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Glossaire

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Il existe 1698 termes dans le glossaire.

Il existe 120 résultats dans Glossaire correspondant aux critères suivants : Supprimer le critèrehabitat
Habitat (humain)
- Pour la notion d'habitat en écologie, voir : Habitat écologique
- Ne pas confondre avec : Habiter (notion) En géographie, l'habitat peut être défini comme l'organisation des habitations sur un espace donné. L'habiter renvoie à la capacité des acteurs à organiser les espaces multiples qui composent leur habitat, aux pratiques de vie qu'en ont les individus et les groupes qui l'occupent. La question du logement n'épuise pas celle de l'habitat mais elle s'y inscrit. Il y a des habitats (...)
Habitat pavillonnaire
L'habitat pavillonnaire ou individuel correspond à un paysage caractéristique des périphéries urbaines et de la seconde moitié du XXe siècle, dans lequel les logements individuels dominent. Si l'« âge d'or » de l'habitat pavillonnaire peut se situer entre les années 1960 et aujourd'hui, ses origines remontent au moins au XIXe siècle. Il est souvent associé aux banlieues et aux espaces périurbains, mais l'habitat pavillonnaire existe aussi dans les espaces ruraux.
Désignant à (...)
Habitat écologique, biotope
Ne pas confondre avec : habitat humain ni avec : habiter (notion en géographie)
L'habitat, au sens des écologues, désigne les espaces de vie des espèces animales et végétales. Un même écosystème peut fournir un habitat à de nombreuses espèces différentes. À l'échelle micro, une haie, une mare, un bras mort, un vieux tronc, une lisière, un pré, une tourbière, etc. sont des exemples d'habitats : c'est le sens du mot biotope. On utilise également le terme à une échelle plus vaste (...)
Bidonville, quartier informel, quartier d'habitat spontané, habitat précaire, autoconstruction
Un bidonville désigne, dans le langage courant, un quartier d'habitat autoconstruit avec des matériaux de récupération. En géographie, on utilise davantage les expressions de « quartier informel » ou de « quartiers d'habitat informel », pour insister sur l'installation de leurs habitant en dehors d'un cadre juridique formalisé (voir informalité), ou bien celle de « quartier d'habitat spontané » pour insister sur l'autoconstruction sans plan préalable. Martin Luther Djatcheu (2018) (...)
Agence nationale de l’habitat (ANAH)
En France, l’Agence nationale de l’habitat (ANAH) est l’un des acteurs publics de la rénovation et de la réhabilitation urbaines, abordées sous l’angle de l’habitat, de la lutte contre la vacance résidentielle et de l’optimisation énergétique des logements. Elle est une interlocutrice à la fois pour les particuliers qui souhaitent bénéficier des nombreuses mesures incitatives mises en place par l’État pour inciter les propriétaires à entamer des travaux de rénovation thermique (...)
Finage
Le finage désigne traditionnellement, en géographie, le territoire exploité par une communauté villageoise. Il s'étendait au rythme des essartages dans les périodes de croissance démographique et se rétractait par enfrichement après les crises démographiques. Les historiens ruralistes ont fait du Moyen-âge central une période importante de fixation de l'habitat rural. Sous l'influence de l'Église, les limites du finage tendaient progressivement à coïncider avec celles de la paroisse, la (...)
Poto-poto
Utilisé dans plusieurs pays d'Afrique (Sénégal, Cameroun...), le poto-poto est une technique de construction traditionnelle comparable au torchis. « Les murs sont construits à partir d'une armature composée de piquets verticaux en bois et de bambous horizontaux attachés aux piquets, sur lesquels on projette à la main des boules de terre malaxée avec de l’eau. » (Djatcheu, 2018). Performant en matière d'isolation et léger à mettre en place, le poto-poto est une composante importante de (...)
Hameau, écart
En France, un hameau est une petite agglomération rurale de quelques bâtiments comprenant plusieurs foyers, distincte du chef-lieu de la commune où se situe la mairie. En habitat dispersé, sur un finage donné, la population totale des hameaux et des écarts peut dépasser celle du bourg.
Un écart est un lieu de peuplement isolé, une maison ou une ferme n'ayant pas de voisin.

Exemples de hameaux et écarts dans la commune de Saint-Georges-de-Reintembault (Ille-et-Vilaine). Le (...)
Système spatial
Un système spatial désigne l'ensemble de composants spatiaux (habitat, réseaux, relief, ressources) qui, par leurs interactions et leurs positions relatives, constituent un espace fonctionnel.
(ST), janvier 2007.(...)
Tontine
La tontine est une forme de microcrédit entre particuliers qui se regroupent et versent régulièrement de l’argent à une caisse commune. L’argent récolté est alors remis à l’un des membres et ainsi de suite. Chacun des cotisants aura un jour sa part : le verbe « bouffer » désigne dans certains pays d’Afrique cette prise de bénéfice (Djatcheu, 2018). Ce système permet de financer des projets nécessitant des investissements petits ou moyens comme l'agrandissement d'une maison.
(...)
IRIS (Îlots Regroupés pour l'Information Statistique)
Les IRIS (Îlots Regroupés pour l'Information Statistique) sont les plus petites unités spatiales statistiques, inférieures à l'échelon communal. Les communes d'au moins 10 000 habitants et la plupart des communes de 5 000 habitants sont découpées en IRIS. Apparus au recensement de 1999, les IRIS ont une population généralement comprise entre 1 800 et 5 000 habitants. Chaque IRIS a un type d'habitat relativement homogène, et les limites recouvrent préférentiellement les grandes rues et (...)
Document d’urbanisme
On appelle les documents d’urbanisme l’ensemble des documents, en particulier des cartes, qui réglementent l’usage des sols. C’est l’un des principaux outils de la planification urbaine. Un document d’urbanisme peut être limité à une zone ou à un quartier, s’étendre à l’échelle de la municipalité, ou encore concerner l’ensemble d’une agglomération urbaine ou d’une structure intercommunale.
En France, l’expression « document d’urbanisme » n’a pas de valeur (...)
Débrouille et bricolage
La débrouille, la débrouillardise (l'aptitude à la débrouille), ou le « système D », désignent la capacité des individus ou des collectifs à « faire avec » l’existant, en dépit des contraintes matérielles, en particulier dans un contexte de précarité. Plus largement, l’étude des adaptations individuelles aux contraintes externes, notamment spatiales et sociales, doit beaucoup aux textes de Michel de Certeau (1980), qui les appelle « ruses du quotidien » ou encore (...)
Schéma de cohérence territoriale (SCOT)
Le Schéma de cohérence territoriale (SCOT) est un document d'urbanisme et d'aménagement durable du territoire dans lequel les élus définissent l'évolution de l'agglomération et les priorités en matière d'habitat, de commerce, de zones d'activité et de transports. Mis en place depuis le 1er janvier 2002, les SCOT ont été institués par la loi sur la solidarité et le renouvellement urbain (loi SRU) du 13 décembre 2000 et succèdent ainsi aux Schémas directeurs (SD) à l'échelle (...)
Cité-jardin, banlieue-jardin
Une cité-jardin (en anglais : garden city, en japonais : den'en toshi) est une forme urbaine utopique, théorisée en 1898 par Ebenezer Howard (1850-1928) dans la lignée des penseurs de l'habitat et de l'urbanisme social ou socialiste (Saint-Simon, Fourrier, Godin...)
Pour Howard, les trois critères principaux de la cité-jardin sont :

- (1) une « morphologie indépendante », qui réfère à la ceinture verte qui doit les entourer ;
- (2) « un (...)
Informel
voir aussi : informalité L'adjectif informel qualifie ce qui échappe aux cadres normatifs. La notion d'informel est née dans les années 1970 en Afrique subsaharienne, et est développée par Milton Santos dans sa thèse, L'espace partagé : les deux circuits de l'économie urbaine des pays sous-développés (1975). Secteur formel et informel ne s'opposent pas, ils sont souvent complémentaires dans les systèmes de production comme dans les agencements des acteurs économiques. C'est ainsi que les (...)
Informalité
L’informalité désigne des activités ou des pratiques qui s’exercent hors des règles. Il s'agit d'un terme générique forgé en référence au cadre réglementaire et institutionnel. Selon les cas, ce jeu transgressif peut être choisi ou bien contraint lorsque le droit en vigueur réduit certains à y avoir recours pour vivre, travailler, se loger, se déplacer. La spécificité de l’informalité est d’échapper, tout ou partiellement, aux archives, à la mesure et aux statistiques (...)
Openfield
L’openfield désigne un paysage agraire dans lequel les champs sont ouverts, les grandes cultures (céréales, betterave sucrière ou fourragère, pomme de terre…) dominent, et l’habitat est groupé. En France, il est caractéristique du Bassin parisien et, plus localement des grandes plaines céréalières (Alsace, Limagne, Plaine de Caen…). Ce paysage ouvert est l’héritage d’un système agraire qui s’est répandu en Europe de l’Ouest et centrale au XIe et au XIIe siècle, (...)
Densité-dépendance
En écologie et en biologie, l'effet de densité-dépendance désigne l'ensemble des mécanismes par lesquels la croissance, la survie ou la reproduction d’une population (animale ou végétale) sont influencées par sa densité. Plus la population est dense, plus des facteurs comme la compétition pour les ressources, la prédation ou les maladies freinent son développement. La densité est ici à entendre comme une capacité de charge, c'est-à-dire une notion relative à relier à de nombreux (...)
Trame brune
La trame brune est une expression forgée sur le modèle de la trame verte et bleue qui désigne les pratiques d’urbanisme visant le maintien ou le rétablissement de la continuité écologique des sols. En effet, si l’urbanisation se traduit par définition par une emprise foncière et par une artificialisation des sols, la composante pédologique des milieux a pourtant longtemps été oubliée dans les politiques de continuité écologique, alors que les sols sont essentiels au fonctionnement des (...)
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