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Les programmes définitifs de Terminale parus au Bulletin Officiel (rentrée 2020)

Publié le 26/08/2019
En spécialité, le chapitre sur la pauvreté et les inégalités est remplacé par un chapitre sur la géopolitique du patrimoine, et un chapitre sur les enjeux de la connaissance a été ajouté.

Les projets de programme pour la classe de terminale sont parus au Bulletin officiel spécial n°8 du 25 juillet 2019

→ Voir les ressources de Géoconfluences pour traiter ces programmes en terminale générale, en terminale technologique et en HGGSP.

 

Voici l'intégralité du projet de programme de géographie de la terminale. En série générale, les volumes horaires ont été relevés par rapport à la version précédente, sauf pour le chapitre conclusif à l'horaire réduit.

Classe de terminale, voie générale : « Les territoires dans la mondialisation : entre intégrations et rivalités »

Thème 1 – Mers et océans : au cœur de la mondialisation (13-15 heures)

Questions

– Mers et océans : vecteurs essentiels de la mondialisation.

– Mers et océans : entre appropriation, protection et liberté de circulation.

Commentaire

La maritimisation des économies et l’ouverture des échanges internationaux confèrent aux mers et aux océans un rôle fondamental tant pour la fourniture de ressources (halieutiques, énergétiques, biochimiques…) que pour la circulation des hommes et les échanges matériels ou immatériels. L’importance des routes et les itinéraires diffèrent selon la nature des flux (de matières premières, de produits intermédiaires, industriels, d’informations…). Mais les territoires sont inégalement intégrés dans la mondialisation.

Les routes maritimes et les câbles sous-marins, tout comme les ports et les zones d’exploitation, restent concentrés sur quelques axes principaux. D’importants bouleversements s’opèrent, ce qui accroît les enjeux géostratégiques et les rivalités de puissance, notamment autour des canaux et des détroits internationaux. La mise en valeur et l’utilisation des mers et des océans relèvent d’une logique ambivalente, entre liberté de circulation et volonté d’appropriation, de valorisation et de protection. La délimitation des zones économiques exclusives (ZEE) est aujourd’hui la principale cause de tensions entre les États en raison des ressources présentes dans ces zones et de la volonté de ces États de les exploiter.

Études de cas possibles :

– Le golfe Arabo-Persique : un espace au cœur des enjeux contemporains. 
– La mer de Chine méridionale : concurrences territoriales, enjeux économiques et liberté de circulation.
– L’océan Indien : rivalités régionales et coopérations internationales.
– Le détroit de Malacca : un point de passage majeur et stratégique.

Question spécifique sur la France

La France : une puissance maritime ?

Commentaire

La France (métropolitaine et ultramarine), du fait de ses départements et territoires d’outre-mer, contrôle la deuxième zone économique exclusive (ZEE) mondiale et s’affirme encore comme une puissance maritime malgré la perte de compétitivité de ses ports. Les mers et océans demeurent, pour la France, des enjeux à la fois économiques, environnementaux et géostratégiques.

Thème 2 – Dynamiques territoriales, coopérations et tensions (13-15 heures)

Questions

– Des territoires inégalement intégrés dans la mondialisation.

– Coopérations, tensions et régulations aux échelles mondiale, régionale et locale.

Commentaire

La mondialisation contemporaine conduit à l’affirmation ou à la réaffirmation de puissances et à l’émergence de nouveaux acteurs. Les territoires, quelle que soit l’échelle considérée (États, régions infra- et supra-étatiques, métropoles…) ont inégalement accès à la mondialisation.

La distance est encore un facteur contraignant, d’autant plus que des protections et des barrières sont mises en place, limitant les échanges internationaux. La hiérarchie des centres de décision mondiaux est en constante évolution. Parmi les plus grands centres financiers, cinq sont aujourd’hui en Asie, trois en Europe (Londres, Zurich et Francfort) et deux en Amérique du Nord.

Concernant les inégalités territoriales, l’Union européenne a permis un rattrapage considérable du sud de l’Europe par rapport au nord. Les disparités inter-régionales se réduisent toutefois plus lentement. Dans le reste du monde, de nombreux accords régionaux économiques se sont réalisés (ASEAN, ALENA, MERCOSUR), mais certains sont peu porteurs de développement.

Études de cas possibles :

– Les îles de la Caraïbe et des Antilles : entre intégration régionale et ouverture mondiale.
– La Russie, un pays dans la mondialisation : inégale intégration des territoires, tensions et coopérations internationales.
– Les corridors de développement en Amérique latine : un outil d’intégration et de désenclavement.
– L’Asie du Sud-Est : inégalités d’intégration et enjeux de coopération

Question spécifique sur la France

La France : un rayonnement international différencié et une inégale attractivité dans la mondialisation

Commentaire

La France affirme sa place dans la mondialisation, d’un point de vue diplomatique, militaire, linguistique, culturel et économique. Elle entre en rivalité avec les autres pays et cherche à consolider ses alliances. La France maintient son influence à l’étranger via son réseau diplomatique et éducatif, des organisations culturelles, scientifiques et linguistiques (instituts français, Organisation internationale de la francophonie, Louvre Abu Dhabi, lycées français à l’étranger…), mais également à travers les implantations de filiales d’entreprises françaises. Elle attire sur son territoire, plus particulièrement à Paris et dans les principales métropoles, des sièges d’organisations internationales, des filiales d’entreprises étrangères, des manifestations sportives et culturelles aux retombées mondiales, des touristes…

Thème 3 – L’Union européenne dans la mondialisation : des dynamiques complexes (12-14 heures)

Questions

– Des politiques européennes entre compétitivité et cohésion des territoires.

– L’Union européenne, un espace plus ou moins ouvert sur le monde.

Commentaire

L’Union européenne présente une grande diversité de territoires, tout en étant l’organisation régionale au degré d’intégration le plus marqué au monde. L’UE est le premier pôle commercial mondial. Elle est cependant exposée à des défis et tensions externes et internes (difficulté à établir une politique commune en matière de défense, d’immigration, de fiscalité…), ce qui limite son affirmation comme puissance sur la scène mondiale.

Les politiques européennes de cohésion économique, sociale et territoriale visent deux objectifs : d’une part la réduction des inégalités territoriales, d’autre part la valorisation des atouts des territoires des États membres pour faire face à la concurrence mondiale.

Études de cas possibles :

– L’Allemagne : une puissance européenne aux territoires inégalement intégrés dans la mondialisation.
– Les transports dans l’Union européenne : un outil d’ouverture, de cohésion et de compétitivité.
– La politique agricole commune (PAC) : les effets territoriaux d’une politique européenne.
– La cartographie d’une agglomération industrielle ou technologique en France.

Question spécifique sur la France

La France : les dynamiques différenciées des territoires transfrontaliers.

Commentaire

Les territoires transfrontaliers se caractérisent par des échanges et des mobilités de part et d’autre de la frontière. L’Union européenne encourage les coopérations transfrontalières, en assurant notamment la libre circulation et en instituant un cadre réglementaire. Elle finance des projets et des équipements transfrontaliers par des programmes spécifiques. Les territoires transfrontaliers ont cependant des dynamiques différenciées.

Thème 4 conclusif – La France et ses régions dans l’Union européenne et dans la mondialisation : lignes de force et recompositions (6-8 heures)

Questions

– Les lignes de force du territoire français.

– Des recompositions territoriales à toutes les échelles, entre attractivité, concurrence et inégalités.

Commentaire

L’étude de la France et de ses régions vise à interroger le rôle des acteurs, à différentes échelles, dans l’intégration européenne et mondiale, et les effets territoriaux différenciés de cette intégration.

L’étude de la région du lycée permet de mobiliser les connaissances acquises sur la France pour les appliquer à une autre échelle d’analyse. Il s’agit d’envisager avec les élèves les territoires de proximité et les divers aspects de leur attractivité. Cette approche leur fournit des clés de lecture pour comprendre leur territoire de proximité

Notions et vocabulaire à maîtriser à l’issue de la classe terminale (en complément des notions et vocabulaires acquis en classes de seconde et de première qui seront remobilisés tout comme les repères spatiaux acquis).

– Mondialisation : notion transversale à l’ensemble des thèmes.
– Haute-mer, maritimisation, puissance, route maritime, zone économique exclusive (ZEE).
– Attractivité, intégration territoriale.
– Agglomération industrielle, écosystème (cluster).
– Territoire transfrontalier.
– Aménagement des territoires, collectivité territoriale, région.

Classe de terminale, voie technologique : « La mondialisation : une mise en relation inégale des territoires » (24 heures)

Thème 1 – Mers et océans : au cœur de la mondialisation (7-9 heures)
Question obligatoire (A) et sujets d’étude (B) Notions Commentaire
A – Mers et océans : vecteurs essentiels de la mondialisation

Canaux et détroits internationaux. Maritimisation. Mondialisation. Route maritime.

La maritimisation des économies et l’ouverture des échanges internationaux confèrent aux mers et aux océans un rôle fondamental tant pour la fourniture de ressources (halieutiques, énergétiques, biochimiques…) que pour la circulation des hommes et les échanges matériels ou immatériels.

L’importance des routes et les itinéraires diffèrent selon la nature des échanges (de matières premières, de produits intermédiaires, industriels, d’informations…). Mais les territoires sont inégalement intégrés dans la mondialisation.

Les routes maritimes et les câbles sous-marins, tout comme les ports et les zones d’exploitation, restent concentrés, mais d’importants bouleversements s’opèrent, ce qui accroît les enjeux géostratégiques, notamment autour des canaux et des détroits internationaux.

B – Un sujet d’étude au choix :

– Les réseaux de câbles sous-marins : des infrastructures essentielles de la mondialisation.

 

 

– Le détroit de Malacca : un point de passage majeur et stratégique.

 

Les câbles sous-marins sont essentiels à la mondialisation : ils assurent plus de 95 % des communications intercontinentales (Internet, téléphonie), qu’il s’agisse d’informations journalistiques, politiques, diplomatiques ou financières, d’images et de vidéos, de communications téléphoniques… Leur concentration rend certains espaces particulièrement stratégiques et vulnérables (notamment au contact entre la mer et la terre : les points d’atterrage), tout en reflétant l’inégale insertion dans la mondialisation.

Près du tiers du commerce mondial passe par le détroit de Malacca. Plusieurs grands ports mondiaux bordent ce passage stratégique de plus en plus saturé. La présence d’une activité de piraterie motive des coopérations entre États riverains et puissances maritimes extérieures afin de sécuriser les itinéraires maritimes. Ce détroit voit des stratégies d’influence rivales se confronter au contact de la mer de Chine méridionale et de l’océan Indien

Thème 2 – Des territoires inégalement intégrés dans la mondialisation, en fonction des décisions publiques et des stratégies des entreprises (7-9 heures)
Question obligatoire (A) et sujets d’étude (B) Notions
Notions de première à réactiver
Commentaire
A – Dynamiques territoriales contrastées au sein de la mondialisation

Centre de décision
Hub logistique aéroportuaire. Métropole. Plateforme multimodale.

Les territoires, quelle que soit l’échelle considérée (États, régions infra- et supraétatiques, métropoles…), ont inégalement accès à la mondialisation. La distance est encore un facteur contraignant, d’autant plus que des protections et des barrières sont mises en place, limitant les échanges internationaux. La hiérarchie des centres de décision mondiaux est en constante évolution.

B – Un sujet d’étude au choix :

– New York, un centre de la mondialisation.

 

 

 

– L’aéroport de Paris Roissy-Charles de Gaulle, un hub au cœur des échanges européens en concurrence avec de nombreux grands aéroports mondiaux.

 

Métropole de rang mondial, New York abrite des fonctions de commandement qui en font un lieu majeur de la mondialisation. Elle concentre des activités économiques et financières supérieures. En accueillant le siège de l’ONU, elle incarne un lieu du pouvoir politique et de la gouvernance mondiale. Elle est aussi un centre culturel de rang mondial.

Les politiques d’ouverture à la concurrence des transports aériens ont conduit à la formation d’un paysage aérien polarisé. Une plus grande compétitivité entre les transporteurs et la déréglementation ont modifié l’organisation du trafic et suscité un nouveau modèle : les grandes compagnies concentrent leurs dessertes sur un pôle unique (Paris-Roissy-CDG pour Air France, Londres-Heathrow pour British Airways, etc.).

L’aéroport de Paris-Roissy-CDG constitue, avec Londres, Francfort, Amsterdam et Leipzig, une des plus importantes places aéroportuaires de fret en Europe avec une plateforme multimodale. Il est relié à la région parisienne grâce à un large réseau de communication autoroutier mais aussi ferroviaire : le réseau autour de la gare TGV met en relation l’aéroport avec le nord du pays et de l’Europe ainsi qu’avec les grandes villes de l’ouest et du sud.

Thème 3 – La France et ses régions dans l’Union européenne et dans la mondialisation : lignes de force et recompositions (7-9 heures)
Question obligatoire (A) et sujets d’étude (B) Notions
Notions de première à réactiver
Commentaire
A – Les lieux de l’influence française dans la mondialisation

Rayonnement. Influence. Attractivité.

La France affirme sa place dans la mondialisation d’un point de vue diplomatique, militaire, linguistique, culturel et économique. Elle entre en rivalité avec les autres pays et cherche à consolider ses alliances. Son influence est renforcée par son appartenance à l’Union européenne.

La France maintient son influence à l’étranger via son réseau diplomatique et éducatif, des organisations culturelles, scientifiques et linguistiques (instituts français, Louvre Abu Dhabi, lycées français à l’étranger …), mais également à travers les implantations de filiales d’entreprises françaises. Elle attire sur son territoire, plus particulièrement à Paris et dans les principales métropoles, des sièges d’organisations internationales, des filiales d’entreprises étrangères, des manifestations sportives et culturelles aux retombées mondiales, des touristes …

B – Un sujet d’étude au choix :

– Le Centre Spatial Guyanais (Kourou) : coopérer pour s’affirmer à l’échelle mondiale.

 

 

 

– Disneyland Paris : un marqueur de l’intégration de la France dans la mondialisation

 

Le site de Kourou, à proximité de l’équateur, offre une localisation optimale pour une base de lancement spatial. Moteur économique de la Guyane, le Centre Spatial Guyanais est une vitrine de la coopération européenne et internationale dans le domaine aérospatial (lanceurs européen, russe …). Les acteurs publics et privés, ainsi que les divers programmes de coopération, contribuent au succès du Centre Spatial Guyanais, au rayonnement de la France et de l’Union européenne dans le monde.

Le complexe Disneyland Paris témoigne du positionnement attractif de la France dans l’espace européen et dans la mondialisation. Filiale de Walt Disney Company, il accueille des millions de visiteurs chaque année, issus pour une part considérable de l’Union européenne (France comprise). Disneyland Paris bénéficie de la renommée internationale de la France et de Paris ; il la renforce en retour. Les politiques d’aménagement menées par les acteurs privés et publics permettent, entre autres, de multiplier les infrastructures et les moyens d’accès au site.

Enseignement de spécialité, classe de terminale : « Analyser les grands enjeux du monde contemporain »

Thème 1 – De nouveaux espaces de conquête (26-28 heures)
Introduction : Océan et espace : quelles spécificités ? - Une connaissance et une maîtrise en constante évolution (libertés, institutions représentatives, alternances politiques…).
- Les dernières frontières ?
Axe 1 
Conquêtes, affirmations de puissance et rivalités.
Jalons 
- Les enjeux géopolitiques d’une conquête : la course à l’espace des années 1950 à l’arrivée de nouveaux acteurs (Chine, Inde, entreprises privées…).
- Affirmer sa puissance à partir des mers et des océans : la dissuasion nucléaire et les forces de projection maritimes.
Axe 2 
Enjeux diplomatiques et coopérations.
Jalons 
- Coopérer pour développer la recherche : la station spatiale internationale.
- Rivalités et coopérations dans le partage, l'exploitation et la préservation des ressources des mers et des océans : de la création des Zones Économiques Exclusives (Convention de Montego Bay) à la gestion commune de la biodiversité (Conférence intergouvernementale sur la biodiversité marine, BBNJ : Biological diversity beyond national juridiction).
Objet de travail conclusif
La Chine : à la conquête de l’espace, des mers et des océans.
Jalons 
- Une volonté politique d’affirmation (discours, investissements, appropriations…).
- Des enjeux économiques et géopolitiques considérables pour la Chine et le reste du monde.
Thème 2 – Faire la guerre, faire la paix : formes de conflits et modes de résolution (26-28 heures)
Introduction : Formes de conflits et tentatives de paix dans le monde actuel. - Panorama des conflits armés actuels.
- Essai d’une typologie : nature des conflits, acteurs et modes de résolution.
Axe 1 
La dimension politique de la guerre : des conflits interétatiques aux enjeux transnationaux.
Jalons 
- La guerre, « continuation de la politique par d’autres moyens » (Clausewitz) : de la guerre de 7 ans aux guerres napoléoniennes.
- Le modèle de Clausewitz à l’épreuve des « guerres irrégulières » : d’Al Qaïda à Daech.
Axe 2 
Le défi de la construction de la paix.
Jalons 
- Faire la paix par les traités : les traités de Westphalie (1648).
- Faire la paix par la sécurité collective : les actions de l’ONU sous les mandats de Kofi Annan (1997-2006).
Objet de travail conclusif
Le Moyen-Orient : conflits régionaux et tentatives de paix impliquant des acteurs internationaux (étatiques et non étatiques).
Jalons 
- Du conflit israélo-arabe au conflit israélopalestinien : les tentatives de résolution, de la création de l’État d’Israël aux accords d’Oslo.
- Les deux guerres du Golfe (1991 et 2003) et leurs prolongements : d’une guerre interétatique à un conflit asymétrique
Thème 3 – Histoire et mémoires (26-28 heures)
Introduction : Histoire et mémoire, histoire et justice. - La différence entre histoire et mémoire
- Les notions de crime contre l’humanité et de génocide, et le contexte de leur élaboration.
Axe 1 
Histoire et mémoires des conflits.
Jalons 
- Un débat historique et ses implications politiques : les causes de la Première Guerre mondiale.
- Mémoires et histoire d’un conflit : la guerre d’Algérie
Axe 2 
Histoire, mémoire et justice.
Jalons 
- La justice à l’échelle locale : les tribunaux gacaca face au génocide des Tutsis
- La construction d’une justice pénale internationale face aux crimes de masse : le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY).
Objet de travail conclusif
L’histoire et les mémoires du génocide des Juifs et des Tsiganes.
Jalons 
- Lieux de mémoire du génocide des Juifs et des Tsiganes.
- Juger les crimes nazis après Nuremberg
- Le génocide dans la littérature et le cinéma
Thème 4 – Identifier, protéger et valoriser le patrimoine : enjeux géopolitiques (26-28 heures)
Introduction 

- La construction et l’élargissement de la notion de patrimoine : de la transmission entre individus à l’héritage au profit de l’humanité.
- Le « patrimoine mondial » de l’Unesco : une construction des États et de la communauté internationale, de plus en plus diversifiée mais spatialement concentrée.

Axe 1 
Usages sociaux et politiques du patrimoine
Jalons 
- Réaménager la mémoire. Les usages de Versailles de l’empire à nos jours.
- Conflits de patrimoine. Les frises du Parthénon depuis le XIXe siècle.
Axe 2 
Patrimoine, la préservation entre tensions et concurrences
Jalons 
- Urbanisation, développement économique et préservation du patrimoine. Paris entre protection et nouvel urbanisme…
- La destruction, la protection et la restauration du patrimoine, enjeu géopolitique. La question patrimoniale au Mali.
- Le tourisme culturel, entre valorisation et protection. Venise, entre valorisation touristique et protection du patrimoine.
Objet de travail conclusif
La France et le patrimoine, des actions majeures de valorisation et de protection
Jalons 
- La gestion du patrimoine français : évolutions d’une politique publique.
- La patrimonialisation, entre héritage culturel et reconversion. Le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.
- Le patrimoine, facteur de rayonnement culturel de la France dans le monde et objet d’action diplomatique (un exemple du patrimoine immatériel : le repas gastronomique des Français).
Thème 5 – L’environnement, entre exploitation et protection : un enjeu planétaire (26-28 heures)
Introduction : Qu’est-ce que l’environnement ? - Définitions, représentations, évolutions de la notion d’environnement : une construction historique, sociale et politique.
- Un regard sur l’histoire de l’environnement.
Axe 1 
Exploiter, préserver et protéger.
Jalons 
- Exploiter et protéger une ressource « naturelle » : la forêt française depuis Colbert.
- Le rôle des individus et des sociétés dans l’évolution des milieux : « révolution néolithique » et « révolution industrielle », deux ruptures ?
Axe 2 
Le changement climatique : approches historique et géopolitique.
Jalons 
- Les fluctuations climatiques et leurs effets : l’évolution du climat en Europe du Moyen Âge au XIXe siècle.
- Le climat, enjeu des relations internationales : les accords internationaux (Sommets de la Terre, COP…)
Objet de travail conclusif
Les États-Unis et la question environnementale : tensions et contrastes.
Jalons 
- L’environnement aux États-Unis : entre protection de la « nature », exploitation des ressources et transformation des milieux depuis le XIXe siècle ; les rôles respectifs de l’État fédéral et des États fédérés.
- Les États-Unis et l’environnement à l’échelle internationale (État, firmes transnationales, ONG…).
Thème 6 – L’enjeu de la connaissance (26-28 heures)
Introduction  - La notion de « société de la connaissance » (Peter Drucker, 1969), portée et débats.
- La notion de communauté savante, communauté scientifique en histoire des sciences.
- Les acteurs et les modalités de la circulation de la connaissance.
Axe 1 
Produire et diffuser des connaissances

Jalons 
- Donner accès à la connaissance : grandes étapes de l’alphabétisation des femmes du XVIe siècle à nos jours dans le monde.
- Produire de la connaissance scientifique : recherche et échanges des hommes et des femmes de science sur la question de la radioactivité de 1896 aux années 1950.

Axe 2 
La connaissance, enjeu politique et géopolitique
Jalons 
- Le renseignement au service des États : les services secrets soviétiques et américains durant la guerre froide.
- Circulation et formation des étudiants, transferts de technologie et puissance économique : l’exemple de l’Inde.
Objet de travail conclusif
Le cyberespace : conflictualité et coopération entre les acteurs
Jalons 
- Le cyberespace, entre réseaux et territoires (infrastructures, acteurs, liberté ou contrôle des données…)
- Cyberdéfense, entre coopération européenne et souveraineté nationale : le cas français.