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Côtes sableuses (géomorphologie)

Publié le 23/05/2024
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D'une manière générale, une plage est un estran formé de matériaux plus grossiers (sables, galets) que ceux qui constituent la vase. Le terme de grève est plutôt utilisé quand galets et graviers constituent l'essentiel de la plage.

Document 1. Les différents types de côtes sableuses d'après J.-P. Pinot, 1998

Notes : Un platier est une surface, en générale rocheuse, aplanie et/ou décapée par l'action abrasive de la mer. Les "queues de comète" sont dues à l'accumulation de sédiments en position d'abri derrière un écueil, un îlot ou une île. Le cordon littoral forme la partie supérieure de l'estran. Terme assez vague il recouvre toutes sortes d'accumulations sédimentaires meubles en bord de mer. Dans le langage plus strict des géographes, on doit restreindre l'usage de ce terme à des accumulations linéaires, accrochées aux deux extrémités. Il isole ainsi de la mer des aires plus basses.

 

Flèches littorales

Flèche littorale libre

Une flèche est une forme littorale constituée par l'accumulation de matériaux meubles (sable ou galets) selon un plan étiré, avec un point d'ancrage à une extrémité seulement et une pointe libre à l'autre. Elle a été formée par la dérive d'éléments meubles (sables et galets) le long de la côte, et elle sert habituellement d'abri sur son revers à des éléments fins transportés, eux, en suspension dans l'eau.

Flèche en crochets

Une flèche présente une forme "en crochets" lorsque son extrémité libre est recourbée vers l'arrière. Quand la flèche s'allonge en dépassant le crochet terminal, celui-ci perdure comme forme résiduelle sur le revers de la flèche : différents crochets peuvent être observés marquant ainsi les étapes de progression de la flèche.

Flèche d'estuaire

Le débouché d'un estuaire est parfois barré par une flèche qui se développe à la faveur de la dérive littorale. Dans les régions à dérive littorale assez constante (flèche bleue sur le croquis), il se forme une seule flèche (un poulier) qui repousse l'exutoire principal du cours d'eau vers la rive opposée érodée qui devient alors un musoir. Dans les régions à dérive littorale variable, il y a souvent deux flèches, une sur chaque rive, mais leur jonction est rendue impossible par les eaux qui sortent de l'estuaire.

(ST), décembre 2003

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