Transition paysagère
La transition paysagère est définie par Vincent Clément comme une « phase de l'évolution des paysages qui part d'une certaine situation caractérisée par des processus d'humanisation dominants dans le cadre d'un système spatial déterminé et qui aboutit à d'autres processus d'humanisation dominants, correspondant à un autre système spatial. Aux deux extrémités d'une transition paysagère, il y a une situation de concordance entre l'humanisation et la spatialisation. [...] Contrairement aux "crises paysagères", une transition paysagère s'inscrit sur la longue durée, généralement plus d'un siècle. » Dans le contexte actuel des changements globaux et de la mise en œuvre du développement durable, la transition énergétique amorcée dans plusieurs États ainsi que les évolutions des modes de production agricoles ou forestiers entraîneront sans doute une nouvelle transition paysagère.
>>> Voir aussi : transition
(ST) février 2003. Dernière modification (LF) en mai 2021.
Source
- Vincent Clément, Pays et paysages de vieille Castille (XI-XXe s.), thèse de doctorat, 1997.
Pour compléter
- Marylise Cottet, « Notion en débat : paysage », Géoconfluences, octobre 2019. Avec les contributions de Malou Allagnat, Émilie Genelot et Julien Rodriguez.
Liens externes
- Sébastien Nageleisen, Baptiste Hautdidier, Laurent Couderchet et Zoé Ginter, « Ce que les transitions forestières font à l’expérience paysagère », Projets de paysage, n° 22, 2020.
- Denis Mathis, Anne Hecker, Jean-Pierre Husson et Kamila Bensaadi, « De la défiance à la réconciliation : itinéraire des constructions urbaines et rivulaires des villes du Sillon lorrain (Nancy, Metz, Thionville) », Projets de paysage, n° 20, 2019.