Contrastes (spatiaux)
Le terme de contrastes spatiaux a souvent été employé en géographie classique pour caractériser des espaces fortement différenciés, dans une logique descriptive d’établissement d’un constat. Ces contrastes étaient alors quantifiés (forts ou faibles) ou caractérisés (« des climats contrastés », « un relief contrasté »…) ce qui rendait l’emploi de ce terme imprécis, stéréotypé, et relevant du cliché (Brunet, 1995). Les termes proches de disparités et de discontinuité spatiale sont donc d’un emploi préférable.
La mesure et l'explication des discontinuités et des contrastes spatiaux étaient au cœur de l'analyse géographique qui pouvait alors guider l'action des agents (individus, institutions, etc.) et la politique d'aménagement du territoire en faveur de mesures d'équité territoriale (compensations, rééquilibrages).
Les contrastes spatiaux peuvent résulter de facteurs divers : héritages historiques, administratifs (maillages territoriaux) ; différences de capacités de développement ; dotation en ressources de tout type...
(ST) 2010, dernière modification (SB et CB) août 2025.
Référence citée
- Brunet Roger (dir.). Les mots de la géographie. Reclus, La Documentation française. 1995.







