Vous êtes ici : Accueil / Glossaire

Glossaire

Le vocabulaire de la géographie à travers plus de 1 600 entrées pour découvrir des mots, faire des liens, consolider ses connaissances, trouver des pistes bibliographiques... Ce glossaire est en perpétuelle amélioration depuis plus de 20 ans. Par ailleurs, plus de 1 200 entrées ont fait l'objet d'une relecture et d'une mise à jour systématiques entre 2020 et aujourd'hui (lettres D à Z).

Il existe 1654 termes dans le glossaire.

Il existe 326 résultats dans Glossaire correspondant aux critères suivants : Supprimer le critèreville
Hiérarchie urbaine
Le terme de hiérarchie urbaine désigne à la fois l’étude de la taille des villes les unes par rapport aux autres, mais aussi celle de leur influence mutuelle. Le terme désigne donc aussi « une organisation (politique, économique, sociale etc.) fondée sur la puissance, le pouvoir et une organisation en forme de pyramide c’est-à-dire en « arbre » (théorie des graphes). Les concepts d’influence, de polarisation, de réseaux accompagnent cet emboîtement de systèmes. » (Paulet, (...)
Migration
Voir aussi : migrations internationales
La migration est le fait de changer de domicile pour une durée longue ou définitive. Elle est l’une des modalités de la mobilité. Un couple qui quitte la ville-centre pour la banlieue, une expatriée qui travaille à l’étranger pour une multinationale, un retraité qui s’installe dans la région de son enfance sont tous, au sens statistique, des migrants. On distingue classiquement les migrations internationales des migrations internes, ou (...)
Verticalisation
La verticalisation est le processus d'évolution d'une silhouette urbaine par l'élévation de la hauteur des bâtiments.
La recherche de la domination verticale par la hauteur des lieux de pouvoir n'a rien de récent, comme en témoignent les flèches des cathédrales, les beffrois des hôtels de ville, et les tours des demeures nobiliaires urbaines, mais la mise au point de l'ascenseur et de nouveaux matériaux de construction à la fin du XIXe siècle ont accéléré la verticalisation. (...)
Bulle touristique
1. Les bulles touristiques, traduction de l'anglais « tourism bubbles », sont des enclaves touristiques fortement isolées de leur contexte spatial, de façon à éviter aux touristes le contact avec la réalité sociale et culturelle des lieux qu'ils visitent. « Propre, esthétique, balisée et sécurisée, telles sont les principales caractéristiques de [la] bulle touristique » (Lepan, 2013). L'expression se rencontre encore fréquemment avec les guillemets. L'enclavement de la bulle touristique (...)
Non-lieux et hyper-lieux
Les non-lieux sont définis par l’anthropologue Marc Augé (1992), auquel la paternité du terme est communément attribuée, comme des espaces fonctionnels nés de la mondialisation, standardisés et déshumanisés, porteurs d’une rupture avec les lieux « anthropologiques » comme le foyer. Gares, aéroports, centres commerciaux, fonctionnant tous sur le même modèle. Cette critique des espaces produits par l’uniformisation du monde reste pertinente. Ainsi en 2016 Jean-Christophe Gay montre (...)
Déguerpissement
Déguerpir, dans son sens premier, signifie abandonner quelque chose ou renoncer à la possession de quelque chose. Dans le langage féodal, le verbe désignait, pour un serf, le fait d’abandonner son lopin sans y être autorisé. Dans son sens moderne, intransitif, le verbe signifie « abandonner un lieu en se sauvant par crainte ». En Afrique subsaharienne, il est également transitif dans le sens de « expulser par décision administrative (d’un logement, d’un quartier, de la voie (...)
Doi Moi
Le Doi Moi (Đổi mới en vietnamien), d'un mot signifiant « renouveau » désigne l'ensemble des réformes économiques initiées à partir de 1986 au Vietnam, faisant passer le pays d'une économie socialiste dirigée à une économie dite « socialiste de marché ». Selon un processus comparable aux réformes entamées en Chine sous Deng Xiaoping après 1978, dites des « quatre modernisations », le Doi Moi est l'ouverture au capitalisme et à l'économie de marché, sans transition (...)
Réseau touristique
L'idée de réseau touristique exprime la mise en réseau des lieux par des itinéraires, reflétant des pratiques itinérantes plus ou moins influencées par des actions volontaires (« routes de… »). Les routes du pays Dogon au Malin, les innombrables « routes des vins », les chemins de Saint-Jacques inscrits sur la liste de l’UNESCO, les réserves au Kenya, etc., en constituent des exemples.
(ST) janvier 2011.
Pour compléter
- Laure Semple, « Le mégaprojet du Dubai (...)
Effet Bilbao ou effet Guggenheim
L’« effet Bilbao » ou « effet Guggenheim » désigne la façon dont un équipement culturel majeur peut infléchir la trajectoire d’une ville et lui permettre de sortir d’une spirale du déclin par la culture et le tourisme.
Le musée Guggenheim est à l’origine un musée d’art moderne new-yorkais construit en 1959, connu pour la richesse de ses collections et dépassant le million de visiteurs annuels (quatrième musée de New York par le nombre de visiteurs). Avant Bilbao, la (...)
Carte sensible
Une carte sensible est une image utilisant une partie des règles de la sémiologie graphique pour représenter une information relevant du sensible ou de l’émotionnel. Se plaçant plutôt du côté des méthodes dite qualitatives, la carte sensible prend acte des limites des outils traditionnels de représentation de l’espace pour refléter certains aspects du réel, notamment l’espace vécu par les acteurs (et en particulier les acteurs peu dotés en capital spatial et culturel).
Une carte (...)
Nature
Dans une perspective constructiviste, la nature est la représentation qu’une société donnée, située historiquement, se fait des composantes biophysiques de l’environnement. Cette catégorie de pensée est tout sauf objective : c’est un construit culturel dont le contenu varie d’un individu à l’autre, d’une société à l’autre, et dans le temps. La distinction entre nature et culture, entre ce qui fait partie du champ de l’humain et ce qui en est exclus, est également variable ( (...)
Lotissement
Le lotissement, au sens strict, désigne la division d’une parcelle foncière en plusieurs lots destinés à être vendus ou loués séparément, généralement pour construire une maison sur chaque lot. Bien qu’il soit couramment employé, le mot « lotissement » et les notions qu’il recouvre restent ambigus. 
Dans le langage commun, il signifie le plus souvent un quartier uniforme et monotone en bordure de ville, constitué d’un habitat individuel pavillonnaire construit au XXe (...)
Rebroussement (gare de)
Une gare de rebroussement est une gare en cul-de-sac (ou terminus, ou en impasse, ou tête de ligne) où le train doit repartir dans le sens inverse de son arrivée, ainsi en France, les gares parisiennes, la gare de Lille-Flandres, la gare de Tours. Le contraire est une gare passante ou de passage.
Une gare de rebroussement peut être transformée en gare passante : c’est le cas de la gare d'Anvers-Central depuis l'arrivée du TGV Thalys en 2007, à l’occasion de laquelle furent creusées (...)
Downtown
Dans la littérature anglophone, on appelle « downtown » le centre-ville d'une ville américaine. En géographie urbaine, le terme désigne souvent, de façon plus précise, le pôle financier et commercial d’une métropole, c’est-à-dire les fonctions de commandement.
Les activités qui y sont associées sont économiques, politiques, culturelles, sociales, et regroupées en districts. Le CBD (Central Business District) est fait de bureaux, d'hôtels, de complexes commerciaux. (...)
Érème
L’érème (nom masculin) désigne l’espace situé hors de l’écoumène, c’est-à-dire ni urbain, ni rural. Si on considère qu’il n’existe plus d’espaces qui ne soient habités, au sens géographique, au moins de façon très diffuse ou temporaire, l’érème recouvre alors les espaces les moins anthropisés. Du grec ἔρημος, lieu solitaire, désert, le terme a donné en français ermite.
Augustin Berque (2011) souligne que si l’opposition entre écoumène et érème est une (...)
White flight, black flight
Le white flight correspond au mouvement de fuite des populations blanches états-uniennes des villes-centres vers les suburbs dans les années 1970 et 1980. Il s'agissait pour elles à la fois de fuir les quartiers pauvres et la violence urbaine, et de rechercher un environnement pavillonnaire. Toutefois les ménages blancs continuaient de fréquenter la ville-centre pour le travail et les loisirs (commerces et activités culturelles).
Après quatre décennies de suburbanisation des foyers (...)
Jardin ouvrier, jardin familial, jardin partagé…
Les jardins collectifs regroupent l’ensemble des jardins gérés par une association ou une fédération. L’expression apparaît dans une proposition de loi de 2007 qui n’a pas été adoptée, et elle a été reprise par la littérature scientifique française depuis. Les jardins ouvriers sont apparus au XIXe siècle dans les villes françaises sous l’impulsion du clergé et du patronat avec pour objectif de « réduire la misère ouvrière grâce à l’amélioration de l’économie (...)
Densification, densifier
D'une manière générale, la densification est l'augmentation du nombre d'habitants par kilomètre carré dans un espace donné. Elle peut être un constat (la densité augmente) ou le résultat d'une politique (on cherche comment augmenter la densité).
Dans cette deuxième acception, le terme est utilisé en urbanisme pour caractériser certaines politiques visant à lutter contre l'étalement urbain, qui est la tendance mondiale à l'augmentation des surfaces et à la diminution de la densité (...)
Diversion et subversion touristique
Diversion et subversion touristiques sont deux concepts forgés par le groupe MIT pour désigner deux « modalités du processus d'investissement par le tourisme de lieux qui au départ n'étaient pas touristiques » (MIT. 2002).
Un lieu diverti est, selon le MIT, un « lieu investi par le tourisme, mais où celui-ci n’est pas dominant. Le processus de diversion aboutit à un certain type de lieu, celui d’une ville à fonction touristique ».
Un lieu subverti est au « départ non (...)
Bidonville, quartier informel, quartier d'habitat spontané, habitat précaire, autoconstruction
Un bidonville désigne, dans le langage courant, un quartier d'habitat autoconstruit avec des matériaux de récupération. En géographie, on utilise davantage les expressions de « quartier informel » ou de « quartiers d'habitat informel », pour insister sur l'installation de leurs habitant en dehors d'un cadre juridique formalisé (voir informalité), ou bien celle de « quartier d'habitat spontané » pour insister sur l'autoconstruction sans plan préalable. Martin Luther Djatcheu (2018) (...)
Affiner les résultats par :
Retour en haut