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Glossaire

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Il existe 16 résultats dans Glossaire correspondant aux critères suivants : Supprimer le critèreLes systèmes socio-écologiques face aux changements globaux Supprimer le critèremer
Niveau de la mer, élévation du niveau de la mer
Le niveau de la mer est le niveau de référence à partir duquel sont calculées toutes les altitudes, aussi bien terrestres que sous-marines. Il correspond à la médiane entre deux niveaux (marée basse moyenne et marée haute moyenne). Il est établi depuis le XIXe siècle par des marégraphes. En France, c’est celui de Marseille qui définit cette altitude conventionnelle et ce, depuis un premier ensemble de mesures réalisées entre 1885 et 1897. De nombreux autres pays disposant d’un littoral (...)
Polder, poldérisation, dépoldérisation
Le polder est un « espace clos, conquis sur les eaux au moyen d’endiguements, puis asséché par le drainage à des fins traditionnellement agricoles. [...] un polder – puisqu’il peut se voir envahi par les eaux marines – n’a donc pas vu sa surface rehaussée par le remblaiement, à la différence des terre-pleins industriels japonais conquis sur la mer et improprement appelés « polders industriels » (Goeldner-Gianella et Verger, 2009).
La poldérisation, l'asséchement de marais (...)
Apex (hydrologie)
L'apex est le point où un cours d'eau se divise pour former les deux branches principales d'un delta. Si on représente un delta par un triangle dont la base est la mer, l'apex est le sommet du triangle. Le Caire est à l'apex du delta du Nil, et Hanoï à l'apex du delta du fleuve Rouge.
juin 2018.(...)
Herbiers de posidonies
Les herbiers de posidonies sont des écosystèmes marins endémiques de la mer Méditerranée et courants sur le littoral français. On parle aussi d'herbiers de magnoliophytes marines, les posidonies appartenant à ce groupe de plantes. Les herbiers de magnioliophytes marines sont un écosystème reconnu pour sa richesse biologique. En plus d'être un habitat pour un grand nombre d'espèces animales, ils ont une capacité de stockage de carbone 180 fois plus élevée que le taux moyen observé en milieu (...)
Estuaire
Un estuaire est, étymologiquement, l’embouchure d'un fleuve dans laquelle entre la marée (du latin æstus).  Roland Paskoff (1985) le définit, au sens large, comme « l’embouchure d’un cours d’eau important sur une côte à faible relief, qui s’évase vers l’aval et dans laquelle pénètre amplement la marée ». Au sens strict, la notion d'estuaire est un peu plus étroite, puisqu'elle couvre, plus précisément, le stade de l'évolution des embouchures fluviales ennoyées au cours (...)
Vasière (slikke)
La slikke, ou vasière, est la zone de sédimentation très fine des rivages subhorizontaux (côtes de mer à marée, estuaires, deltas et certaines bordures lacustres et lagunaires) dans l'espace intertidal moyen et inférieur. Elle est largement dénudée. Les slikkes, « entendues selon leur définition la plus restrictive, sont faites de vases très fines où la marée développe des réseaux dendritiques de chenaux » (Verger, 1995). La slikke est donc la partie basse d’un marais maritime, (...)
Benthos, milieu benthique, espèces benthiques
Le benthos (profondeur en grec) est l’ensemble des organismes aquatiques vivant au fond des étendues d’eau marines, lacustres ou fluviales. Le milieu benthique correspond donc aux substrats des fonds des mers et des océans ainsi qu’aux organismes aquatiques en relation directe avec ces fonds. Les espèces benthiques sont liées au fond, quelle que soit la profondeur du fond.
Les poissons (sole, raie, baudroie...) représentent 8 % de la production. Les crustacés (crabes, (...)
Soupe de plastiques, "continent" de plastique
L’expression « soupe de plastiques » désigne une zone d'accumulation de déchets flottants dans la mer ou l’océan. La première a été découverte dans l’océan Pacifique en 1997 par l'océanographe américain Charles Moore et est aujourd’hui connue sous le nom de « grande zone de déchets du Pacifique » (Great Pacific Garbage Patch). Si sa taille exacte est encore discutée (d’une à six fois la superficie de la France !), elle fait partie des plus vastes zones d’accumulation de (...)
Gyre océanique
Un gyre océanique est un ensemble de courants marins fonctionnant en boucle. Les courants océaniques sont dus au déplacement des masses d’air, aux différences de température et de salinité. La disposition des littoraux, ajoutée à la force de Coriolis, tend à organiser les courants marins en vaste boucle tournant dans le sens des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère nord, et en sens inverse dans l’hémisphère sud.
Il existe cinq grands gyres, sachant que l’équateur, en (...)
Tourisme de la dernière chance (last chance tourism)
Le tourisme de la dernière chance, en anglais last chance tourism, désigne une pratique touristique morbide consistant à observer des écosystèmes qu'on sait potentiellement condamnés à disparaître à moyen terme sous l'effet des changements globaux. On parle aussi de doomsday tourism ou tourisme de l'apocalypse (Joliet et Chanteloup, 2020). Les premières occurrences de l'expression proviennent de la littérature anglophone, d'abord sous la plume de Lemelin et al. (2008, 2012), puis sous celle (...)
Stock halieutique et surpêche
Le stock est la partie exploitable d’une population de poissons, telle que la déterminent les biologistes marins. Halieutique est l’adjectif désignant ce qui relève de la pêche. Un stock est composé de poissons adultes de plusieurs cohortes, c’est-à-dire des poissons de la même classe d’âge. Les plus jeunes dans un stock sont les recrues qui viennent de se reproduire. Un stock évolue en fonction du nombre de recrues qui y entrent, de la mortalité naturelle et du prélèvement fait par (...)
Sahel
Le Sahel désigne une zone, c’est-à-dire une région étirée d’ouest en est, de transition entre le Sahara et les régions à climat plus humides au sud. Il est caractérisé par une courte saison des pluies et un long hivernage sans précipitations ; sa végétation est une steppe ou une savane sèche à acacias.
S’il est d’usage d’affirmer que le nom vient, par métaphore, d’un mot arabe signifiant « rivage », le Sahara étant une coupure dans les échanges comme le serait une (...)
Mangrove
La mangrove est une formation végétale des littoraux intertropicaux, constituée par l’association de plantes arborescentes ou arbustives halophiles regroupées sous le terme de palétuviers et qui se développent dans la zone de balancement des marées (l’estran).
Ainsi, entre 25°N et 25°S, les mangroves colonisent presque 75 % de la côte en situation abritée de la houle, y compris les deltas, et les estuaires, couvrant une surface estimée à 182 000 km². Localement, (...)
Espèce porte-drapeau, espèce-phare, espèce parapluie
Une espèce porte-drapeau ou espèce-phare (flagship species) est une espèce emblématique bénéficiant d’une représentation positive de la part du grand public et facilitant la mobilisation en faveur de la protection de son habitat. L’une des premières utilisations du mot concerne les tortues de mer (Frazier, 2005). On parle aussi à propos de ces espèces d’un charisme non humain (Lorimer, 2007). On peut citer le panda et les grands singes (comme l’orang-outang) pour les forêts (...)
Plantation (économie de), plantationocène
Le concept de plantation désigne un vaste domaine agricole lié au processus historique de colonisation. Il s’agit le plus souvent de cultures permanentes d’arbres (palmier dattier, cacaoyer) ou d’arbustes (caféier, cotonnier, théier) mais aussi d’herbacées comme la canne à sucre ou le bananier. Ces plantes étaient cultivées dans leurs foyers de domestication, et bien au-delà (la canne à sucre, domestiquée par les Papous, s’est diffusé avant notre ère en Inde et au Moyen-Orient), (...)
Point chaud de la biodiversité
Un point chaud de la biodiversité, de l’anglais biodiversity hotspot, est un biome terrestre identifié comme réunissant deux conditions : une biodiversité très élevée et des pressions anthropiques fortes sur cette biodiversité ainsi que sur les habitats écologiques. Le concept a été développé à partir de 1988 à l'université d'Oxford par l'équipe de Normand Myers, chercheur spécialisé dans les rapports entre l'écologie et l'économie (Myers, 1988). « Il [Myers] considérait (...)
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