Glossaire
Le vocabulaire de la géographie à travers plus de 1 600 entrées pour découvrir des mots, faire des liens, consolider ses connaissances, trouver des pistes bibliographiques... Ce glossaire est en perpétuelle amélioration depuis plus de 20 ans. Par ailleurs, plus de 1 200 entrées ont fait l'objet d'une relecture et d'une mise à jour systématiques entre 2020 et aujourd'hui (lettres D à Z).
Il existe 1654 termes dans le glossaire.
Il existe 11 résultats dans Glossaire correspondant aux critères suivants :
Géographie critique des ressources : énergies, matières, foncier
foret


- Forêt
- Une forêt est une formation végétale constituée d'arbres plantés ou spontanés, aux cimes jointives ou peu espacées, dominant souvent un sous-bois arbustif ou herbacé. Par extension, c’est l’espace couvert par ce type de végétation. La définition de l’IFN retient les massifs boisés d'au moins 4 ha avec une largeur moyenne en cime d'au moins 25 mètres ; des classes de superficie peuvent être distinguées : 4 à 25 ha, 25 à 100, etc.
Les forêts sont à la fois exploitées (...) - Bois
- 1. Le bois est la substance ligneuse tirée des arbres (phanérophytes). Produit intermédiaire issu de la sylviculture, il est l'une des production des espaces forestiers, au côtés des produits forestiers non ligneux (PFNL) tels que les produits de la cueillette.
2. Un bois désigne, dans l'usage courant, un espace arboré qui n'est perçu ni comme une forêt, ni comme un bosquet (encore qu'avec ce dernier terme il y ait souvent superposition). Le mot a longtemps été synonyme de forêt, et les (...) - Scalabilité
- La scalabilité est la propriété d’un phénomène qui supporte le changement d’échelle sans subir de modification. C’est la traduction d’un terme forgé par Anna Tsing (2017) en anglais : scalability.
Dans la réflexion d’Anna Tsing, la scalabilité est la qualité requise pour transformer un objet non capitaliste en objet exploitable par le capitalisme. La plupart des phénomènes naturels ne sont pas scalables : dans le fonctionnement des biotopes, des écosystèmes, des biomes, (...) - Espaces-déchets, wastelands et junkspaces
- Les wastelands, espaces-déchets, ne représentent pas seulement les espaces sacrifiés pour l’entassement et le traitement des déchets, c’est-à-dire les décharges et les sites d’enfouissement, mais plus généralement les espaces qui sont consommés comme des produits puis « jetés » après usage.
Les géographes Marie-Noëlle Carré et François-Michel Le Tourneau, qui se sont intéressés au cas des wastelands nord-américains en ont proposé la traduction française (...) - Fonctions de l'espace
- En géographie, une fonction est un type d'activité auquel un espace est dédié. Elle peut être décrétée par un pouvoir (une municipalité ou une intercommunalité délimite une zone résidentielle dans le zonage de son P.L.U. ou P.L.U.I.) ou découler de l'usage (une forêt ou une plage fréquentées par des touristes ont, de ce fait, une fonction touristique). La logique des fonctions de l’espace, urbain notamment, découle d’une analogie avec l’anatomie : on parle ainsi d’organismes (...)
- Mise en valeur
- La valeur peut désigner l'importance subjective accordée à quelque chose, ou un caractère mesurable, quantifiable, et plus particulièrement son prix.
Appliquée à un espace, la mise en valeur correspond à l'ensemble des actions destinées à en augmenter la valeur : soit la valeur subjective que lui attribue une société donnée, soit sa valeur objective, son prix foncier. Dans la définition de « valeur spatiale », Michel Lussault (2013, p. 1065) affirme que la différence de (...) - Déforestation, déboisement, défrichement
- Déforestation et déboisement ont le même sens, celui de couper les arbres d’une étendue boisée. Le terme de défrichement introduit une précision : c’est un déboisement ayant pour but la mise en culture de la parcelle concernée. On parle ainsi des grands défrichements à l’époque de l’optimum climatique médiéval, dont le résultat paysager et environnemental est une importante déforestation à l’échelle de la France et d’une partie de l’Europe. Les trois mots existent sous (...)
- Extractivisme
- Voir aussi : Vincent Capdepuy, « Notion en débat. Extractivisme », Géoconfluences, février 2025. L’extractivisme désigne un mode spécifique d’accumulation de richesses, reposant sur des « activités qui extraient d’importantes quantités de ressources naturelles qui ne sont pas transformées (ou qui le sont seulement dans une faible mesure) principalement destinées à l’export. L’extractivisme ne se limite pas seulement aux minerais ou au pétrole, il est également présent en (...)
- Friches
- Ne pas confondre avec : jachère
Les friches sont des terrains qui ont perdu leur fonction, leur vocation, qu’elle soit initiale ou non : friche urbaine, friche industrielle, friche commerciale, friche agricole. Laissées momentanément à l'abandon, ces surfaces peuvent fournir l'opportunité de repenser l'aménagement du territoire, tant dans les espaces ruraux qu'urbains. La situation n'a pas de caractère irréversible : la friche peut être réaffectée à une activité comparable ou être (...) - Énergie
- L’énergie est l’ensemble des éléments utilisés pour produire de la chaleur, de l’électricité ou du mouvement (le terme vient du grec Energeia : force en action). L’expression ressource énergétique met l’accent sur l’idée de richesse potentielle, exploitée ou non. La distinction entre matière première et source d’énergie pose toutefois problème : le même matériau, le bois par exemple, pouvant aussi bien être une matière première qu’une source d’énergie (Baud et al., (...)
- Front, front pionnier
- Un front est une séparation formant, en vue zénithale, une ligne ou une bande étroite et traduisant un rapport de force entre les espaces situés de part et d'autre. En langage militaire, c'est la ligne où se déroule les combats, et qui est aussi la frontière de fait entre les belligérants. En météorologie, le front sépare deux masses d'air dont l'une exerce une pression sur l'autre. Un front d'urbanisation désigne l'avancée de l'artificialisation des sols, en périphérie urbaine, (...)