, de long terme. Elles s'inscrivent plus ou moins durablement dans le temps et l'espace : plus qu’un simple acte de passage de frontières, c'est un long processus qui affecte les vies des personnes impliquées.
Les flux migratoires, qui incluent les mouvements de réfugiés, les personnes déplacées et les migrants économiques, peuvent être un facteur important d’érosion des frontières traditionnelles. Même ceux qui ne migrent pas sont affectés par ces mouvements de population à l’intérieur ou à l’extérieur de leurs communautés et par les changements qui en résultent. Le paradoxe contemporain est qu'il n'y a jamais eu autant de complexité dans le contrôle migratoire que depuis que les frontières ont été « érodées » par les tendances lourdes de la mondialisation.
(ST) 2005. Dernière modification (JBB) février 2023.
Pour compléter avec Géoconfluences
- Fahad Idaroussi Tsimanda, « Migrer pour un bidonville. La vulnérabilité socio-économique des migrants comoriens à Mayotte », Géoconfluences, janvier 2023.
- Ninon Briot, Florence Nussbaum et Franck Ollivon, « Cartographier les remises : pas de frontières pour les devises ? », Géoconfluences, décembre 2020.
- David Lagarde, « Comment cartographier les circulations migratoires ? Quelques pistes de réflexions à partir du cas des exilés syriens », Géoconfluences, novembre 2020.
- Nicolas Lambert, « Les damnés de la mer », carte à la une de Géoconfluences, décembre 2015.