Liste des résultats
Il y a 748 résultat(s) correspondant à vos critères de recherche.
Mares au diable et marais ensorcelés
par Bertrand Sajaloli,
publié le 25/10/2016
L'article fixe les éléments caractéristiques des peurs irrationnelles et des pratiques magiques en Brenne et en Sologne, à partir de textes pour la plupart issus du XIXe siècle. Puis il évoque les mares-lavoirs et la divination du linge, avant de proposer une rapide grille d’interprétation du sacré lié à l’humide.
Sites sacrés et chemins de pèlerinage dans la région montagneuse de Kii (Japon)
par Sylvie Guichard-Anguis,
publié le 21/10/2016
Dans les montagnes de la péninsule de Kii au Japon, les croyances religieuses se sont progressivement superposées et s’allient aux caractéristiques des milieux naturels. Depuis la mise en place des pèlerinages, il y a environ mille ans, les paysages de la péninsule de Kii n’ont cessé d’évoluer de même que le rapport à ces cultes et religions. Classée en tant que paysages culturels de montagnes sacrées en 2004 par l’Unesco, cette culture vivante pose le problème de
Le syncrétisme à Xochimilco : entre cosmogonie indigène et religion catholique
par Clauzel, Céline, Vega Valentina,
publié le 21/10/2016
Xochimilco près de Mexico témoigne par ses paysages du syncrétisme des religions préhispaniques et du catholicisme. Ce syncrétisme se retrouve dans des figures comme la vierge de Guadalupe, ou dans les paysages de chinampas, mosaïques de parcelles maraîchères irriguées dont l'origine est antérieure à la colonisation. Ces parcelles servaient à la culture de fleurs destinées aux cérémonies religieuses.
Génies de l’eau et protection des zones humides en pays dogon (Mali)
par Bertrand Sajaloli,
publié le 19/10/2016
Les pratiques rituelles animistes des Dogons déterminent un calendrier et une gestion de l'eau propices à un usage collectif et solidaire. Ce lien entre sacré et préservation des milieux est aujourd'hui menacé d’autant plus que le pays dogon est en proie aujourd’hui menacé par la nouvelle donne territoriale et la diffusion de cultures religieuses qui lui sont étrangères.
Les liens entre dieux, société et nature en Inde
par Cadène, Philippe,
publié le 19/10/2016
La religion hindoue instaure un ordre qui institue des liens spécifiques entre culture et nature, organisant de façon hiérarchisée les territoires villageois et leurs relations avec la nature environnante. Mais la relation culture-nature n’est jamais brisée et les limites spatiales sont floues.
Le sabīl : marquer l’islam dans la ville par des points d’eau
par Emilie Lavie,
publié le 19/10/2016
À Khartoum, comme ailleurs au Soudan, l’eau est présente dans toute la ville, sous la forme de points d’eau gratuits : les sabil. À l’échelle fine, les sabil participent à mettre de la nature en ville ; mais ils sont surtout le lien culturel entre Allah, les défunts et les vivants. Ce micro-point de nature en ville est donc aussi le marqueur de l’islam dans les pratiques quotidiennes.
Gaïa : hypothèse scientifique, vénération néopaïenne et intrusion
par Denis Chartier,
publié le 19/10/2016
La déesse de la mythologie grecque a donné son nom à une hypothèse scientifique pensée par Lovelock dans les années 1960, selon laquelle l'ensemble des interactions entre les êtres vivants maintiendrait des conditions optimales à la vie sur Terre. Gaïa peut aussi prise pour une métaphore de la Terre-Mère et donner lieu à des cultes. C'est finalement une piste de réflexion pour penser la relation à la terre.
« Maleïwa, c’est Jésus ». Exemples de syncrétismes chez les Guajiros (Venezuela) et les Mixtèques (Mexique)
par Camille Varnier,
publié le 19/10/2016
À travers deux exemples, au Venezuela et au Mexique, les observations des cimetières et de la fête des morts montrent comment les espaces de la mort reflètent les processus sociaux de syncrétisme résultant de la confrontation entre les croyances et représentations d’origine issues de la communauté résidente et les valeurs des sociétés dominantes introduites de l’extérieur.
L’olivier dans les religions du Livre
par Stéphane Angles,
publié le 19/10/2016
Avec la vigne et le blé, l’olivier est, sans conteste, la plante domestiquée qui bénéficie de l'aura symbolique la plus grande au sein des sociétés méditerranéennes. Cet arbre, pétri de valeurs religieuses et spirituelles, imprègne les paysages locaux au point d'en être un composant fondamental.
Les religions dans les banlieues : territoires et sociétés en mutation
par Hervé Vieillard-Baron,
publié le 19/10/2016
Dans le cadre de la République laïque, les communes de banlieues apparaissent comme un laboratoire des relations entre fait religieux, société et espace. Terres de mission pour l'Église catholique dès les années 1930, terre d'accueil de migrants aux pratiques religieuses variées après 1945, elles composent aujourd'hui avec une diversité religieuse qui implique l’apparition de nouvelles pratiques cultuelles et l'ouverture de nouveaux lieux de culte.
Bois sacrés et pratiques rituelles en pays kabyè (Togo)
par Marie Daugey,
publié le 19/10/2016
Les bois sacrés du pays kabyè, dans le Nord-Est du Togo, correspondent, selon les catégories de pensée locales, à des lieux de manifestation de puissances divines. La structure de la société s'adosse à la relation cultuelle entretenue avec ces sites, et l'intervention humaine sur ces écosystèmes est également ritualisée.
Carte à la une : le monde selon... le Web of Science
par Myriam Baron, Laurent Jégou,
publié le 19/10/2016
La Carte à la une d'octobre 2016 invite à réfléchir sur la fabrique de la carte, le choix d'une projection et de la méthode de représentation par anamorphose, à partir de la production mondiale d'articles scientifiques. C'est aussi un regard sur une économie de la connaissance mondialisée et multipolarisée.
Le pluralisme religieux dans la production des villes ouest-africaines
par Maud Lasseur,
publié le 19/10/2016
La pluralité religieuse est une caractéristique majeure des villes ouest-africaines. Elle résulte d’une diversification des acteurs religieux et de modes plus complexes d’articulation du religieux et du politique. C'est la construction d'un territoire urbain approprié par des communautés et des individus qui est en jeu.
L’Église catholique, l’écologie et la protection de l’environnement : chronique d’une conversion théologique et politique
par Bertrand Sajaloli, Etienne Grésillon,
publié le 19/10/2016
Dans l’étude des rapports entre l'Église catholique, écologie et protection de l’environnement, on peut distinguer trois périodes depuis 1945. L'homme est d'abord, selon une vision anthropocentrique, considéré comme maître de la nature. Puis à partir des années 1970, l’homme devient gestionnaire et gardien de la nature. Depuis le début du XXIe s., l'Église catholique amorce un virage écologique qui la conduit à intégrer l’écologie dans sa doctrine et à s’engager dans
Lire les rapports entre humains, nature et divin dans l'exemple du catholicisme
par Etienne Grésillon, Bertrand Sajaloli,
publié le 19/10/2016
La conception de la relation entre les hommes et les autres vivants de l’écosystème dans le christianisme se construit autour de deux traditions religieuses de la nature, l’une centrée sur l’homme et l’autre sur un Dieu créateur. Le passage d’une relation à l’autre se traduit par des modifications des paysages édifiés par l'Église catholique, comme le montre l’évolution des jardins des cloîtres.