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Glossaire

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Il existe 1654 termes dans le glossaire.

Il existe 29 résultats dans Glossaire correspondant aux critères suivants : Supprimer le critèreLe paysage dans tous ses états Supprimer le critèregeographie
Société de Géographie
Une Société de Géographie est une association de savants qui se réunissent pour échanger sur leur discipline, la géographie. L’expression « Société de Géographie » fait généralement référence à celle de Paris, l’une des plus vieilles sociétés savantes françaises (fondée en 1821 et reconnue d’utilité publique depuis 1827) et la plus ancienne société de géographie au monde. Sa création avait été envisagée dès 1785 par Jean-Nicolas Buache (1741-1825) premier géographe (...)
Habitat (humain)
- Pour la notion d'habitat en écologie, voir : Habitat écologique
- Ne pas confondre avec : Habiter (notion) En géographie, l'habitat peut être défini comme l'organisation des habitations sur un espace donné. L'habiter renvoie à la capacité des acteurs à organiser les espaces multiples qui composent leur habitat, aux pratiques de vie qu'en ont les individus et les groupes qui l'occupent. La question du logement n'épuise pas celle de l'habitat mais elle s'y inscrit. Il y a des habitats (...)
Terroir
Le terroir est défini dans le lexique agraire de la commission de géographie rurale comme « un territoire présentant certains caractères qui le distinguent au point de vue agronomique de ses voisins » (1968). Terroir et finage ont longtemps constitué deux des mots pivots de la géographie rurale et la notion de terroir est fortement chargée d’histoire et de symbole.
D'abord utilisé au sens de « pays » et de territoire, le terroir désigne aujourd'hui la combinaison entre milieu local (...)
Pittoresque
L’étymologie de pittoresque (« qui est à peindre ») témoigne du fait qu’il s’agit d’une notion très relative, en fonction des goûts et pratiques culturelles ( voir l'article beau). En conséquence, l’emploi du terme est à proscrire en géographie, sauf éventuellement dans le cadre d’une étude de représentation, ou bien pour analyser son usage dans les discours des acteurs, notamment touristiques.
(ST), dernière modification (SB et CB), mai 2022.(...)
Orientalisme
L'orientalisme désigne ce qui a pour objet l'étude des civilisations dites orientales. Plus précisément, il est associé au courant artistique et littéraire du XIXe inspiré par le Moyen-Orient : les campagnes égyptiennes de Napoléon, le mouvement de colonisation contribuent à en développer le goût. On le rencontre à travers divers mouvements sans qu'il corresponde à un style très identifié.
Picturalement, il se traduit souvent par des scènes exotiques et colorées. Les voyages en (...)
Artialisation
Le processus d’artialisation montre comment le regard paysager résulte d’une construction culturelle, historiquement datable (genre pictural paysager à partir du XVIe siècle) qui donne à voir le paysage, non par la simple juxtaposition d’éléments visuels épars, mais plutôt comme une structure d’ensemble, sorte de modèle paysager à usage de contemplation qui doit beaucoup aux codes culturels de la représentation artistique. Le concept d’artialisation s’infiltre depuis la fin des (...)
Transect
Le transect désigne la traversée, selon une ligne imaginaire, d'un espace géographique afin d'en analyser les composantes paysagères : cela peut se traduire par une coupe, un profil, l'analyse de valeurs rencontrées (dans le cas de données numériques d'une image par exemple), etc. Le transect est donc un outil de représentation de l’espace, qui permet une observation de terrain selon une perspective verticale, contrairement aux dispositifs plus classiques d’observation en géographie que sont (...)
Perception (du paysage) et subjectivité
Toute perception est la prise de conscience d'un objet par un sujet. C'est une réponse phénoménale à un stimulus qui se trouve influencée par le sujet lui-même. La perception, faisant davantage appel aux mécanismes sensoriels, se distingue de la représentation.
Au paysage - objet, le spectateur applique ses filtres, interprétations, symbolisations. « La description du paysage, surtout si elle est réussie, nous apprend bien plus sur son auteur que sur le paysage même. Elle dit un état (...)
Carte mentale
Voir aussi : carte sensible. On appelle carte mentale la transcription sous forme cartographique de l'espace tel qu'un individu ou un groupe se le représente. Il ne s'agit pas d'une simple représentation mentale mais bien d'une expression cartographique d'une représentation subjective de l'espace (Bavoux et Chapelon, 2014). La personne testée reporte sur un support, de mémoire et sans aide extérieure, les lieux qu'elle fréquente ou qu'elle connaît plus ou moins. Ce faisant, elle sélectionne, (...)
Beau
Dans une acception courante de la notion de paysage, celui-ci ne peut-être que jugé "beau" ou esthétique. Et, s'il ne l'est pas, il n'y a plus de paysage. Comme nous y invitent Les mots de la Géographie, relisons Voltaire (Dictionnaire philosophique) : "Il conclut, après bien des réflexions, que le beau est très relatif, comme ce qui est décent au Japon est indécent à Rome, et ce qui est de mode à Paris ne l'est pas à Pékin ; et il s'épargna de composer un long traité sur le beau".
(...)
Palimpseste
Au sens propre, un palimpseste est un manuscrit écrit sur un parchemin que les moines copistes du Moyen-Âge avaient au préalable effacé avant de le recouvrir d’un nouveau texte. Le terme est aussi utilisé au sens élargi, voire figuré, pour tout dispositif impliquant le réemploi d’un matériau. En géographie, on le rencontre couramment dans l’étude des paysages : à la manière de ces parchemins qui gardent encore certaines marques des anciens textes imparfaitement grattés, le paysage (...)
École de Besançon
L’École de Besançon, ou École du paysage de Besançon correspond à un ensemble de recherches interdisciplinaires menées principalement dans les années 1970–80 et impulsées par le département de géographie de l’Université de Franche-Comté et par Jean-Claude Wieber. Des historiens, archéologues, ethnologues, agronomes… ont participé à ces travaux.
L’École de Besançon cherche à concilier l'objectif et le subjectif que comporte l'étude des paysages. Ses géographes (...)
Aménité
Au sens strict, les aménités sont les éléments naturels de l’espace représentant un attrait pour les habitants, permanents ou temporaires. Le terme d’aménité recouvre le plus souvent les éléments du paysage ou du milieu (climat...), perçus comme « naturels » et exerçant une attractivité touristique ou résidentielle, mais le sens peut être étendu aux aménagements destinés à faciliter l’accès à ces éléments. Dans un sens plus large, le terme est utilisé comme synonyme (...)
Urbains (paysages)
La question des paysages urbains renvoie d’une part à la différence de nature (Michel, 2008) qui existe entre les espaces urbains et les espaces ruraux (différences du bâti en termes de densité et de hauteur, moindre présence de la nature…) et d’autre part, comme pour toute étude de paysage, aux questions de la perception de cette différence.
Les paysages urbains ont été étudiés dès les années 1920 par l’École de Chicago qui soulevait la question de la perception de (...)
Nature et culture
On peut définir la nature comme la représentation qu'une société donnée se fait de ses interactions avec son environnement, donc comme une donnée culturelle. Selon une autre définition, la nature serait une catégorie de pensée regroupant les éléments biophysiques non humains d'un environnement, par opposition à la culture comme catégorie de laquelle relève toute production anthropique. Ces deux définitions résument la tension existant entre les notions de nature et de culture.
(...)
Rond-point, carrefour à sens giratoire
Un carrefour à sens giratoire est une intersection aménagée de façon à ce que tous les véhiculent tournent autour d’un rond central. Dans le code de la route, il désigne un aménagement différent du rond-point, qui n’a pas de panneau et dans lequel les véhicules qui s’engagent sont prioritaires. Dans le langage courant, en pratique, les intersections à sens giratoire sont presque toujours appelées « ronds-points ».
Depuis leur essor dans les années 1970, les ronds-points sont (...)
Nature
Dans une perspective constructiviste, la nature est la représentation qu’une société donnée, située historiquement, se fait des composantes biophysiques de l’environnement. Cette catégorie de pensée est tout sauf objective : c’est un construit culturel dont le contenu varie d’un individu à l’autre, d’une société à l’autre, et dans le temps. La distinction entre nature et culture, entre ce qui fait partie du champ de l’humain et ce qui en est exclus, est également variable ( (...)
Géosystème, géosystème paysager
Le géosystème est un système spatialisé dynamique formé d'un ensemble d'éléments (naturels et anthropiques) interconnectés qui sont en interrelations. Cette forme d'analyse spatiale développée par la science géographique russe a été introduite en France en 1972 par Nicolas Beroutchachvili et Georges Bertrand (Beroutchachvili et Bertrand, 1978). Le géosystème s'inspire de la notion d’écosystème, mais prend en compte la place et le rôle de l'homme. 
Pour les géographes de (...)
Pays (en France)
Le pays est une notion ancienne en géographie. Dans le langage courant, le terme est le plus souvent associé à l'idée de patrie, de terre natale. Par extension, est devenu synonyme de nation et d'État. Elle a été très utilisée en France dans les années 1990 et 2000 lorsque la politique des contrats de pays fut une modalité importante de l'aménagement du territoire.
Dans un sens plus originel, un pays est une petite région reconnaissable dans son paysage, « une unité de vie, d'action (...)
Mitage
Le mitage est l'éparpillement, sans plan d'urbanisme réellement cohérent, d'infrastructures, de zones d'habitat, de zones d'activité, dans des espaces initialement ruraux (forestiers ou agricoles). Le phénomène de mitage s'observe dans l’espace périurbain, sous l'effet de fortes pressions foncières ou touristiques et en l'absence d'une réglementation d'occupation du sol suffisamment cohérente et contraignante. Le mitage est le résultat d'une situation où les promoteurs peuvent consacrer une (...)
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