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Notion en débat : mondialisation et globalisation

Publié le 20/12/2017
Auteur(s) : Cynthia Ghorra-Gobin, rédactrice en chef de L'Information géographique, directrice de recherche émérite - CNRS-CREDA

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Les anglophones n'ont qu'un mot, « globalization », pour désigner ce que nous appelons « mondialisation » ou « globalisation ». La mondialisation fait référence à l'avènement du Monde, comme espace, comme société, et comme échelle pertinente d'analyse dans de nombreux domaines. Son histoire se confond avec celle de l'émergence des échanges et des circulations humaines. La globalisation est également un récit de la mise en relation des lieux du monde, à travers le rayonnement des métropoles, la généralisation mondiale du néolibéralisme, la financiarisation de l'économie-monde, et la connexion instantanée des acteurs du capitalisme.

 

Bibliographie | citer cet article

Ce texte propose de définir les deux termes « mondialisation » et « globalisation » tout en rendant compte de l’impact de la crise de 2008 sur les positionnements idéologiques et les choix politiques. Il précise que si l’époque contemporaine correspond à un cycle de mondialisation inédit en raison de la révolution numérique (ou digitale), ce n’est pas le premier de l’histoire de l’humanité. Le choix du pluriel s’est d’ailleurs rapidement imposé pour le Dictionnaire des mondialisations (2006) dont l’objectif était de souligner aussi bien le caractère « multidimensionnel » de la mondialisation que son historicité.

Cet article n’a pas pour seule référence la géographie : il s’appuie sur les corpus francophone et anglo-américain. Ce qui permet d’insister sur la richesse de la langue française parce qu’elle véhicule deux termes « mondialisation » et « globalisation », en dépit de l’affirmation souvent péremptoire de l’intrusion d’un anglicisme.

Un mot en anglais, deux mots en français

La « mondialisation » se définit comme un processus multidimensionnel concernant différents aspects de la vie des sociétés et des individus. Elle se traduit par l’intensification des flux d’échanges de biens matériels et immatériels. Elle concerne les registres social, culturel, environnemental et économique et de fait interpelle différentes disciplines. Pour les géographes francophones la mondialisation évoque in fine l’avènement du « territoire-monde » et d’une « société-monde », compte tenu de la compression de l’espace-temps (figure 1). Cette hypothèse sur un changement d’échelle, s’inscrivant par ailleurs dans une continuité historique est partagée par de nombreux géographes parmi lesquels Ghorra-Gobin (2006 - 2016), Grataloup (2007-2017), Lévy (2008) et Lussault (2013-2017). Elle converge avec le positionnement du politiste Bertrand Badie (1998) qui avait alors annoncé sur un ton provocateur la « fin » du territoire national avec la mondialisation, un point de vue assez proche de celui de Dollfus (1997).

La « globalisation » ne fait pas référence à une représentation du Monde et à une représentation de cette nouvelle échelle((L’historien Patrick Boucheron (2009) a mis en évidence l’idée selon laquelle les Européens ont commencé à véhiculer dès le XVe siècle une représentation du Monde.)). Elle participe d’une réflexion sur d’une part la métamorphose du capitalisme et d’autre part la recomposition du local sous l’effet du transnational (Appadurai, 1996-2015). La globalisation renvoie à la métamorphose d’un capitalisme émancipé du cadre national (ou postfordiste) et financiarisé. La politique de déréglementation relevant de l’idéologie néolibérale a renforcé le poids des actionnaires dans les instances décisionnelles et a sensiblement modifié l’organisation des entreprises (Aglietta, 2016 ; Boyer, 1993 ; Veltz 2005).

En évoquant le « global » les anglophones font également référence à la révolution numérique qui autorise les acteurs (individus, ONG, terroristes, entreprises, etc.) à communiquer en temps réel indépendamment de leur localisation géographique, voire de « coordonner leur action » en temps réel. Ce qui représente un fait inédit qui entraîne à son tour une accélération de la circulation de biens dont celle des capitaux. La langue anglaise n’ayant pas opté pour l’usage de la notion « worldization », elle n’a pas suscité une image de l’avènement du Monde contrairement à la langue française avec « mondialisation ». Ce choix linguistique n’est pas vraiment débattu dans la littérature anglophone.

Figure 1. Interférence entre la représentation du Monde et le paysage urbain

Cynthia Ghorra-Gobin, photographie avènement du monde à New-York

L'image du Monde est ici mise en scène, ici à New York, où est affirmée son ancrage dans la ville et l'urbain. Cliché : Cynthia Ghorra-Gobin.

 
Encadré 1. La mondialisation contemporaine n’est pas la première de l’histoire

Le cycle de mondialisation que traversent les sociétés contemporaines n’est pas le premier de l’histoire. Certains chercheurs n’hésitent pas à s’aventurer dans l’Antiquité (et parfois au-delà) pour attester de circuits d’échanges terrestres et maritimes, comme par exemple la circulation de navires marchands phéniciens dans la Méditerranée. Mais d’une manière générale ils retiennent, à la suite de Fernand Braudel (1986), la traversée de l’Atlantique par les Européens comme la « première » mondialisation moderne. Il est question de la découverte du Nouveau Monde ainsi que de l’affirmation du niveau mondial comme une étape majeure de l’histoire de l’humanité. Les Européens souhaitaient avoir accès à des mines d’or et à des biens qu’ils ne pouvaient pas produire chez eux et qu’ils nommaient « épices ». La quête de produits tropicaux dont le plus important fut le sucre les a incités à créer dans les Amériques des plantations cultivées par des esclaves d’origine africaine. Les Européens à la suite des Anglais se sont mis à boire du thé avec du sucre antillais (Grataloup, 2017). Au XVIe siècle, la mondialisation des maladies et des grandes épidémies anéantit les populations amérindiennes.

Les économistes anglophones situent plutôt la « première » mondialisation moderne (globalization) entre les années 1880 et 1914 en raison de l’adhésion de nombreux dirigeants politiques à la thèse du libre-échange d’Adam Smith. Mais suite aux deux Guerres mondiales, une grande partie du XXe siècle fut marqué par la fermeture des frontières. Ce n’est qu’à la fin des années 1970 que les mots de mondialisation et globalisation ont émergé dans le langage médiatique et scientifique pour évoquer la progressive ouverture des frontières au profit des échanges.

Pour de nombreux observateurs, la mondialisation et la globalisation correspondent aux choix fait par les États dans les années 1980, à la suite des gouvernements du président des États-Unis, Ronald Reagan et de la première ministre britannique, Margaret Thatcher qui ont initié des politiques de dérèglementation au profit du libre-échange. On parle du « consensus de Washington » autour des accords de l’OMC (organisation mondiale du commerce succédant au GATT), de la Banque mondiale et du Fonds Monétaire international dont l’objectif central est d’assurer l’ouverture du commerce dans l’ « intérêt de tous » (Voir à ce sujet, sur le site de l’OMC « Comprendre l’OMC »).

Certains précisent que le véritable « tournant » de la libéralisation des échanges a été amorcé avec la décision du président Nixon qui a supprimé la convertibilité du dollar en or en 1971. Elle a eu pour effet de faciliter la libre circulation des capitaux que la révolution numérique a ensuite intensifiée. Aussi la financiarisation du capitalisme explique l’instabilité chronique du monde globalisé (Aglietta, 2015).

Dans le contexte d’un monde mondialisé et globalisé, le géographe Dollfus et l’économiste Veltz ont fait référence à l’image de l’ « archipel mondial » pour évoquer la « connexion » entre les métropoles à l’échelle mondiale (figure 2). On parle ainsi d’Archipel Métropolitain Mondial (AMM). Cette idée est actualisée par Lussault (2017) qui insiste sur la notion d’« hyper-lieux » comme nouvelle configuration spatiale de la mondialisation.

 

 

 
Figure 2. Une image du Monde en archipel métropolitain : celle du GaWC.

Le GaWC est le groupe de travail sur les villes mondiales du département de géographie de l'université de Loughborough.

 

La « globalisation » ne donne pas à voir le Monde : elle insiste en revanche sur la question de l’ancrage des flux dans les villes

La large diffusion du terme « globalisation » revient à l’économiste Theodore Levitt qui dans un article publié dans Harvard Business Review en 1983 annonçait l’avènement de la firme globale structurée sur le mode de la multi-localisation. La firme différencie et englobe des sites de production, de décision, de conception, d’assemblage et de consommation qui sont tous reliés par les outils de communication dont Internet et plus tard le smartphone. Elle bénéficie de la baisse des coûts du transport (invention du conteneur en 1956), du faible coût de la main d’œuvre dans les pays en développement (entraînant des phénomènes de délocalisations et de sous-traitance) et de leur législation environnementale et sociale limitée.

La référence au « global » est reprise plus tard par Saskia Sassen (1991) qui a démontré que l’économie globalisée (caractérisée par des flux d’échanges) était ancrée dans quelques villes dont New York, Londres et Tokyo. Elle a ainsi construit la catégorie « ville globale » qui inclut les villes « superstar » de l’économie globalisée et financiarisée. Elle a insisté sur le principe de hiérarchie urbaine et du classement des villes à l’échelle mondiale pour mieux appréhender la globalisation.

Depuis, la thématique de la ville vue sous l’angle de la mondialisation s’étudie à partir de la notion de « métropolisation ».

Le « global » conduit à penser l’interaction avec le « local »

Si la globalisation fait référence à la métamorphose du capitalisme, le recours à l’adjectif « global » permet d’aborder la relation avec le « local ». Le local ne se présente plus comme une échelle géographique, il relève à présent du principe de la connectivité et du relationnel. Il ne se limite donc plus au principe de la proximité spatiale. Des flux d’échanges et de communication fonctionnant sur le mode instantané s’opèrent entre différents sites/lieux et il est question de « proximité connective » (Ghorra-Gobin, Reghezza-Zitt, 2016).

Cette tension d’ordre « local-gobal » a inspiré l’anthropologue Arjun Appadurai qui, dans son ouvrage de 1996, précise combien la circulation des flux (relevant de la circulation des biens et de la connectivité relationnelle) s’avère propice au travail de l’Imaginaire. Ce constat peut facilement être validé par les individus ayant un double ancrage, comme les populations immigrées ou réfugiées, les classes créatives et les expatriés On ne peut plus penser le local comme un territoire ou une échelle géographique, il relève désormais d’une « invention » permanente : le local devient « localité ».

Figure 3. Du local au global, trois exemples de produits mondialisés dans Géoconfluences

Carte Jean-Benoît Bouron géohistoire de la tomate mondialisée

La tomate. Source : brève du 11 juillet 2017.

Carte mondialisation roses JB Bouron

Les roses d'Afrique. Source : Calas (coord.), « Roses d'Afrique, roses du monde », septembre 2017.

planisphère carte pays interdisant les sacs plastiques dans le monde

Les sacs plastiques. Source : brève du 16 novembre 2017.

L’intérêt d’une réflexion sur l’interaction entre le local et le global avait été signalé précédemment par Roland Robertson (1992) qui a proposé de parler de « glocal ». Le principe de l’interaction permet de prôner l’accroissement de la diversité (culturelle et sociale) à l’échelle mondiale et nationale en raison de la reconfiguration des identités. En prenant distance avec le discours de l’homogénéisation des sociétés((Le discours sur les risques d’une homogénéisation des sociétés fut dominant dans les années 1980-1990.)), ce point de vue autorise à penser l’hybridation entre le local et le global, comme le note le sociologue Alejandro Portes (1997). Il remet en cause l’opposition traditionnelle entre le capital relevant du global et le travail du local tout en différenciant la globalisation par le haut de la globalisation par le bas. Il reconnaît dans les deux cas l’émergence de communautés transnationales en raison de l’interpénétration entre le local et le global.

La mondialisation affronte une première crise et la théorie du libre-échange fait l’objet de critiques

La crise de 2008 (Great Recession) a été qualifiée de « première » crise de la globalisation (Dictionnaire critique de la mondialisation, 2012). Elle fut à l’origine d’une réflexion critique des chercheurs et des intellectuels qui ont évoqué les méfaits du néolibéralisme et de la néolibéralisation des politiques compte-tenu de l’accentuation des inégalités sociales. Ce positionnement s’inspire des écrits de Stiglitz (2003), prix Nobel d’économie. Il émane principalement de pays ayant suscité la globalisation comme les États-Unis et non de pays émergents.

 
Encadré 2. La globalisation néolibérale en cinq dates
  • 1971 : Suppression de la convertibilité du dollar en or.
  • 1989 : Chute du mur de Berlin et diffusion du capitalisme à l’échelle mondiale, à quelques exceptions près.
  • 1994 : Fin de l’Uruguay Round et transformation du GATT en OMC.
  • 2001 : Entrée de la Chine dans l’OMC.
  • 2008 : Première « crise » du cycle de mondialisation contemporain : la chute de la banque Lehman Brothers aux États-Unis.
 

La mondialisation avait été contestée dans les années 1990 et 2000 par les altermondialistes qui n’avaient pas hésité à se mobiliser et à manifester. On se souvient du premier Forum Social mondial (2001) qui s’était déroulé au Brésil au même moment que le Forum Économique mondial à Davos (Suisse). En France la mouvance altermondialiste s’était affirmée dans le débat politique avec la constitution d’ATTAC (Association pour la Taxation des transactions financières et pour l’action Citoyenne). À l’heure actuelle la critique de la théorie du libre-échange concerne aussi des dirigeants politiques.

En 2016, le candidat aux élections présidentielles américaines, Donald Trump, s’est appuyé sur le mécontentement des « oubliés de la mondialisation » pour remettre en cause la théorie du libre-échange et construire sa campagne sur America First((La mobilisation nationaliste observée aux États-Unis n’épargne pas l’Europe où s’observent différentes formes de populisme.)). Le jour même de son entrée en fonctions, le président Trump a refusé de demander au Congrès de ratifier l’accord transpacifique (TPP) négocié par l’administration Obama. Il a proclamé son intention de renégocier l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) avec le Canada et le Mexique. Et il a affiché son intention de relever de 45 % les droits de douane sur les importations chinoises ainsi que les importations européennes. Et dans le but de maintenir l’attractivité de son pays, il n’hésite pas à remettre en cause les règles contraignantes décidées par le président Obama pour protéger l’environnement (Accord de Paris) et pour réformer le secteur de la finance (Dodd-Franck Act).

Entre les années 1980 et 2008, la mondialisation avait connu une forte accélération. Avec la crise on constate un sérieux ralentissement du commerce mondial, de la globalisation productive – soit les IDE (investissement direct à l’étranger émanant d’entreprises globales) et dans une moindre mesure de la finance de marché. À présent seule la globalisation financière n’a rien perdu de son élan. Si dans les années 1980, le montant des flux financiers équivalait celui des flux commerciaux, il est neuf fois plus important en 2010((Voir "The retreat of the global company", The Economist, 28 janvier 2017, pp. 14–17 ; le site du FMI ; ainsi que Cynthia Ghorra-Gobin et Martine Azuelos, « La mondialisation risque-t-elle d’être remise en cause ? Un regard ancré aux États-Unis », blog Skyscraper/la transition métropolitaine, avril 2017.)).

Dans les économies avancées, l’indice des prix à la consommation a tendance à stagner. Ce qui ne signifie pas que l’inflation a disparu mais qu’un transfert s’est opéré vers les Bourses et l’immobilier((Marie Charrel, « Où est passé l’inflation ? » Le Monde 14 novembre 2017, p. 6–7. Ce transfert de l’inflation explique en partie les processus de gentrification observées dans de nombreuses villes.)).

La mondialisation accélère l’urbanisation du monde pendant que les villes et les États intègrent le principe du changement climatique

La mondialisation accélère l’urbanisation de l’humanité. Les chercheurs des Nations unies avaient indiqué dès de la Conférence Habitat II en 1996 que la population mondiale serait majoritairement urbaine au tournant du XXIe siècle. À présent, ils indiquent que si en 1950 un tiers de l’humanité était urbaine, ce pourcentage serait de 70 % en 2050.

La mondialisation contemporaine se déroule dans un contexte planétaire marqué par le changement climatique et une réflexion sur la finitude de l’environnement naturel. D’où l’importance accordée aux réunions de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique (CNUCG), également intitulée Conférence des parties (Cop). La Cop 21 qui s’est achevée en 2015 avec l’ « Accord de Paris » a permis à une majorité d’États (dont la Chine) de se mettre d’accord sur des objectifs précis assurant la transition énergétique et visant à diminuer la production de Gaz à effet de serre. Les conférences organisées sous l’égide des Nations-Unies incluent des acteurs non-étatiques comme les ONG et les maires des grandes villes.

Différentes sources estiment que le nombre de réfugiés climatiques dans le monde ne cesse d’augmenter : 22 millions de personnes auraient ainsi abandonné leurs domiciles en 2014, un chiffre trois fois supérieur à celui des personnes déplacées par les conflits politiques. Aussi certains s’interrogent sur les fondements de l’ordre mondial avec la croissance des réfugiés politiques et climatiques. L’accueil de réfugiés en provenance du Moyen-Orient et de l’Afrique représente aujourd’hui un enjeu majeur pour les pays européens.

Conclusion

Après la contraction sévère des échanges enregistrée avec la crise de 2008-2009 suivie d’un rebond en 2011-2012, on observe un tassement de la croissance du commerce mondial. Il est toutefois difficile de parler de « démondialisation », compte tenu de l’intensité de la circulation des capitaux, de l’efficacité des paradis fiscaux ainsi que du positionnement explicite de la Chine au profit de la mondialisation.((D’après le FMI, la Chine représente 17,3 % de l’économie mondiale en 2016 contre 15,8 % pour les États-Unis. La chute des investissements chinois à l’étranger, tout au long de l’année 2017 suite à une décision du Parti, est en contradiction avec le projet de 2013 intitulé One Belt, One Road visant à ouvrir une série de corridors ferroviaires et maritimes reliant la Chine à l'Europe.))

 


Repères bibliographiques

  • Aglietta Michel et Moatti Sandra, 2016, Le FMI : de l’ordre monétaire aux désordres financiers, Economica [Disponible sur Gallica].
  • Appadurai Arjun, 1996, Modernity at Large. Cultural dimensions of globalization. University of Minnesota press (2015 pour la traduction française sous le titre Après le colonialisme : les conséquences culturelles de la globalisation).
  • Badie Bertrand, 2014, La fin des territoires, CNRS.
  • Boyer Robert et Durand Jean-Pierre, 1993, L’après fordisme, Syros.
  • Boucheron Patrick (dir.) 2009, Histoire du monde au XVe siècle, Fayard.
  • Braudel Fernand, 1986, 2017, Civilisation matérielle, économie et capitalisme XVe-XVIIIe siècle, Colin. Compte-rendu dans Population, 1981.
  • Dollfus Olivier, 1997, La mondialisation, Presses de Sciences po.
  • Ghorra-Gobin Cynthia (dir.), 2006, Dictionnaire des mondialisations, Armand Colin. Compte-rendu de Pierre-Yves Saunier dans Géocarrefour.
  • Ghorra-Gobin Cynthia (dir.), 2012, Dictionnaire critique de la mondialisation, Colin. Compte-rendu de Marie-Noëlle Carré dans Cahiers des Amériques latines.
  • Ghorra-Gobin Cynthia et Reghezza-Zitt Magali (dir.), 2016, Entre local et global. Les territoires dans la mondialisation, Le Manuscrit, coll. Fronts pionniers.
  • Christian Grataloup, 2007, Géohistoire de la mondialisation, Armand Colin. Compte-rendu de Gilles Fumey dans les Cafés géographiques [pdf].
  • Christian Grataloup, 2017, Le monde dans nos tasses. Trois siècles de petit-déjeuner, Colin. Compte-rendu de François Jarraud dans Le Café pédagogique.
  • Levitt Theodore, 1983, “The Globalization of Markets”, Harvard Business Review, May-June.
  • Lévy Jacques (dir.), 2008, L’invention du monde : Une géographie de la mondialisation, Presses de Sciences Po.
  • Lussault Michel, 2013, L’avènement du Monde. Essai sur l’habitation humaine de la Terre, Seuil, coll. La couleur des idées. Compte-rendu de François Thoreau dans Lectures.
  • Lussault Michel, 2017, Hyper-lieux. Les nouvelles géographies de la mondialisation, Seuil, coll. « La couleur des idées ». Présentation de l’ouvrage par l’auteur à l’occasion d’un café géographique à Lyon.
  • Portes Alejandro, 1997, Globalization from Below : the Rise of Transnational Communities, working paper, University of Princeton, 27 p. [pdf]
  • Robertson Roland (1992), Globalization. Social Theory and Global Culture. Sage Publications.
  • Sassen Saskia (1991, 2001), The Global City: New York, London, Tokyo. Princeton university press.
  • Stiglitz Joseph, 2003, La grande désillusion, Le Livre de Poche (titre original : Globalization and Its Discontents). Voir la page wikipédia consacrée à cet ouvrage.
  • Veltz Pierre (2005, 2014), Mondialisation, villes et territoires. L’économie d’archipel. PUF. Compte-rendu de l’édition de 1996 dans Politique étrangère.
Sitographie

 

 

 

Cynthia GHORRA-GOBIN

Directrice de recherche émérite au CNRS, professeure à l'Iheal (Université Sorbonne nouvelle Paris III) et à l’école doctorale de l’Institut de géographie (Université Panthéon Sorbonne Paris I).

 

Mise en web : Jean-Benoît Bouron

Pour citer cet article :  

Cynthia Ghorra-Gobin, « Notion en débat : mondialisation et globalisation », Géoconfluences, décembre 2017.
http://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/a-la-une/notion-a-la-une/mondialisation-globalisation