Critères, indicateurs et indices de comparaisons internationales : lesquels retenir ?
NB. Le contenu de cet article donne des informations disponibles au moment de sa publication en 2008.
Que ce soit de source institutionnelle (PNUD, PNUE, FAO, Banque Mondiale, FMI, OCDE, UE, etc.) ou le fruit d'initiatives privées et de la société civile (lobbies, ONG, groupes d'intérêt collectif, comités d'éthique, etc.), nous constatons, de nos jours, la floraison des systèmes d'évaluation, d'observation, de notation, et, avec eux, de leurs cortèges d'indicateurs* de toute sorte.
Qu'est ce qui peut expliquer un tel engouement ? D'une manière générale, on peut évoquer :
- le besoin de réguler une globalisation qui se fait à rythme rapide mais sans dispositifs de gouvernance supranationale suffisants et efficaces,
- dans ce même contexte de globalisation et compte tenu de la complexité croissante des échanges, le besoin d'établir des comparaisons pour guider les choix et l'action,
- la demande, par un nombre croissant d'acteurs, tant dans la société civile que dans le monde des décideurs, de prise en compte des valeurs relatives à la transparence, à l'éthique, au développement durable.
Le monde méditerranéen fournit un laboratoire intéressant pour utiliser et confronter ces différents indicateurs.
Quels indicateurs retenir pour comparer les données macro-économiques des États riverains de la Méditerranée ?
Interface Nord/Sud, la Méditerranée "constitue un espace de clivage en même temps que de contacts entre les pays du Nord et ceux du Sud" (extrait du programme de terminale applicable à la rentrée 2004). Quels indicateurs retenir pour étudier les écarts de développement et leurs effets ? Dans quelle mesure cette exploration peut-elle témoigner des nuances qui, au-delà des simplifications du clivage Nord/Sud, montrent les complexités des situations réelles ?
On pourra bien entendu s'appuyer sur les grands indicateurs retenus dans les études comparatives internationales proposés par le Programme des nations-unies pour le développement (PNUD), la Banque mondiale, la FAO, etc., voire par des organisations indépendantes reconnues (Transparency International par exemple) en fonction des thèmes d'étude.
Les indicateurs de richesse, les indicateurs socio-économiques du développement
Longtemps le PIB (ou PNB)/hab a servi de principale référence pour effectuer des comparaisons internationales en termes de richesses produites. Il apparaît à présent très insuffisant car :
- il ne rend pas compte de la répartition et de l'affectation du revenu global d'une nation et cache les inégalités internes,
- mesurant la richesse, il ne mesure pas réellement le développement dont il n'est qu'une composante : ce dernier nécessite la prise en compte d'indicateurs sociaux, environnementaux et, plus généralement, relatifs au "bien-être" réel des populations.
L'indicateur de développement humain (IDH)
C'est ainsi que le PNUD a proposé, à partir de l'année 1990, d'adopter un instrument comparatif plus élaboré, l'Indicateur de développement humain (IDH). Il s'agit d'un indice composite dont la valeur s'échelonne de 0 à 1. Il comporte quatre variables : l'espérance de vie à la naissance, le niveau de maîtrise des connaissances mesuré par le taux d'alphabétisation des adultes et le taux de scolarisation global (aux niveaux primaire, secondaire, supérieur), ainsi que le PIB réel par habitant ajusté en parité de pouvoir d'achat (PPA)*.
Dans son édition 2002, le rapport du PNUD sur le développement humain reconnaissait que l'intérêt de l'IDH est limité et que le concept de développement est plus dense que chacune des mesures qui le composent. Celles-ci n'épuisent pas l'idée de développement humain défini comme "un processus d'élargissement des choix" offerts aux individus. L'intérêt excessif porté à la croissance économique, à la création de richesses et à la prospérité matérielle a occulté le fait que le développement est avant tout centré sur l'être humain longtemps relayé à la périphérie des débats sur le développement.
Mais le "bien-être" n'est pas simple à mesurer, les données manquent ou sont hétérogènes. Dans la perspective d'une approche élargie du développement, les recherches du PNUD portent sur la mise au point d'un indicateur de développement humain alternatif (cf. ci-dessous) qui tiendrait compte de nouvelles dimensions ainsi répertoriées : les libertés politiques au sens large ; les facilités économiques ; les opportunités sociales ; les garanties de transparence ; la sécurité protectrice.
L'indice de pauvreté humaine (IPH), également proposé par le PNUD, mesure les formes de dénuement et reflète l'inégal accès au progrès. Il prend en compte les dimensions essentielles du développement humain : la longévité, le savoir, les conditions de vie. L'indice est calculé différemment dans les pays en voie de développement (IPH-1) et dans les pays développés (IPH-2).
IPH-1 mesure la pauvreté dans les pays en développement. Les variables* utilisées sont :
P1 = le pourcentage d'individus dont l'espérance de vie est inférieure à 40 ans,
P2 = le pourcentage d'adultes analphabètes et
P3 = le dénuement en terme de manque d'accès aux services procurés par l'économie dans son ensemble, cette variable étant représentée par trois critères : P31 = le pourcentage d'individus n'ayant pas accès aux services de santé, P32 = celui des personnes privées d'accès à l'eau potable et P33 = celui des enfants de moins de cinq ans souffrant d'insuffisance pondérale.
IPH-2 a été publié pour la première fois dans le rapport 1998 du PNUD. Il mesure la pauvreté humaine dans les pays industriels. Sachant que les aspects du dénuement varient en fonction des conditions socioéconomiques générales d'une communauté, cet indicateur distinct tire parti de la plus grande accessibilité de données statistiques dans les pays industrialisés. Il se concentre, lui aussi, sur le dénuement et les déficits, et s'attache aux trois même dimensions que l'IPH-1 en y ajoutant l'exclusion. Les variables utilisées sont : P1 = le pourcentage d'individus dont l'espérance de vie ne dépasse pas 60 ans, P2 = le pourcentage d'individus dont l'aptitude à lire et écrire est loin d'être suffisante, P3 = la proportion de la population ayant un revenu disponible inférieur à la demimédiane du revenu individuel disponible et P4 = le pourcentage de chômeurs de longue durée (c'est à dire supérieure à 12 mois).
Mesurer les inégalités : l'indice de Gini
Pour savoir si les inégalités (de revenu, de niveau scolaire, et autres) sont plus ou moins grandes dans tel pays que dans tel autre, si elles ont tendance à y croître ou à y diminuer, on doit recourir à un indice d'inégalité.
On peut alors utiliser l'indice de Gini. Il suppose la construction préalable de la "courbe de Lorenz" représentative de la distribution d'une série : c'est une courbe de fréquence cumulative. Le graphe de la courbe de Lorenz contient une ligne de référence qui représente l'égalité parfaite : elle indique ce que la distribution serait si chaque individu recevait un revenu identique. L'indice de Gini compare la distribution d'une variable choisie (par exemple, les revenus) à une distribution uniforme représentant l'égalité. Il varie entre 0 (égalité maximale : la courbe de Lorenz et la ligne d'égalité parfaite sont confondues) et 1 (inégalité maximale). Concrètement : 0 est la valeur pour laquelle il y a une parfaite égalité des revenus et 1, la valeur pour laquelle une seule personne concentrerait toutes les richesses.
Le coefficient de Gini est évalué en % (de 0 à 100)
Les valeurs du coefficient de Gini varient entre 0 et 1, 0 représentant une parfaite égalité et 1 une inégalité totale. Elles correspondent à deux fois la valeur de l'aire qui se trouve entre la courbe de Lorenz et la diagonale (figure 1). Il existe différentes méthodes de calcul du coefficient de Gini, mais une formule simple a été proposée par Brown (1994).
http://www.paho.org/French/sha/be_v22n1-gini.htm
The Gini coefficient is defined graphically as the maximum vertical deviation between the Lorenz curve and the perfect diagonal. The Lorenz curve is a graphical representation of the proportionality of a distribution (the cumulative percentage of the values). The Gini coefficient ranges from 0% (perfectly even distribution) to 100% (perfectly concentrated distribution).
The World Factbook 2003 (CIA) : www.odci.gov/cia/publications/factbook/index.html ou
www.cia.gov/cia/publications/factbook/
En utilisant le module de recherche (Search The World Factbook) :
Le coefficient de Gini : www.cia.gov/cia/publications/factbook/fields/2172.html ou
www.odci.gov/cia/publications/factbook/fields/2172.html
Les indicateurs du développement humain élargis aux champs socio-politiques
Avant que ne soit mis au point, dans le cadre du PNUD, un indicateur de développement humain alternatif qui mesurerait mieux le "bien-être", diverses organisations proposent des indicateurs qui peuvent servir de préfiguration à une évolution des outils de comparaisons internationales.
L'indicateur de liberté
Freedom House, organisation américaine à but non lucratif, publie, depuis les années 1972-1973, une estimation annuelle de l'état des libertés à travers le monde. Il s'agit d'une échelle permettant de mesurer le degré de respect d'un ensemble de droits et de libertés politiques et civiles sur le terrain, au-delà des textes et des politiques affichés officiellement par les États. Si la méthodologie mise en œuvre peut être discutée, l'"indicateur de liberté" (de 0, absence totale de liberté à 1, jouissance totale de liberté) proposé par Freedom House caractérise globalement le respect des droits et des libertés jugés nécessaires à l'établissement d'un système de "bonne gouvernance". Il a servi à la construction par le PNUD, à titre expérimental, d'un indicateur de développement humain alternatif (IDHA).
L'indicateur de développement humain alternatif (IDHA)
Le succès de l'IDH a parfois eu comme résultat de réduire le développement humain à celui des richesses et des ressources humaines. Une nouvelle démarche, destinée à appréhender dans toutes ses dimensions le développement humain, a été expérimentée dans le cadre du Rapport du développement humain dans le monde arabe 2003. La méthode de classement adoptée est inspirée de la règle de Borda*. Les indicateurs utilisés pour cette expérimentation ont été les suivants : le niveau d'espérance de vie à la naissance ; le niveau d'éducation atteint ; l'indice de liberté comme expression de la jouissance des libertés civiles et politiques ; l'indicateur de la participation des femmes (IPF) tel que calculé par le PNUD pour exprimer l'accès des femmes au pouvoir dans la société ; le nombre d'hôtes Internet par habitant comme représentation du niveau de connectivité aux TIC ; le taux d'émissions de dioxyde de carbone par habitant reflet des péjorations apportées à l'environnement.
L'étude montre une corrélation positive avec l'IDH, une corrélation également positive entre les cinq premières variables. Par contre, la dernière variable (émission de dioxyde de carbone) est en corrélation négative avec les autres.
L'indice de corruption (Transparency international)
Indices et faits de gouvernance
Voir dans la partie "glossaire" du dossier le terme "gouvernance".
www.worldbank.org/wbi/governance/fra/
> Base de données > Indices et faits de gouvernance > Accéder aux données sur la gouvernance (en anglais à partir de là) : www.worldbank.org/wbi/governance/govdata2002/index.html
Governance Research Indicator Country Snapshot (GRICS): 1996-2002 : cette page permet d'accéder à diverses données graphiques et statistiques sur les questions de gouvernance, d'après les études de la Banque mondiale. Un générateur de cartes interactif peut être utilisé.
http://info.worldbank.org/governance/kkz2002/
This file contains aggregate indicators of six dimensions of governance. The indicators are constructed using an unobserved components methodology described in detail in the paper. The six governance indicators are measured in units ranging from about -2.5 to 2.5, with higher values corresponding to better governance outcomes. The column labeled "Est." provides the point estimate. The column labeled "S. E." contains the corresponding standard error. The column labeled "N" contains the number of individual sources of governance data in which each country appears. Details on the concepts measured by each indicator, its components, and the interpretation of the point estimates and standard errors can be found in the accompanying paper. The six governance measured are : Voice and Accountability ; Political Stability ; Government Effectiveness ; Regulatory Quality ; Rule of Law ; Control of Corruption.
The governance indicators presented here reflect the statistical compilation of responses on the quality of governance given by a large number of enterprise, citizen and expert survey respondents in industrial and developing countries, as reported by a number of survey institutes, think tanks, non-governmental organizations, and international organizations. The aggregate indicators in no way reflect the official position of the World Bank, its Executive Directors, or the countries they represent. As discussed in detail in the accompanying papers, countries' relative positions on these indicators are subject to margins of error that are clearly indicated. Consequently, precise country rankings should not be inferred from this data.
Worldwide comparison of governance and socio-economic indicators:
The Governance & Development Map Interface Web Tool
You can generate color-coded maps on governance, concentrating on the regions or countries you select, and by navigating the maps you can have instant access to governance and socio-economic statistics, and you can also generate governance charts and tables of your choice.
Click below on the desired governance indicator for accessing to the map interface tool:
1. Voice and Accountability 2. Political Stability 3. Government Effectiveness 4. Regulatory Quality 5. Rule of Law 6. Control of Corruption + Composite Governance Indicator (Illustrative map)
The Governance Map Web Interactivity is a webtool designed to provide an alternative, user-friendly interface to display data on Governance Indicators. The interactive map assigns to the selected countries a specific color, based on their percentile rank on the selected governance indicator. The percentile rank indicates the percentage of countries worldwide that rate below the selected country.
Each country color pattern follows a simple quartile distribution (for illustrative purposes): the best quartile (over 75th percentile) is in green (with top 10% colored in darker green), the second best quartile (over 50th) is in yellow, the third (over 25th) is in orange, and the fourth is in red (with bottom 10th in dark red). If data is unavailable for a country, it is colored in dark gray. Please note that this simple color coding does not account for the size of the confidence intervals; the color mapping is based on the point estimates.
References from Research Project
Daniel Kaufmann, Aart Kraay and Massimo Mastruzzi (2003). "Governance Matters III: Governance Indicators for 1996-2002". World Bank Policy Research Department Working Paper.
Daniel Kaufmann, Aart Kraay and Pablo Zoido-Lobaton (1999a). "Aggregating Governance Indicators". World Bank Policy Research Department Working Paper No. 2195.
Daniel Kaufmann, Aart Kraay and Pablo Zoido-Lobaton (1999a). "Governance Matters". World Bank Policy Research Department Working Paper No. 2196.
Papers are available at www.worldbank.org/wbi/governance/wp-governance.htm
D'autres approches, d'autres évaluations à partir d'un dossier (articles et données) de la Banque mondiale "Gouvernance et anti-corruption" : www.worldbank.org/wbi/governance/fra/index.htm
What are the 6 dimensions of Governance?
The six dimensions of Governance are: Voice and Accountability; Political Stability and Absence of Violence; Government Effectiveness; Regulatory Quality; Rule of Law; and Control of Corruption.
Voice and Accountability includes in it a number of indicators measuring various aspects of the political process, civil liberties and political rights, measuring the extent to which citizens of a country are able to participate in the selection of governments.
Political Stability and Absence of Violence combines several indicators which measure perceptions of the likelihood that the government in power will be destabilized or overthrown by possibly unconstitutional and/or violent means, including domestic violence and terrorism.
Government Effectiveness combines responses on the quality of public service provision, the quality of the bureaucracy, the competence of civil servants, the independence of the civil service from political pressures, and the credibility of the government's commitment to policies.
Regulatory Quality instead focuses more on the policies themselves, including measures of the incidence of market-unfriendly policies such as price controls or inadequate bank supervision, as well as perceptions of the burdens imposed by excessive regulation in areas such as foreign trade and business development.
Rule of Law includes several indicators which measure the extent to which agents have confidence in and abide by the rules of society. These include perceptions of the incidence of crime, the effectiveness and predictability of the judiciary, and the enforceability of contracts.
Finally, Control of Corruption measures perceptions of corruption, conventionally defined as the exercise of public power for private gain.
UNEP net - socio économiques http://socioeconomic.unep.net
La gouvernance est devenue un composant important de l'ensemble des conditionnalités appliquées par les pays développés pour l'aide financière, l'allègement de la dette et les concessions commerciales à l'intention des pays en développement. Ce ne serait guère surprenant si les indicateurs de gouvernance figurant dans le Rapport du PNUD sont repris par le Nord dans des conférences et négociations internationales futures.
De ce fait, la performance des pays de la Grande Caraïbe en fonction des indicateurs du PNUD, risque d'avoir des implications importantes sur leurs relations politiques et économiques avec les pays donateurs et partenaires commerciaux. Ils feront bien d'étudier soigneusement les chiffres.
Les indicateurs du PNUD présentent trois types de problèmes. Le premier est un parti pris culturel et politique. Il y a une hypothèse implicite selon laquelle les systèmes politiques occidentaux à plusieurs partis sont l'idéal contre lequel tous les pays devraient être mesurés. Par conséquent, la plupart des pays de l'OCDE reçoivent des scores parfaits en ce qui concerne les indicateurs de Polité, de Libertés civiles et de Droits politiques.
Des phénomènes bien connus relatifs au travestissement de ces systèmes politiques par des groupes financiers puissants et des droits acquis sont inexplicablement omis. Cela nécessiterait une étude des facteurs tels que la transparence du financement des campagnes, les limites imposées au financement des partis politiques et l'impact des droits acquis sur la prise de décisions économiques, par exemple en matière de politique commerciale.
Les pays développés ont aussi reçu un score élevé dans le domaine de la Liberté de la Presse-en dépit de la domination des médias par des conglomérats énormes et du côté tendancieux d'une grande partie de la couverture médiatique des questions Nord-Sud-et de l'Objectivité juridique-même s'il est bien connu que les riches sont beaucoup mieux équipés pour profiter du système judiciaire que les pauvres et les minorités ethniques.
Un deuxième type de problème a trait aux sources du PNUD. Les indicateurs subjectifs de la gouvernance dépendent pour la plupart de la soi-disante " Expertise interne " de deux institutions : la Maison de la Liberté basée aux États-Unis et la Base de données sur les Indicateurs de Gouvernance de la Banque mondiale. Des données supplémentaires proviennent d'une base de données de l'Université de Maryland, de Transparency International et du Guide international des risques des pays.
La question qui se pose ici c'est si on peut légitimement accorder aux institutions privées ou quasi publiques, ayant une responsabilité limitée voire aucune responsabilité envers un système de gouvernance internationale, et dont les procédures ne sont pas facilement accessibles au public général, des pouvoirs de jugement si importants sur les pays, populations et systèmes. La procédure elle-même risque de ne se conformer au test de bonne gouvernance.
Un troisième type de problème est la construction des indicateurs numériques. Les scores maximum et minimum varient largement pour des indicateurs différents. Et dans certains cas, un numéro plus élevé est supérieur alors que dans d'autres un numéro plus bas est supérieur.
Par exemple, en matière de Polité (degré de démocratie) le champ s'étend d'un maximum de +10 à un minimum de -10, alors qu'en matière de Liberté de la Presse, il va de 0 (pleine liberté) à 100 (pas libre). Ceci est déroutant et rend difficile la lecture et l'interprétation des indicateurs.
Governance
Responsive and accountable institutions of governance are often the missing link between anti-poverty efforts and poverty reduction. Even when a country seeks to implement pro-poor national policies and target its interventions, faulty governance can nullify the impact. So to get poverty reduction campaigns off the ground, reforms of governance institutions often need to be emphasized.
Source: Human Development Report 2001, UNDP, 2001
http://socioeconomic.unep.net/index.php?struct_id=governance
Datasets:
Web-Interactive Access to Governance Indicators (World Bank) [Summary]
Corruption Surveys and Indexes (Transparency International) [Summary]
United Nations Online Network in Public Administration and Finance -
is to promote the sharing of knowledge, experiences and best practices throughout the world in
sound public policies, effective public administration and efficient civil services, through
capacity-building and cooperation among the United Nations Member States, with emphasis on south-south cooperation and UNPAN's commitment to integrity and excellence.
http://www.unpan.org/index.asp
Governance World Watch : revues de presse mensuelles sur les thèmes de la gouvernance :
www.unpan.org/major_development.asp
Références et sources :
Sur le site du PNUD, www.undp.org/french/. Le rapport mondial sur le développement humain :
- en 2002 : www.undp.org/hdr2002/francais/
- en 2003 : www.undp.org/hdr2003/francais/
Le rapport du développement humain dans le monde arabe 2003 (un premier rapport a été publié en 2002) : www.undp.org/rbas/ahdr/french2003.html
Transparency International
Le Rapport mondial sur la corruption 2003 est le deuxième rapport annuel que Transparency International publie sur la situation de la corruption dans le monde. Le Rapport passe essentiellement en revue les événements et les développements qui ont eu une incidence sur la lutte contre la corruption au cours de la période allant de juillet 2001 à fin juin 2002, soit la période qui suit immédiatement celle couverte par le Rapport mondial sur la corruption 2001.
Transparency International définit la corruption comme la mauvaise utilisation du pouvoir dont on est investi pour servir des intérêts personnels. Cette définition englobe la corruption à petite et grande échelle dans les secteurs public et privé.
www.transparency.org/ et le "rapport global sur la corruption 2003" : www.globalcorruptionreport.org/ téléchargeable en version française : http://globalcorruptionreport.org/download.shtml
L'indice de perception de la corruption : www.transparency.org/cpi/2001/cpi2001.fr.html
Des précisions sur la méthodologie employée, qui suscite des débats :
www.transparency.org/pressreleases_archive/2002/2002.08.28.cpi.fr.html
Ainsi le Country Indicators for Foreign Policy Project (CIFP), entreprise conjointe du ministère des affaires étrangères canadien et de l'Université Carleton à Ottawa, vise à établir une banque d'indicateurs internationaux offrant un aperçu des caractéristiques économiques, politiques, culturelles et sociales de plus de 122 pays. Ces indicateurs sont traduits sous une échelle uniforme. Certains portent sur la gouvernance incluant le niveau de démocratie et des libertés fondamentales, le score de corruption, etc. Le site CIFP permet, entre autre, d'effectuer des comparaisons internationales, de générer des cartes et donc de situer ainsi la RPC sur la scène internationale : www.carleton.ca/cifp
The World Factbook 2003 (CIA) : www.odci.gov/cia/publications/factbook/index.html ou
www.cia.gov/cia/publications/factbook/
En utilisant le module de recherche (Search The World Factbook) :
Le coefficient de Gini : www.cia.gov/cia/publications/factbook/fields/2172.html ou
www.odci.gov/cia/publications/factbook/fields/2172.html
PIB réel par habitant ajusté en parité de pouvoir d'achat (PPA)*
Il convient de distinguer les termes suivants : le critère est un élément d'analyse ; l'indicateur est la mesure du critère (ex. : une bonne température est un critère de confort, la mesure du thermomètre en est un indicateur). Pour un critère donné, dans un contexte donné, on trouvera différents indicateurs qu'il faudra sélectionner, agréger, pondérer en fonction de la problématique posée, des objectifs recherchés.
Un indice est la mes
Une variable est
Un paramètre est
La règle de Borda est utilisée pour effectuer des classements, des hiérarchisations : elle consiste à attribuer des rangs hiérarchiques à différents groupes ("échelons") d'indicateurs. La combinaison des rangs obtenus produit, au final, un classement général exhaustif
Pour citer cet article :
« Critères, indicateurs et indices de comparaisons internationales : lesquels retenir ? », Géoconfluences, juin 2008.
https://geoconfluences.ens-lyon.fr/doc/etpays/Europe/popup/Indicateurs.htm