Déclaration de Bruxelles (1980)
La déclaration de Bruxelles est l'énonciation des principes théorisés par l'Atelier de recherche et d'action urbaines (ARAU) fondé en 1969 (Comhaire, 2012). Elle rejette le fonctionnalisme et défend une ville reconstruite dans le respect du tissu urbain existant, dans le contexte de la bruxellisation. En cela elle est une réaction à la charte d'Athènes contre laquelle elle se place en opposition :
« Toute intervention sur la ville européenne doit obligatoirement réaliser ce qui toujours fut la ville, à savoir : des rues, des places, des avenues, des îlots, des jardins… soit des “quartiers”. Toute intervention sur la ville européenne doit par contre bannir les routes et les autoroutes urbaines, les zones monofonctionnelles, les espaces verts résiduels. Il ne peut y avoir ni zones “industrielles”, ni zones “commerçantes”, ni zones “piétonnières”… mais seulement des quartiers incluant toutes les fonctions de la vie urbaine […] »
Barey André, Culot Maurice, Lefèbvre Philippe (1980), Déclaration de Bruxelles, Éd. AAM, Bruxelles. Cité in Comhaire, 2012.
(JBB), juin 2020., dernière modification : septembre 2024.
Références citées
- Barey André, Culot Maurice, Lefèbvre Philippe (1980), Déclaration de Bruxelles, Éd. AAM, Bruxelles.
- Comhaire, Gaël (2012). « Activisme urbain et politiques architecturales à Bruxelles : le tournant générationnel », L'Information géographique, vol. 76, no. 3, 2012, p. 9-23.
Pour compléter avec Géoconfluences
- Ninon Briot, « Image à la une. Vues de Bruxelles, sur les traces de la bruxellisation », Géoconfluences, septembre 2023.