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Publié le 21/12/2012

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logo.gif  Glossaire de l'exploitation des hydrocarbures

 

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A
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B
Bitume :
Pétrole brut très lourd consistant en un mélange naturellement visqueux, principalement composé d'hydrocarbures plus lourds que le pentane, qui peut contenir des composés sulfurés et d'autres minéraux, et qui ne peut, à son état visqueux naturel, être récupéré dans un puits à un tarif commercial.


Brent et autres cours du pétrole :
Il s'agit, à l'origine, du nom d'un gisement de pétrole situé en mer du Nord. Par extension, c'est devenu le pétrole de référence pour la zone Europe-Méditerranée-Afrique. Il fait l'objet de transactions sur le marché à terme de Londres (International Petroleum Exchange / IPE) et son cours donne la tendance du jour et il est utilisé pour fixer le prix des deux tiers des pétroles bruts vendus mondialement. Cet usage serait modifié d'ici à 2003 du fait de l'épuisement progressif du gisement d'origine (380000 barils/jour en 2002). Il faudra désormais probablement parler du BFO, ou Brent Forties Oserberg. Ces trois gisements totalisent une production d'environ deux millions de barils par jour.
Aux États-Unis, le brut servant de référence pour les transactions est le West Texas Intermediate. Cependant, les prix cotés au New York Mercantile Exchange.
L'OPEP de son côté donne un prix de référence calculé à partir d'un panier de différents prix de bruts produits par ses membres.
Il faut noter que la corrélation entre ces différents prix est très forte et l'écart entre le prix du Brent, celui du WTI et le panier OPEP n'excèdent généralement pas quelques pour cent.


Brut (pétrole -) :
Le pétrole brut (Crude Oil) ou "brut" tout simplement est un pétrole tel qu'il est lorsqu'il est extrait avant d'être raffiné, transformé. C'est un mélange de pentanes et d'hydrocarbures plus lourds, généralement extraits de réservoirs géologiques. Lorsque les pentanes et les hydrocarbures lourds se trouvent dans des réservoirs de gaz naturel, ils sont appelés "condensats", comparables, dans la pratique, au brut. Les réservoirs de pétrole peuvent produire des hydrocarbures liquides plus légers tels que le propane et le butane, qui entrent dans la catégorie des gaz naturels.
Chaque gisement (champ) possède ses caractéristiques (densité, teneur en soufre, etc.). Les bruts les plus recherchés et donc les plus chers, sont les plus légers qui fournissent l'essence, le kerosène. Les bruts les plus lourds ont l'apparence du goudron.

La densité du pétrole brut est généralement mesurée en degrés, conformément à une échelle mise au point par l'Institut américain du pétrole (American Petroleum Institute / API). Le brut lourd est un pétrole situé au-dessous de 22° API, le brut moyen comme un pétrole situé entre 22 et 31° API, le brut léger désigne tout pétrole situé au-dessus de 31° API. Ces bruts "conventionnels" sont extraits par forage. Les condensats ou les gaz naturel liquéfiés (GNL) sont souvent mélangés avec des bruts plus lourds pour éviter un colmatage des pipelines.
Les bruts inférieurs à 10° API sont des bitumes, extraits de sables, de grès ou d'autres roches sédimentaires, qui nécessitent un traitement spécial visant à séparer le pétrole du sable, de l'eau et des minéraux, puis il est dilué avec du condensat.
Les pétroles de la mer du Nord, comme le Brent et l'Ekofisk, le brut nigérian (comme le Bonny Light) et d'autres pétroles africains sont des bruts légers, alors que la plus grande partie du pétrole du Moyen-Orient est de type brut lourd. Le bitume est quant à lui produit à partir des sables bitumineux du Canada et du Venezuela.


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C
Concession (contrat de -)
Le terme de concession généralement utilisé pour désigner un périmètre de d'exploration et/ou d'exploitation (également appelé bloc ?) attribué à un opérateur (une société) étranger par le gouvernement hôte pour une période définie. Le système concessionnaire, fondé sur un accord passé entre la société et le pays d'accueil, fixe les conditions des futures ventes de la production des hydrocarbures émanant de la concession : loyers, royalties, primes et taxes. Dans le cadre d'un système concessionnaire, la compagnie détient le titre de propriété des ressources produites ?? .
Les contrats de concession ont évolué considérablement depuis leur création au début des années 1900, lorsqu'ils étaient des contrats unilatéraux et que bon nombre de pays riches en ressources étaient des colonies ou des protectorats. Aujourd'hui les compagnies sont en concurrence à travers des offres, souvent associées à des primes de signature, pour obtenir la concession de ces droits.

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Consortium
Groupe de compagnies indépendantes qui unissent leurs forces pour exploiter un champ pétrolier ou gazier destiné à la production commerciale, l'une des compagnies intervenant généralement comme opérateur.

Contrat, système contractuel

Globalement, pour exploiter leurs ressources naturelles les gouvernements ont trois possibilités : créer des compagnies publiques pour l'exploration, l'exploitation et la production ; inviter des investisseurs privés à exploiter les ressources naturelles ; ou adopter une combinaison de ces deux systèmes.
S'ils font appel à des investisseurs privés étrangers, ils doivent s'inscrire dans le cadre d'un système contractuel avec une société opératrice. Un accord est passé entre l'entreprise et le gouvernement d'accueil, en vertu duquel l'entrepreneur prend à sa charge l'ensemble des coûts et des risques d'exploration et l'ensemble des coûts de développement et de production, en contrepartie d'une part stipulée de la production résultant de ses efforts. En règle générale, le pays hôte conserve le titre de propriété de toutes les réserves d'hydrocarbures ou de minéraux ??.

Différents systèmes contractuels sont envisageables : un contrat de concession, une joint-venture (JV) ou un contrat de partage de production (CPP / APP / PSA). Chaque forme de contrat présente des avantages et des inconvénients.

D
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E
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F


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G
SpacerGaz naturel (liquéfié / GNL) :
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J
SpacerSpacerJoint-venture
Investissement réalisé par un consortium de compagnies, l'une d'entre elles agissant généralement comme opérateur dans le cadre d'un accord passé avec un État hôte. La forme, indéterminée au départ, reste à clarifier. Les risques et les coûts sont partagés. Les JV sont plus rarement utilisés comme accord de base entre une compagnie pétrolière et un gouvernement hôte.
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L
SpacerLicence
Accord passé entre une compagnie de l'industrie extractive et le gouvernement d'accueil se rapportant à une zone géographique ou géologique spécifique, et les opérations minérales s'y rapportant. Aux fins des présentes consignes en matière de déclaration, le terme Licence est également utilisé pour définir un permis, une position de superficie, une zone de contrat, un bail ou un bloc.
M
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Marchés et prix :
Le prix du marché du pétrole brut est pour l'essentiel défini par un ensemble de facteurs allant de l'offre et de la demande aux tensions géopolitiques, en passant par l'action de l'Opep et des spéculateurs du marché à terme, dont la position peut exacerber toute évolution du cours. Le Brent—le pétrole brut britannique de la mer du Nord—et le brut américain du Golfe, le West Texas Intermediate (WTI) ont depuis de nombreuses années servi de qualité de référence pour la vente de la majeure partie du pétrole mondial.
Les compagnies peuvent acheter du pétrole de différentes manières : dans le cadre de contrats à long terme avec les pays producteurs, sur le marché spot ou au comptant, ou par la fourniture physique des contrats achetés sur le principal marché à terme, le New York Mercantile Exchange (Nymex). Le marché de loin le plus actif dans le domaine des transactions pétrolières internationales est le Nymex, et son cousin plus petit basé à Londres, l'International Petroleum Exchange (IPE).
Un contrat à terme permet aux parties d'acheter ou de vendre à un prix défini, pour une fourniture ultérieure. Le WTI est vendu dans la catégorie des contrats à terme de pétroles bruts « légers » et non corrosifs sur le Nymex, qui gère aussi des contrats à terme pour l'essence, le fioul, et le gaz naturel. A eux tous, ces produits sont appelés le « complexe des produits pétroliers » (petroleum complex). Les contrats à terme de Brent, de fioul (un distillat moyen utilisé dans le chauffage domestique), et de gaz naturel sont vendus sur l'IPE. En tant que marchés libres, où un grand nombre d'acheteurs et de vendeurs potentiels sont en concurrence pour obtenir les meilleurs prix, ces marchés boursiers font apparaître et établissent effectivement des prix compétitifs.
Marché à terme
Marché où sont négociés des contrats standardisés sur des opérations à échéance, contrats utilisés comme moyen de couverture et débouchant rarement sur des échanges physiques.
Marché spot
Marché au jour le jour portant sur des cargaisons. S'oppose aux contrats à terme.
N
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O
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Opérateur :
Toute compagnie pétrolière, ou individu, prenant la responsabilité de l'exploitation, du développement et de la production de découvertes de pétrole ou de gaz.

Obligations de contenu local (Local Content Requirements) :
:Lois spécifiant qu'une partie d'un produit ou une partie des embauches doivent être d'origine nationale.
P
Partage de production (APP / PSA) :
Accord de partage de production (APP) (Production-Sharing Agreement) : Accord passé entre la compagnie de prospection d'une industrie énergétique et un gouvernement hôte, selon lequel la compagnie assume les coûts et les risques associés à l'exploration et à l'exploitation de projets pétroliers ou miniers, en échange d'une part de la production. Dans certains cas, le gouvernement hôte reçoit un pourcentage inférieur à celui des compagnies, voire aucune part de la production, jusqu'à ce que la compagnie d'énergie ait amorti son investissement.
Bien souvent, les compagnies pétrolières nationales possèdent des droits exclusifs permettant de faire des concessions sous forme de contrats juridiquement contraignants avec des compagnies pétrolières étrangères, pour explorer et exploiter des parties des réserves du pays. Ces contrats font l'objet de multiples appellations, notamme nt celle d'accord de partage de production (APP) et de contrat de partage de production (CPP).
Les gouvernements attribuent généralement des blocs pétroliers à des compagnies indépendantes à travers un processus d'appel d'offres, même s'ils font souvent appel à des négociations directes.
Dans le cadre d'un APP, une compagnie étrangère, ou un consortium de compagnies, finance généralement les coûts d'exploration et risque de perdre ses investissements si elle ne trouve pas de pétrole. Les compagnies sont récompensées de cette prise de risque en recevant une part du pétrole qui est découvert et produit.
Un gouvernement peut choisir de recevoir sa rémunération de différentes manières. La méthode la plus courante consiste à percevoir une prime de signature—un paiement d'avance versé par une compagnie d'exploration lorsqu'elle accepte de développer une zone pour le pétrole. Les compagnies paient une prime de signature, qu'elles trouvent ou non ensuite du pétrole. Ces paiements sont proportionnels à la valeur escomptée du projet. Ils représentent un moyen habituel fournissant au gouvernement un bénéfice immédiat, tout en signifiant un engagement ferme de la compagnie.
En cas de découverte de pétrole, un gouvernement peut percevoir sa rémunération en conservant une partie de la production de pétrole, en recevant des taxes sur la production ou les bénéfices, ou en obtenant des redevances.
Un partenariat avec une compagnie nationale est essentiel pour les compagnies étrangères
qui souhaitent accéder aux réserves.
Une compagnie nationale moderne peut être plus qu'une copie de la structure de profit d'une grande compagnie pétrolière internationale. Elle peut se donner des objectifs stratégiques incluant des activités commerciales et non commerciales. Elle peut également avoir une très bonne compréhension de la manière d'adopter des compromis entre ces objectifs. Statoil, qui appartient partiellement au gouvernement norvégien, a utilisé son statut mixte non seulement pour accéder aux réserves dans d'autres pays, mais aussi pour bâtir des relations entre ces pays et d'autres compagnies étrangères.
Le manque de transparence peut s'avérer la plus grande difficulté à surmonter dans la collaboration avec les compagnies nationales. En effet, les compagnies publiques sont souvent réticentes à fournir des informations financières et des données d'exploitation importantes, ce qui rend difficile l'évaluation et l'estimation de leur santé financière par des compagnies étrangères.
Les problèmes surviennent quand le manque de transparence concernant le paiement de frais et redevances légitimes offre à une compagnie nationale la possibilité de détourner des fonds. La divulgation des paiements est normale dans les pays développés. Le fait même que les paiements soient traités comme confidentiels dans de nombreux pays en développement suscite des inquiétudes sur les possibilités de détournement des revenus.


Le contrat de partage de production (CPP) a été utilisé pour la première fois en 1966, en Indonésie. Le gouvernement indonésien a refusé d'attribuer de nouvelles concessions, et a introduit la « formule indonésienne », que l'on connaît maintenant sous le nom de CPP, dans laquelle l'État garde la propriété des ressources et négocie un système de partage de bénéfices. Au départ, les compagnies étrangères ont fermement résisté au changement, inquiètes à l'idée de créer un précédent qui affecterait leurs concessions dans d'autres zones. Toutefois, des compagnies indépendantes ont conclu des CPP et les majors n'ont pas eu d'autre choix que de suivre le mouvement.5 Les CPP se sont répandus dans le monde entier, et sont maintenant une forme courante de contrat, particulièrement en Asie centrale et dans le Caucase. Le CPP reconnaît que la propriété des ressources naturelles reste entre les mains de l'État, mais permet en même temps aux sociétés étrangères de gérer et d'effectuer le développement du champ pétrolier.
Dans le cadre d'un CPP, une compagnie assume la plupart des risques financiers liés à l'exploration et au développement. L'État est aussi exposé à certains risques. Souvent, la compagnie pétrolière nationale rejoint le consortium comme détentrice d'un intérêt dans le CPP, et apporte une partie de ses bénéfices en tant que contribution au «capital social » du consortium qui exploite la zone attribuée par le CPP. De plus, le gouvernement hôte fait souvent supporter aux autres compagnies le coût de sa contribution initiale. Ce coût « supporté » sera remboursé aux compagnies par les bénéfices à venir du gouvernement hôte dans le cadre du CPP.
Les CPP ont évolué, et il existe aujourd'hui de nombreuses versions différentes qui
se ressemblent uniquement dans leur concept de base, le partage.
Avantages pour un gouvernement hôte : Tous les risques financiers et opérationnels sont
assumés par les compagnies pétrolières internationales :
Le gouvernement hôte ne risque pas d'encourir des pertes autres que le coût des négociations

Peak oil :
Les chiffres des réserves réelles des différents pays producteurs sont difficiles à établir car
certains ne prennent en compte que les réserves prouvées alors que d'autres comptabilisent
aussi les réserves probables ou possibles (2). Mais si l'on se réfère à la publication la plus
connue, BP Statistical Review, l'évaluation des réserves prouvées mondiales serait de 1 200
milliards de barils, correspondant à 41 années de consommation actuelle. Les autres
organismes collecteurs de données les situent entre 1 050 et près de 1 260 milliards de barils
suivant la prise en compte ou non des réserves d'huiles extra lourdes canadiennes
Ces
chiffres, qui ne représentent que les volumes contenus dans les gisements découverts ou en
cours de production, pourraient augmenter grâce à la mise en développement des
découvertes futures et aux innovations technologiques qui permettront de faire passer des
ressources en réserves additionnelles. Quoiqu'il en soit, le renouvellement des réserves n'est
plus assuré depuis les années quatre-vingt ce qui sous entend l'arrivée prochaine d'un déclin
de la production.
Si 60 % des réserves prouvées de pétrole conventionnel se trouvent au Moyen Orient, cette
part n'est plus que de 45 % si l'on intègre les réserves connues et estimées actuellement
récupérables de pétroles lourds et extra lourds situées en Amérique du Nord et au Venezuela.
La moitié des réserves mondiales sont aux mains de quatre pays (Arabie Saoudite, Iran, Irak
et Venezuela), tous membres de l'OPEP qui disposerait de 65 à 70 % des réserves pétrolières
mondiales. Le Canada, la Russie et le Mexique sont les trois plus importants détenteurs de
réserves pétrolières en dehors de l'OPEP.
Pour le gaz, le chiffre des réserves mondiales prouvées augmente sans cesse. Elles sont
estimées aujourd'hui à 180 000 milliards de mètres cube, soit 66 ans de consommation au
rythme actuel. Ces richesses se trouvent, ici encore, essentiellement au Moyen-Orient (40%)
et dans la CEI (31%). Environ 50 % des réserves mondiales sont détenues par trois pays
(Russie, Iran et Qatar). Les pays de l'OPEP disposeraient de la moitié des réserves mondiales.
La date du pic de production ne fait pas non plus l'unanimité : prévu entre 2010 et 2020 par les
membres du club de l'ASPO (Association for the study of Peak Oil and Gas), il est envisagé au
plus tôt pour 2024 par l'USGS (United Sates Geological Survey). Pour Yves Mathieu, un pic de
production technique lié aux manques d'équipements pourrait se produire entre 2006 et 2009,
situation qui pourrait être repoussée vers 2028, date du déclin géologique, en utilisant plus de
pétroles haute technologie. Pour cet expert, il n'y aura pas vraiment de pic mais plutôt un
plateau de production survenant entre 2010 et 2028 au plus tard. Selon lui, la production ne
devrait pas dépasser les 100 millions de barils jour contre les 85 actuels. On pourrait encore
extraire de l'ordre de 50 millions de barils par jour en 2050, mais ces hydrocarbures
proviendront essentiellement des pétroles dits de haute technologie.
S'agissant du pic de production gazier, les différents experts s'accordent à peu près sur les
mêmes dates. Avec une croissance annuelle mondiale de la demande de 2 %, il sera atteint
en 2025, et en 2020 avec une croissance de 3 %. Mais le gaz offre encore des perspectives
prometteuses en exploration qui pourraient éloigner le pic jusqu'à 2035. Et en admettant que
l'on réussisse la prouesse technologique et économique d'exploiter les gisements d'hydrates
de méthane et les gaz conventionnels situés au-dessous de ces formations, on pourrait même
dépasser 2050.
Mais de toutes les façons, qu'il s'agisse de gaz ou de pétrole, pour assurer une transition
énergétique mondiale la plus sereine possible, il nous faut maintenir la production au plus haut
niveau le plus longtemps possible pour permettre aux énergies de substitution de se
développer progressivement. Il nous faut donc investir sans tarder dans les équipements et
l'innovation technologique (3), sachant qu'il faut cinq à dix ans pour passer de la recherche d'un
gisement à son exploitation et tout autant pour concevoir, développer et utiliser des procédés
plus performants.
Près de 40 % des réserves sont exploitées de manière primaire par simple pompage,
moins de 60 % sont exploitées en injectant de l'eau ou du gaz (production secondaire), et
seulement 2 % utilisent des méthodes de récupération assistée tertiaire. Suivant ces types de
production les taux de récupération varient de moins de 10 % à plus de 70 %. Le taux moyen
mondial de récupération des gisements actuellement en production est estimé à 35 %.
(2) On distingue trois types de réserves. Les quantités de pétrole qui ont une probabilité de
récupération supérieure ou égale à 90 % grâce aux techniques actuelles et dans des
conditions économiques courantes sont dites "1P" ou "réserves prouvées". Les quantités de
pétrole plus importantes dont la probabilité de récupération n'est que de 50 % sont les
"réserves probables" ou 2P. Enfin, quand la probabilité de récupération dans un gisement
descend à 10 %, on parle alors de "réserves possibles" 3P.

Pipeline :
Comme pour les opérations d'extraction, la construction de pipelines perturbe souvent les paysages et les zones dont l'environnement est particulièrement sensible. Par exemple, la large voie qui est dégagée pour poser le pipeline, que l'on appelle la « piste de pose » du pipeline, peut passer directement au travers de forêts de très grande valeur et permettre un empiétement sur ces zones. Le processus de construction exige aussi la réalisation de routes d'accès, qui facilitent la migration et l'exploitation des ressources naturelles dans les zones entourant le pipeline. Les routes d'accès aux pipelines peuvent aussi entraîner la fragmentation et la réduction d'habitats naturels essentiels.

Production sur la durée de vie du champ :
Le volume estimatif d'hydrocarbures que l'on prévoit récupérer d'un gisement ou d'un champ au cours de la période allant du démarrage jusqu'à l'abandon. Ce terme fait généralement référence aux réserves prouvées et probables estimatives.
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Réserves probables :
La question des réserves d'hydrocarbures dans le monde est l'objet de débats et d'un certain nombre de divergences entre experts selon le monde auxquels ils appartiennent et selon aussi les intérêts qu'ils défendent.
Sur le principe, les "réserves probables" sont celles qui ne sont pas encore "prouvées" mais qui, à partir de tous les éléments disponibles et en prenant en compte les facteurs techniques et économiques du moment, ont une probabilité supérieure à 50 pour cent d'être produites. Ce sont des "réserves contiguës aux réserves prouvées dont l'existence est démontrée avec un degré raisonnable de certitude".
Mais il s'agit aussi d'un problème de coût. Le pétrole est là (dans les limites de son épuisement !), mais la question est de savoir combien les sociétés consommatrices sont prêtes à payer pour l'obtenir. L'évaluation des réserves probables évolue donc en fonction des progrès techniques et du cours des hydrocarbures. Des prix élevés peuvent justifier l'emploi de nouvelles technologies plus coûteuses d'exploration et d'exploitation.


Réserves prouvées :
Les réserves prouvées correspondent aux volumes d'hydrocarbures contenus dans les gisements en production et en développement que l'on est capable d'extraire aux conditions techniques et économiques du moment,
Réserves prouvées (Proved Reserves) : Quantités d'hydrocarbures estimées dont les données techniques et géologiques démontrent qu'elles seront récupérables à partir de réservoirs de pétrole et de gaz naturel connus, dans le cadre des conditions économiques et d'exploitation existantes.
(Source : http://www.conocophillips.com/utilities/glossary/glossary-p.asp)
« réserves prouvées ». BP indique simplement que ce vocable recouvre « généralement les quantités de pétrole qui, selon les informations géologiques et techniques disponibles, ont une probabilité raisonnable d'être récupérées à l'avenir, à partir des gisements connus et dans les conditions technico-économiques existantes. » Cette définition changera, bien sûr, au fur et à mesure de l'évolution technologique.
Le problème se complique encore lors des déclarations des entreprises privées relatives à l'importance de leurs réserves et destinées à leurs banques ou aux organismes de réglementation.. En effet, ces processus impliquent généralement que des programmes spécifiques soient déjà en place pour l'exploitation réelle des ressources. Ainsi, lorsqu'on étudie le problème des réserves, il est important de signaler que même si les géologues et experts du forage peuvent savoir que le pétrole existe, il peut peut-être ne pas être placé dans la catégorie des réserves prouvées ou certaines, pour des raisons diverses.
Le problème des déclarations de réserves a fait la une des journaux en 2004 après que Royal Dutch / Shell, l'une des plus anciennes et des plus grandes compagnies pétrolières mondiales, a reconnu avoir exagéré les chiffres donnés pour ses réserves prouvées.

Réserves prouvées
Cumul des productions possibles jusqu'à l'abandon de l'exploitation.
Réserves ultimes
Notion synthétique qui inclut quatre composantes : la production cumulée à la date de l'évaluation ; les réserves des champs déjà découverts restant à produire (réserves prouvées) ; la croissance de ces réserves en fonction des améliorations technologiques (réserves probables) ; les ressources des gisements qui seront découverts dans l'avenir (réserves possibles).
Taux de récupération
Part de la ressource totale d'un gisement qui peut être extraite dans un état donné de la technologie.
les pétroles non conventionnels (bruts lourds, extra lourds, sables
asphaltiques, schistes bitumineux).



Ressources :
Les ressources ne sont pas tout à fait la même chose que les réserves. Elles sont définies comme étant « les réserves plus toutes les accumulations d'une source d'énergie fossile (par exemple le pétrole, le gaz naturel ou le charbon) qui pourraient un jour devenir disponibles. » Pour un homme politique qui s'inquiète des problèmes de sécurité énergétique, ou pour un non-spécialiste qui s'angoisse à l'idée que le monde pourrait bientôt manquer de pétrole, une analyse rationnelle des ressources est probablement plus adaptée qu'une simple estimation des réserves.
Royalties (redevances) :
Une part des revenus issus de la vente de pétrole, gaz ou d'autres ressources naturelles, payée au propriétaire, généralement le gouvernement hôte. Le montant correspond en général à un pourcentage des revenus obtenus par son utilisation.
S
SpacerStatistiques
BP Statistical Review of World EnergyLa Revue statistique de BP sur l'énergie dans le monde (BP Statistical Review of World Energy), actualisée chaque année, représente une source respectée en matière de statistiques sur les réserves énergétiques mondiales.

Syndrome hollandais (Dutch Disease)
Désindustrialisation de l'économie d'un pays qui a lieu quand la découverte d'une ressource naturelle augmente la valeur de la monnaie de ce pays, ce qui rend ainsi les biens manufacturés moins compétitifs que ceux d'autres nations, tout en accroissant les importations et en réduisant les exportations. Le terme a été créé aux Pays-Bas après la découverte de gaz en mer du Nord.
(Source : http://www.investorwords.com)
T
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U
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Unités de mesure :
Unité de mesure des volumes de pétrole.
1 baril = 159 litres.
1 tonne = 7,3 barils.
1 baril/jour = 50 tonnes/an.
Le pétrole est habituellement mesuré en barils ou en tonnes. Les unités de mesure les plus courantes dans la production pétrolière sont le baril par jour (b/j) ou la tonne par an (t/an). Les barils étant une unité de mesure du volume, et les tonnes une mesure du poids, il n'y a pas de corrélation précise, car les différentes qualités de pétrole brut ont des poids différents. Mais une règle empirique veut qu'il y ait 7,33 barils par tonne, et que 1 b/j corresponde à 49,8 t/an. L'essence à la pompe est dans la majorité des cas mesurée en litres, mais, aux États-Unis, elle est mesurée en gallons (un gallon est égal à 3,75 litres, et 42 gallons équivalent à un baril), et, dans certains pays, elle peut encore être mesurée en gallon impérial britannique (un gallon est alors égal à 4,5 litres, et 35 gallons équivalent à un baril).
Une tonne équivalent pétrole (tep) est un terme utilisé pour exprimer la production ou l'utilisation d'autres formes d'énergie primaire, comme par exemple le gaz, le charbon, l'énergie nucléaire ou hydraulique, (qui ont tous leurs propres systèmes de mesure spécifique), de manière à pouvoir les comparer directement avec le pétrole et entre elles.
Baril équivalent pétrole :
La production de gaz naturel est convertie selon un facteur de 6 000 pieds cubes de gaz pour un baril de pétrole.
V
Valeur comptable par action :
Capitaux propres totaux divisés par le nombre d'actions en circulation à la fin de l'exercice.
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W
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X
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Y
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Bénéfice d'exploitation :
Bénéfice avant les gains ou les pertes à la conversion de devises étrangères et à la vente d'éléments d'actif et le gain ou la perte non réalisé(e) sur les contrats dérivés associés à Buzzard.
Bénéfice d'exploitation :
Bénéfice avant les gains ou les pertes à la conversion de devises étrangères et à la vente d'éléments d'actif et le gain ou la perte non réalisé(e) sur les contrats dérivés associés à Buzzard.
Bénéfice d'exploitation :
Bénéfice avant les gains ou les pertes à la conversion de devises étrangères et à la vente d'éléments d'actif et le gain ou la perte non réalisé(e) sur les contrats dérivés associés à Buzzard.
Bénéfice d'exploitation :
Bénéfice avant les gains ou les pertes à la conversion de devises étrangères et à la vente d'éléments d'actif et le gain ou la perte non réalisé(e) sur les contrats dérivés associés à Buzzard.
Bénéfice d'exploitation :
Bénéfice avant les gains ou les pertes à la conversion de devises étrangères et à la vente d'éléments d'actif et le gain ou la perte non réalisé(e) sur les contrats dérivés associés à Buzzard.

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Pour citer cet article :  

« GlossaireType.htm », Géoconfluences, décembre 2012.
https://geoconfluences.ens-lyon.fr/doc/etpays/Russie/popup/GlossaireType.htm