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Tissu urbain et morphologie urbaine

Publié le 21/03/2025

En géographie urbaine, l’étude des agglomérations humaines peut prendre en compte différentes échelles. Celle de la morphologie urbaine s’intéresse à une échelle allant du quartier à l’îlot voire à l’immeuble (façade, cour, hauteur…).

Le tissu urbain (urban fabric en anglais) désigne les motifs dessinés par la ville, observés à la verticale, comme depuis un avion. Le tissu est déterminé principalement par les pleins (le bâti) qui en constituent la maille, et les vides (voirie, parcs, surfaces en eau, chantiers et friches, dents creuses…) qui en sont la fibre. On observe notamment la densité du bâti, ses caractéristiques (on différencie aisément un bâti industriel, pavillonnaire, résidentiel dense, de bureaux…). La densité du réseau viaire, la forme de sa trame (en damier, irrégulière…), donne des indices supplémentaires. Toutes ces formes permettent de dater un quartier et de différencier par exemple des faubourgs de l’âge industriel, une cité-jardin, un bâti commercial périurbain (« en boîtes à chaussures »), des lotissements pavillonnaires ou encore un centre historique.

L’étude de la morphologie urbaine repose sur l’analyse du tissu urbain affinée par des analyses à l’échelle de l’îlot : hauteur des immeubles, alignement des façades, surface des cours intérieures, éventuellement étude des fonctions urbaines. S’appuyant sur les outils comme la photographie aérienne verticale, le cadastre, les documents d’urbanisme, elle est une étape de la compréhension de la production de l’urbain, comme de la réalisation de diagnostics pour la planification urbaine.

(JBB) mars 2025.


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