Le projet ITER : repères chronologiques

Publié le 08/02/2013

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  • nov 1985, sommet de Genève : l'Union soviétique propose aux États-Unis de construire la prochaine génération de tokamaks sur la base d'une collaboration intégrant les quatre partenaires majeurs d'alors du programme fusion (États-Unis, Union soviétique, Union européenne (UE), Japon).
  • 1992 : signature de l'accord "Engineering Design Activities" ITER qui, pour la première fois, doit permettre la construction d'une installation de recherche conçue via une collaboration scientifique internationale (Europe, Japon, États-Unis, Union Soviétique) sous les auspices de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
  • 1998 : fin de la première phase de l'étude d'ingénierie détaillée. Les États-Unis se retirent de la coopération et les partenaires restants (Union européenne, Japon, Russie) définissent une nouvelle stratégie visant à réduire le coût du projet tout en maintenant les objectifs scientifiques.
  • 2001 : présentation, en juillet, du rapport final aux partenaires signataires de l'accord "Engineering Design Activities" redéfinissant le projet et son coût. S'engage alors un processus de négociation internationale pour déterminer le statut de l'organisation qui sera chargée de la réalisation d'ITER ainsi que du partage des contributions. Le Canada propose un site pour la construction d'ITER.
  • 2003 : les États-Unis et la Chine rejoignent les négociations, suivis par la Corée du Sud. Le 26 novembre 2003, le Conseil européen a proposé la candidature du site français de Cadarache pour accueillir ITER et a décidé qu'une entreprise commune pour ITER et le développement de l'énergie de fusion serait implantée en Espagne, près de Barcelone.
  • 2004 : à la demande des ministres réunis à Washington le 20 décembre 2003, les négociateurs proposent l'élargissement du programme pour développer des recherches sur la physique des plasmas et sur les matériaux en complément des recherches réalisées avec ITER.
  • 28 juin 2005 : réunion des six partenaires ITER à Moscou. Choix du site de Cadarache. Le Japon jouera aussi un rôle fondamental dans la recherche sur la fusion via les programmes qui ont été déterminés dans le cadre de l'approche élargie. L'Inde rejoint le projet en décembre 2005.
  • fin août 2005, accord de Jeju sur l'organisation commune et la répartition de l'investissement d'environ 10 G€ (valeur 2001) sur environ 40 ans (construction, 10 ans ; exploitation, 25/30 ans ; démantèlement).
  • 21 novembre 2006 : signature du traité international ITER à Paris approuvé et/ou ratifié par les pays membres de l'organisation internationale. Il est entré en vigueur le 24 octobre 2007.
  • 7 novembre 2007 : signature de l'accord de siège à Cadarache qui constitue la dernière étape formelle de la mise en place de l'organisation internationale à Cadarache.

 

Le calendrier des travaux sur le site ITER pour 2009 - 2016

  • Construction de bâtiments de bureaux provisoires pour l'équipe internationale et de bâtiments en Haute qualité environnementale (bureaux, annexe médicale, communication…).
  • 2009 / 2011 : Phase de construction du bâtiment de l'installation de recherche (tokamak). Un pic de 2000 emplois est attendu dans le secteur du bâtiment et des travaux publics lors du démarrage de la construction de l'installation de recherche à partir de 2009.
  • 2012/ 2015 : Assemblage du tokamak. La période de l'assemblage du tokamak, vers 2012, mobilisera des compétences dans les domaines divers comme l'électronique, la mécanique, la robotique entre autres.
  • 2016 : Premières expériences

 

Géoconfluences le 23 janvier 2009

Pour citer cet article :  

« Le projet ITER : repères chronologiques », Géoconfluences, février 2013.
https://geoconfluences.ens-lyon.fr/doc/territ/FranceMut/popup/Iter2.htm