L'atlas du dossier « Le Japon : les fragilités d'une puissance »
Raphaël Languillon-Aussel, chercheur, agrégé de géographie - Université de Genève
Les auteurs du dossier consacré au Japon
Sommaire :
À l'échelle du Japon
Démographie, migrations, vieillissement : Croissance naturelle et solde migratoire | Les immigrants | Le sur-dépeuplement (kaso) | Les projections de population
Les villes : Prix du foncier | Vacance résidentielle et rétrécissement urbain | Villes « intelligentes » | Programmes de renaissance urbaine
La culture : La diffusion des festivals d’art contemporain au Japon
Les risques : La systémique complexe des risques | Les catastrophes du 11 mars 2011 à l'échelle du Japon
À l'échelle régionale
Les catastrophes du 11 mars 2011 dans le Nord du Japon
À l'échelle intra-urbaine
Tokyo et son agglomération : Schéma historique de Tokyo | Cartes administratives de Tokyo | Démographie tokyoïte | Verticalité à Tokyo | Prix du foncier à Tokyo | Migrations dans le département de Tokyo
À l'échelle du Japon
Démographie, migrations, vieillissement
Croissance naturelle et solde migratoire
Cartes de Raphaël Languillon-Aussel extraites de l'article de cadrage scientifique du dossier.
Croissance naturelle annuelle par département en 2012. Source : Bureau des statistiques du Japon, 2014. |
Les soldes migratoires par département en 2012. Source : Bureau des statistiques du Japon, 2014. |
Graphe de Gérard-François Dumont extrait de l'article « Japon : le dépeuplement et ses conséquences », Géoconfluences, 2017.
L'origine géographique des immigrants au Japon. Source : chiffres ONU, 2013. Réalisation : Gérard-François Dumont pour Géoconfluences, 2017. |
Carte de Raphaël Languillon-Aussel extraite de l'article de cadrage scientifique du dossier.
Territoires dits en kaso en 2005. Raphaël Languillon-Aussel. Source : Philippe Pelletier (2008, p.60). |
Documents de Raphaël Languillon-Aussel extraits de l'article de cadrage scientifique du dossier.
Évolution projetée de la population du Japon par département entre 2010 et 2040. Source : National Institute of Population and Social Security Research, 2012. |
La pyramide des âges du Japon en 1950, en 2010 et en 2050. Les projections de 2050 se fondent sur le scénario intermédiaire de fécondité. Raphaël Languillon-Aussel. Source : National Institute of Population and Social Security Research, 2012. On observe un rétrécissement des bases : la pyramide bleue de 1950 est très équilibrée, mise à part concernant le phénomène de génération creuse consécutive à la guerre mondiale. Celle de 2010 est inversée par rapport à 1950 : la base se contracte (moins d’enfants et de jeunes), la population active et les pré-retraités sont plus nombreux. En 2050, la structure se décale encore vers le haut, avec un rétrécissement de la base et de la population active, et un sommet très large en particulier concernant les plus de 80 ans. En cents ans (1950-2050), la pyramide s’est retournée.
Évolution des plus de 50 ans par tranche d’âges entre 2000 et 2050 au Japon. Raphaël Languillon-Aussel. Source : CEPII, 2006. |
Part des plus de 65 ans en France et au Japon entre 1950 et 2050. Raphaël Languillon-Aussel. Source : Bureau des statistiques du Japon, 2014. Dans les années 2000, on constate un renversement : la part des plus de 65 ans devient plus importante au Japon qu’en France. Le vieillissement japonais est également plus rapide. En cent ans, le taux de séniors passe de moins de 5 % à plus de 33 % au Japon, où il sextuple, alors qu’il ne fait que doubler en France. Évolution de la population du Japon par tranche d’âges entre 1920 et 2060. Raphaël Languillon-Aussel. Source : National Institute of Population and Social Security Research, 2012. |
Les villes
Document de Raphaël Languillon-Aussel extrait de l'article « La Bulle spéculative des années 1985-1991 au Japon, à l'origine des formes urbaines actuelles ? », Géoconfluences, 2017.
Évolution des prix résidentiels dans quelques grandes villes japonaises pendant la bulle spéculative Raphaël Languillon-Aussel. Source : Yukio Noguchi (1994, p. 14). |
Vacance résidentielle et rétrécissement urbain
Document extrait de l'article de Tomoko Kubo et Michihiro Mashita (dir.), « L'accroissement de la vacance résidentielle dans les villes japonaises : le cas de la périphérie urbaine de Tokyo », Géoconfluences, 2017.
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Les facteurs responsables de l’accroissement de la vacance résidentielle dans les villes japonaises. Conception-réalisation : Tomoko Kubo. Traduction de l'anglais et adaptation : Jean-Benoît Bouron. Géoconfluences, 2017. |
Documents de Nicolas Leprêtre extraits de l'article « Les villes « intelligentes » au Japon », Géoconfluences, 2017.
Conception et réalisation : N. Leprêtre, J.-B. Bouron, Géoconfluences, 2017. |
Principaux programmes d’expérimentation de villes intelligentes financés par le METI. Source : IAO/GiS. Cartographie N. Leprêtre pour Géoconfluences, 2017. |
Programmes de renaissance urbaine
Carte de Raphaël Languillon-Aussel extraite de l'article de cadrage scientifique du dossier. Source : MLITT, 2011
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La culture
La diffusion des festivals d’art contemporain au Japon
Carte de Thekla Boven extraite de l'article « Vieillissement et déclin rural : redynamiser les campagnes japonaises par les festivals d’art contemporain », Géoconfluences, 2017.
Source : diverses pages d’accueils de ces festivals d’art et www.biennialfoundation.org. |
Les risques
La systémique complexe des risques
Organigramme extrait de l'article de cadrage scientifique du dossier.
Raphaël Languillon-Aussel, la figure originale a été publiée dans Japan Analysis, 2012. |
Les catastrophes du 11 mars 2011 à l'échelle du Japon
Documents (ci-dessous) extraits de l'article de Cécile Asanuma-Brice : Cécile Asanuma-Brice, « Les migrants du nucléaire », Géoconfluences, 2017.
Carte des tendances de la répartition des réfugiés suite à l’explosion de la centrale de Fukushima, en 2011 et en 2017. Total estimé à 39 600 personnes en février 2017. Source : d'après les données officielles, relayées par le journal Fukushima Minpo, 3 mars 2017. Traduction : Cécile Asanuma-Brice. Réalisation : J.-B. Bouron, Géoconfluences, 2017. |
Nombre de réfugiés dans le département de Fukushima et en dehors. Source : d'après les données officielles, relayées par le journal Fukushima Minpo, 3 mars 2017. Traduction : Cécile Asanuma-Brice. Réalisation : J.-B. Bouron, Géoconfluences, 2017. |
À l'échelle régionale
Les catastrophes du 11 mars 2011 dans le Nord du Japon
Cartes de Rémi Scoccimarro, extraites de Rémi Scoccimarro, « Risques et résilience au Japon : La reconstruction des territoires du Nord après Fukushima », Géoconfluences, 2017.
Carte du Tohoku et de la côte du Sanriku, le territoire du nord-est de Honshu. Réalisation : Rémi Scoccimarro, 2016. |
La centrale nucléaire de Fukushima et le Tohoku. Rémi Scoccimarro, 2017.
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La contamination du nord du Japon et le déplacement des nuages radioactifs au Japon. Source : Hayakawa Yukio (université de Gumma) et ministère japonais de l’Éducation, des sports, de la culture et des sciences. Réalisation : Rémi Scoccimarro, 2017. |
Carte des zones d’évacuation du Tohoku à la suite de la contamination nucléaire, en 2016 et en 2017.
Sources : département de Fukushima et ministère japonais de l’Éducation, des sports, de la culture et des sciences. Réalisation : Rémi Scoccimarro, 2017. |
Cartes de la surmortalité des régions touchées par le tsunami et la catastrophe nucléaire de Fukushima. Sources : département de Fukushima, ministère japonais de l’Intérieur. Réalisation : Rémi Scoccimarro, 2017. |
Carte (ci-dessous) extraite de l'article de Cécile Asanuma-Brice : Cécile Asanuma-Brice, « Les migrants du nucléaire », Géoconfluences, 2017.
Carte des logements construits pour les réfugiés dans le département de Fukushima. Source des données : Fukushima Minpo, 3 mars 2017. Traduction-adaptation : Cécile Asanuma-Brice et Géoconfluences, 2017. |
À l'échelle intra-urbaine
Tokyo et son agglomération
Structure médiévale de Tokyo (Edo) sous le shogunat Tokugawa. Raphaël Languillon-Aussel, inspiré de Philippe Pelletier, 1997. |
Cartes administratives de Tokyo
Extraites de l'article de cadrage scientifique du dossier.
Les différentes définitions géographiques de Tokyo et la variation de population en fonction de chaque limite. Réalisé par Raphaël Languillon-Aussel d’après Philippe Pelletier (2008).
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Le département de Tokyo et ses découpages administratifs. Réalisé par Raphaël Languillon-Aussel. |
Les 23 arrondissements de Tokyo. Réalisé par Raphaël Languillon-Aussel. |
Cartes de Rémi Scoccimarro extraites de l'article « Naissance d’une skyline : la verticalisation du front de mer de Tokyo et ses implications sociodémographiques », Géoconfluences, 2017.
Le repeuplement des quartiers centraux de Tokyo. Rémi Scoccimarro, 2017 |
L’évolution de l’indice de fécondité dans le centre de Tokyo. Rémi Scoccimarro, 2017 |
Documents extraits de l'article de Rémi Scoccimarro, « Naissance d’une skyline : la verticalisation du front de mer de Tokyo et ses implications sociodémographiques », Géoconfluences, 2017.
Distribution et caractéristiques de la verticalité dans le centre de Tokyo en 2016. Sources principales : skyscraperpage.com, site du Ministère des Transports, de l’Aménagement du Territoire et du Tourisme dédié à l’aménagement urbain et relevés personnels. Rémi Scoccimarro 2017 |
Les dix plus hauts gratte-ciel du Japon en 2016 (Nous avons choisi de ne pas répertorier la tour de télévision Tôkyô Skytree) (Voir le tableau associé dans l'article d'origine du document) |
Cartes (ci-dessous) extraites de l'article de Raphaël Languillon-Aussel « La Bulle spéculative des années 1985-1991 au Japon, à l'origine des formes urbaines actuelles ? », Géoconfluences, 2017.
Plan d’aménagement de Shinjuku et verticalisation du quartier des années 1970 aux années 2000. Raphaël Languillon-Aussel. Sources : Falquet (1993) et base de données Skyscraper. |
Les immeubles de plus de 150 m de haut à Tokyo. J.-B. Bouron, Géoconfluences, 2017. Source : Skyscraper. |
Documents de Raphaël Languillon-Aussel extraits de l'article « La Bulle spéculative des années 1985-1991 au Japon, à l'origine des formes urbaines actuelles ? », Géoconfluences, 2017.
Évolution des prix fonciers résidentiels à Tokyo pendant la bulle spéculative entre 1980 et 1997. Raphaël Languillon-Aussel. Source : Yahagi, 2002. |
Évolution des prix fonciers à Tokyo (arrondissements de l’hyper-centre). Raphaël Languillon-Aussel, 2017. |
Documents (ci-dessous) extraits de l'article de Rémi Scoccimarro, « Naissance d’une skyline : la verticalisation du front de mer de Tokyo et ses implications sociodémographiques », Géoconfluences, 2017.
Évolution des prix au m² entre 1994 et 2016 sur une parcelle située sur un terre-plein tokyoïte. Prix au m² et évolution en pourcentale pour la parcelle Kôtô n°16 (165 m²), située à Toyosu district 4-1 (Kôtô-ku). Source : Association des experts immobiliers du département de Tokyo (Tokyo fudôsankanteishi kyôkai). Réalisation : Rémi Scoccimarro, 2017. |
Migrations dans le département de Tokyo
Cartes extraites de l'article de cadrage scientifique du dossier.
Évolution démographique des municipalités du département de Tokyo entre 1995 et 2010. On observe très nettement trois espaces. Les espaces les plus centraux connaissent les taux de croissance les plus forts, en particulier Chiyoda-ku, Chûô-ku, Minato-ku et Kôtô-ku. Les espaces péricentraux, tout comme les centres de la première couronne, connaissent une croissance importante, mais moins forte. Les périphéries résidentielles des 23 arrondissements (surtout au nord) et de la deuxième couronne tendent à gagner des habitants, mais à un rythme assez lent. La troisième couronne perd des habitants. Réalisé par Raphaël Languillon-Aussel. Source : Bureau des statistiques du Japon, 2014 |
Évolution démographique des vingt-trois arrondissements de Tokyo entre 1995 et 2010. On observe un effet gradient à partir des trois arrondissements centraux. Chiyoda-ku, Chûô-ku et Minato-ku ont connu la croissance démographique la plus forte, avec un maximum de +92 % pour Chûô-ku. Celle des arrondissements du péricentre a été moins vive mais néanmoins supérieure à 10 %, ce qui reste dynamique. Au-delà, l’évolution des arrondissements périphériques, essentiellement résidentiels, a été plus modérée, en particulier au nord. Elle reste néanmoins positive sur l’ensemble de la période. La structure est donc à l’opposé de celle des années 1960-1990, marquées par l’effet donut et l’évidement du centre. Réalisé par Raphaël Languillon-Aussel. Source : Bureau des statistiques du Japon, 2014. |
Carte 3 : Les échanges migratoires entre Tokyo et les trois départements voisins en 1990 et en 2010. Réalisé par l'auteur. Source : TMG, 2012. |
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Pour citer cet article :
Jean-Benoît Bouron, Raphaël Languillon-Aussel et Les auteurs du dossier consacré au Japon, « L'atlas du dossier « Le Japon : les fragilités d'une puissance » », Géoconfluences, décembre 2017.
https://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/dossiers-regionaux/japon/ressources-classees/atlas