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Environnement, environnements

Publié le 07/02/2024
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Environnement en Afrique | Environnement au Brésil | Environnement en Chine | Environnement en Russie

L'environnement traite de la combinaison des éléments naturels (le champ de forces physico-chimiques et biotiques) et socio-économiques qui constituent le cadre et les conditions de vie d'un individu, d'une population, d'une communauté à différentes échelles spatiales. Ce vieux mot français qui vient du verbe « environner », dans le sens d'« entourer », qui évoque le contour, la totalité, les environs d'un lieu, a été employé par un certain nombre de géographes comme synonyme de « milieu géographique », par exemple chez Élisée Reclus ou plus tard chez Albert Demangeon. Si les deux termes sont opposés sur le plan de la géométrie, ils ont une signification proche en géographie.

L'une des définitions de l'Union européenne est : « l'ensemble des éléments qui dans la complexité de leurs relations constituent le cadre, le milieu et les conditions de vie pour l'homme ». En droit français de l'environnement, le terme recouvre la nature, c'est-à-dire les espèces animales, végétales, les équilibres biologiques et les ressources naturelles (eau, air, sol, mines) ainsi que les sites et les paysages (loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature ; loi du 19 juillet 1976 concernant les installations classées pour la protection de l'environnement, première loi à utiliser le terme dans son titre). Cette approche plus restrictive incite à parler de "géo-environnement" qui met l'accent sur les lieux et les formes d'inscription des groupes humains : ils agissent sur l'environnement et leurs actions entraînent des effets de chaîne, des rétroactions positives ou négatives. Une Charte de l'environnement est désormais adossée à la Constitution française.

D'autres disciplines enseignées sont partie prenante dans l'approche environnementale : les sciences de la matière (physique, chimie), les sciences de la vie et de la Terre (biologie, géologie, géophysique, climatologie), les sciences humaines (anthropologie, sociologie), les sciences économiques et juridiques. Pour la géographie, les sociétés humaines et leurs aménagements sont parties intégrantes de l’environnement.

Aujourd'hui, la géographie tend de plus en plus à substituer au singulier le pluriel « les environnements » : c'est à la fois une manière d'insister sur leur diversité pour éviter d'essentialiser la nature, et un moyen de rappeler la nécessité d'une démarche multiscalaire : l'environnement de l'échelle locale n'est pas celui de l'échelle nationale et encore moins celui de l'échelle mondiale. La Géographie de l'environnement de Paul Arnould et Laurent Simon (dir., 2007) est ainsi devenue une décennie plus tard la Géographie des environnements (2018).

(ST) largement inspiré d'Yvette Veyret, Géo-environnement, Sedes, coll. Campus, 1999.
Dernière mise à jour (JBB) : septembre 2020.

Pour compléter avec Géoconfluences

Environnement en Afrique (2005)

Les dégradations environnementales peuvent être, tout à la fois, cause et conséquence de situations conflictuelles. La raréfaction de ressources comme l'eau, le bois, cristallisent les conflits locaux et régionaux. La protection de la biodiversité suppose des arbitrages délicats entre des enjeux parfois contradictoires susceptibles de déboucher sur des situtations de violence nécessitant des moyens de surveillance, de contrôle et d'encadrement dont beaucoup d'États ne disposent pas.

Le paradigme de la "conservation" et de la protection de la biodiversité oppose parfois les perceptions qu'en ont pays du Nord et du Sud (Pierre Jacquet). Le lien entre biodiversité et développement est complexe, ambigu et met en jeu une double tension. Entre les individus tout d'abord : la collectivisation de la ressource empêche son utilisation par d'autres et l'apprentissage social de l'action collective, dans laquelle chacun accepte de perdre un peu pour que tous gagnent beaucoup, est insuffisant. Entre le court terme et le long terme ensuite : si l'extinction de la ressource prive l'individu ou les générations futures de son utilisation ultérieure, pour les sociétés les plus pauvres, l'urgence du court terme occulte les enjeux de moyen et plus long terme. Interdire l'exploitation pour empêcher la surexploitation entre en conflit avec l'objectif de développement et de réduction de la pauvreté dans des pays où la ressource naturelle reste l'atout essentiel.

Les "projets participatifs" mis en place autour des aires protégées impliquent les populations dans la recherche d'une répartition équitable des contraintes et des bénéfices de la protection environnementale. Les programmes de gestion concertée de la forêt du bassin du Congo étendent cette approche à des zones d'exploitation forestière et des programmes de "pêche durable" reposent sur des principes similaires. L'élaboration d'une gouvernance mondiale pourrait progressivement faciliter la production de biens publics tels que la biodiversité. Elle peut justifier l'attribution de financements compensatoires au profit des pays les plus démunis. Ainsi, à Kinshasa, en 2005, une première conférence sur la survie des grands singes menacés d'extinction a décidé de la mise en place de "plans nationaux" de sauvegarde financés par divers pays donateurs.

(ST) 2005.

 

Environnement au Brésil

C'est au Brésil, à Rio de Janeiro, en 1992, qu'a été adoptée la première Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et que fut médiatisée à l'échelle mondiale la notion de développement durable ... tout un symbole ! Plus de quinze ans après cette conférence, où en est le Brésil lui-même ?

Derrière les tonnages produits et sa place dans les exportations mondiales, le dynamisme conquérant du système agroalimentaire brésilien ne va pas sans poser des problèmes environnementaux. Quel en est le prix ? Déforestation, pollution de l'eau, dégradation de la biodiversité, ..., les problèmes sont divers mais attirent l'attention de manière inégale. La situation de l'Amazonie et de sa déforestation est certainement celle qui focalise le plus l'attention des ONG et des médias. Mais le déboisement des derniers lambeaux de la "Mata atlantica", la forêt littorale atlantique, est largement ignoré. Les menaces de drainage et de pollution de la vaste zone humide du Pantanal, aux conséquences importantes, intéressent peu ainsi que la désertification du Nordeste, qui, après avoir attiré l'attention au cours des années 1970, fait également moins recette.

Mais la pression exercée par les ONG nationales brésiliennes ou internationales gagne progressivement en efficacité. Ainsi, l'action des Procureurs de l'environnement (Procuradores do meio ambiente) est assez puissante dans différents États. Certaines ONG ont recours aux résultats de la recherche universitaire pour nourrir leurs constatations et leurs propositions.

Différents types d'actions gouvernementales, telle celle menée à travers le Programa Piloto para a Proteção das Florestas Tropicais do Brasil (PPG7), visent à contrôler les avancées pionnières et à en limiter les dégradations environnementales. Fondé en 1992 et toujours en vigueur en 2006, le PPG7 est financé par des dons des pays du G7 (devenu G8) et piloté par le gouvernement brésilien. Il vise à protéger les forêts tropicales de déboisements massifs et rapides par la diffusion et la vulgarisation des connaissances et des techniques de gestion des ressources. Il se décline en plusieurs programmes localisés dont la majorité visent l'État du Pará.

 

Environnement en Chine (2016)

Le rythme du développement économique en Chine est tel qu'il ne peut manquer d'engendrer des problèmes environnementaux, parfois graves, et qu'il en hypothèque certaines dynamiques. Tout d'abord, la pression sur les ressources nationales ou mondiales est intense, en proportion de ses immenses besoins actuels et prévisibles. Pour l'ensemble du pays, les coûts liés à la pollution représenteraient, selon les estimations, de 8 à 15 % du PNB chinois. La Chine est devenue, en 2006, le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre devant les États-Unis. Selon la Banque mondiale, ses émissions par habitant (6,7 t pour 2011-2015) sont inférieures à celles d’un Américain (17) mais supérieure à celles d’un Français (5,2). La concentration en particules fines (PM 2,5) lors des crises comme à Pékin en novembre et décembre 2015 peut être plus de cinquante fois supérieure aux recommandations fixées par l’OMS.

Si certains événements, très médiatisés, mobilisent l'attention internationale (par exemple, la disparition probable du dauphin d'eau douce du Yangzi, le "baiji", déesse du fleuve), ils ne doivent pas faire oublier les problèmes d'un quotidien, trop banalisés, où les catastrophes industrielles et minières se succèdent. La disparition des terres arables semble prendre une ampleur inquiétante. Les statistiques officielles font état d'une expansion des espaces désertiques de 9 800 km² par an et en Chine du Nord, la désertification progresse provoquant des vents de sable chaque printemps sur Pékin : des opérations de reboisement conséquentes ont dû être engagées. En y ajoutant les affectations des terres au profit de l'expansion urbaine et des différentes zones d'activité et de loisirs qui lui sont associées, les terres arables ne représentent plus que 123 millions d'ha soit 12,8 % de la superficie totale de la Chine. Par habitant, elle atteint à peine 40 % de la moyenne mondiale, ce qui donne une idée de la tension croissante entre population et ressources disponibles. 20 % des terres agricoles sont contaminées. Par ailleurs, parce qu'elles accueillent les usines les plus polluantes et les moins scrupuleuses, les campagnes chinoises font face à une crise écologique aigüe, cause de fréquents mouvements de protestation. Les rejets industriels sont à l'origine de nombreuses affaires de santé publique, parfois dénoncées par les médias et les organisations de la société civile, lorsqu'elles parviennent à se faire entendre.

La gestion de la ressource en eau est un autre défi majeur. Avec 7 % seulement des réserves en eau de la planète pour le quart de sa population, la Chine n'arrive pas à faire face : les deux tiers des villes chinoises subissent des pénuries d'eau, et les coupures d'eau sont monnaie courante (deux millions de personnes dépendant de l'eau du lac Taihu dans le bas Yangzi ont été privées d'eau courante pendant plusieurs semaines en 2007). La pollution de l’eau reste un problème majeur. Ainsi près de trois quarts des lacs et rivières chinois sont hautement pollués, et la vie aquatique a disparu de plusieurs fleuves et cours d’eau. La pollution est aussi élevée le long des côtes, et oblige les pêcheurs à abandonner leur métier ou à aller pêcher toujours plus au large. Près de 60 % des nappes phréatiques sont polluées et ne peuvent servir à la consommation humaine. Enfin, contrairement au Japon ou à la Corée du Sud, l’eau du robinet n’est pas potable en Chine, et ce même dans les villes les plus développées telles que Pékin ou Shanghai. Cette mauvaise qualité de l'eau est due à de multiples causes dont les rejets industriels et l’utilisation massive de produits chimiques dans l’agriculture.

La culture du secret entretenue en Chine a ici ses limites. On assiste, parallèlement au développement du pays, à l'éveil encore timide d'une société civile qui demande des comptes à ses dirigeants et qui veut être informée, entre autre, sur les questions environnementales. Selon une enquête réalisée en 2015, trois quarts des Chinois considéraient la pollution de l’air et de l’eau comme un important ou très important problème pour leur pays, seule la corruption était jugée comme un problème encore plus inquiétant. Ils se montraient aussi assez pessimistes au sujet de l’amélioration de leur environnement. Pour un tiers d’entre eux, la pollution de l’air et de l’eau s’aggraverait dans les cinq prochaines années. Ces préoccupations sont bien visibles sur l’Internet chinois, où les questions concernant la pollution et la santé sont parmi les sujets les plus discutés. Par ailleurs, les pouvoirs officiels commencent aussi à mesurer les problèmes et à vouloir les affronter, les autorités officielles ont pris conscience de la gravité des questions environnementales. En 2008, la State Environment Protection Agency (SEPA), agence gouvernementale de protection de l'environnement, a eu le statut de ministère (Ministry of Environmental Protection, MEP) ce qui devrait lui donner davantage de moyens d'action et d'effectifs, restés très modestes jusqu'à présent (300 à 400 employés permanents !). L’agenda environnemental de la Chine s’est accéléré depuis le début des années 2010 et les préoccupations environnementales de sa population semblent avoir été prises en compte dans la politique énergétique. Les positions tenues par la Chine à l’occasion de la COP21 tenue en décembre 2015 à Paris illustrent ce changement.

Une nouvelle politique énergétique se dessine. Selon une étude réalisée par BP, la consommation chinoise d’énergie augmentera de 60 % d’ici à 2035. Mais, dans le même temps, Pékin s’est engagé à diminuer ses émissions de gaz carbonique au plus tard pour l’an 2030. Cela veut dire que la Chine va devoir développer des énergies plus propres. Ce résultat ne sera obtenu que si la Chine renonce au charbon et développe de nouvelles énergies comme le solaire. Pékin est déjà le premier producteur mondial de panneaux photovoltaïques et ambitionne d’atteindre une production d’au moins 100 gigawatts d’origine solaire pour 2020. De même, la Chine est la première puissance éolienne du monde et a pour objectif de doubler ses capacités entre 2013 et 2017. La Chine mise aussi sur l’énergie nucléaire pour rompre sa dépendance au charbon. Le pays compte en 2015 23 centrales nucléaires, 26 autres sont en construction. La Chine devrait devenir, à partir de 2020, la seconde puissance nucléaire  après les États-Unis.

Dans son XIIe plan quinquennal (2011-2015), la Chine s’est engagée à réduire son intensité énergétique de 16 %, mais celle-ci reste très élevée en comparaison avec les pays plus avancés. Ainsi faut-il deux fois plus d’énergie à la Chine pour produire le même montant de richesse que le Japon ou l'Allemagne. Une politique nationale volontariste mobilisant un effort financier conséquent a d'ores et déjà permis une baisse de 20 % de la consommation énergétique par point de PIB entre 2005 et 2010. Les établissements les plus obsolètes ont fermé, le recours aux énergies renouvelables progresse et la tertiarisation de l'économie y contribue aussi. Le principal bras industriel et financier de l'État dans le secteur de l'"économie verte", la China Energy Conservation Investment Company, devient un acteur puissant de ces évolutions.

Les initiatives locales et les expérimentations se multiplient : zones à "basse intensité carbone" à Nanjing, cités et îles écologiques comme à Chongming (embouchure du Yangzi). Si le projet de cité "verte" de Dongtan (dans l'arrondissement de Chongming à l'embouchure du Yangzi, son modèle de première ville entièrement "écologique", devait servir ailleurs en Chine), annoncé à grand bruit, semble avoir fait long feu et si la Chine ne cesse d'annoncer l'éclosion d'écocités qui ne voient pas le jour, les idées qui fondent ces projets inspirent malgré tout certains aménagements urbains. Résoudre les problèmes d’environnement n’est pas seulement un enjeu social, c’est aussi une question d’image pour les villes chinoises.

Pour prolonger, compléter :


Mise à jour : février 2016

Environnement en Russie (2007)

Selon les présupposés idéologiques soviétiques, les crises écologiques ne pouvaient être répandues que dans le système capitaliste, la planification du système créant les conditions d'une utilisation optimale des ressources. Le combat écologiste était perçu comme une tentative occidentale pour affaiblir le pays. Cependant, avant même la dissolution du régime, dès le début des années 1980, les mouvements "informels" furent légalisés et ont vit apparaître de nombreuses associations de défense de la nature, tout particulièrement après la catastrophe de Tchernobyl (25 Avril 1986). Paradoxalement, cette pression se relâche au cours des premières années du post-communisme du fait de l'affaiblissement de l'appareil d'État et des contrôles sur les entreprises. Le nouveau citoyen russe, confronté à d'autres difficultés essentielles, reste alors relativement indifférent aux problématiques environnementales au cours de ces premières années de transition. Un capitalisme sans règles, les trafics en tout genre qui se développent dans la Russie post-communiste ne sont guère propices à un "développement durable" et les contre-pouvoirs de la société civile sont très insuffisants.

L'éclatement de l'URSS en 1991 a permis à la Russie d'échapper en partie à ses responsabilités, puisque certains des sites les plus dévastés se trouvent désormais hors des frontières russes, particulièrement en Asie centrale très touchée par la politique soviétique d'industrialisation intensive et par la course aux armements qui a accompagné la Guerre froide. Pour n'en citer que quelques-uns parmi les plus emblématiques : Tchernobyl en Ukraine ; la mer d'Aral au cœur de l'Asie centrale ; le polygone d'essais nucléaires de Semipalatinsk dans le Kazakhstan ; etc.

La situation évolue progressivement cependant. De nombreux organes officiels se préoccupent d'environnement en Russie dont : le Rosgidromet (monitoring écologique), le ministère des Situations extrêmes (catastrophes écologiques et autres, effets des guerres), le Rosleskhoz (forêts), le Gosatomnadzor (surveillance des équipements nucléaires), etc. Les préoccupations écologiques ont été systématiquement introduites dans les textes de lois et règlements en tous genres, à commencer par la loi sur l'environnement de 1991, sous B. Eltsine, qui prévoit l'intervention des citoyens et de leurs organisations. La publication de bilans environnementaux a permis de dresser une hiérarchie des problèmes rencontrés. La pollution des sols, de l'eau et de l'air vient au premier rang des préoccupations. En 2001, le Gosstroï (Comité d’État pour la Construction, le Logement et les Services Urbains) a lancé un grand programme de réformes qui devrait introduire des changements en faveur du développement durable des services urbains.

Au total, on évalue aujourd'hui à 40% la proportion du territoire russe qui serait gravement ou moyennement pollué et à 75% la proportion des eaux de surface devenues impropres à la consommation.

La Russie dispose d'abondantes ressources en eau mais elles sont souvent polluées. Les fleuves de la partie européenne, qui ont fait l'objet d'importants travaux hydrauliques dès le XIXe, connaissent des situations préoccupantes. Le projet Sibaral de détournement d'une partie des fleuves sibériens est abandonné, mais d'autres pourraient lui succéder, autour de la Volga et de la Caspienne. La gestion de l'eau comme ressource naturelle est effectuée principalement par le Ministère des Ressources Naturelles et ses représentants territoriaux. Mais la politique de l'eau souffre d'un manque de définition claire des compétences de chaque organe et d'un manque de coordination et de planification à long terme au niveau des bassins. La situation pourrait s'améliorer avec l'arrêt des gaspillages d'eau d'irrigation en rénovant les réseaux, le développement des équipements d'épuration des entreprises et des villes, la modernisation des équipements domestiques. Le marché est considérable puisque 60% des infrastructures sont aujourd’hui jugées obsolètes selon la Mission économique en Russie (DREE)*, les grands groupes internationaux du secteur (dont les français Véolia, ex- Vivendi et Suez - Lyonnaise des eaux) s'y intéressent de près.

La situation des sols et des terres cultivables est préoccupante. La pollution industrielle des sols est importante, les travaux de restauration seront localement longs et difficiles. Par ailleurs, une part importante des terres serait touchée, entre autre, par des phénomènes d'érosion, par la salinisation, ou par les retombées de la période de rejets chimiques intenses des années 1960 - 1970.

La forêt couvre 37% du territoire russe. Il est difficile d'en estimer l'exploitation réelle car les coupes de contrebande seraient importantes, tout particulièrement en Extrême-Orient, aux confins de la Chine. Les coupes à blanc et les coupes sur pentes fortes sont fréquentes, le gaspillage au cours des opérations de transport et de transformation non négligeable. Enfin, les incendies, en grande partie d'origine naturelle, parcourent chaque année près de 700 000 ha selon les statistiques officielles.

(ST) septembre 2007

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