Vous êtes ici : Accueil / Glossaire

Glossaire

Le vocabulaire de la géographie à travers plus de 1 600 entrées pour découvrir des mots, faire des liens, consolider ses connaissances, trouver des pistes bibliographiques... Ce glossaire est en perpétuelle amélioration depuis plus de 20 ans. Par ailleurs, plus de 1 200 entrées ont fait l'objet d'une relecture et d'une mise à jour systématiques entre 2020 et aujourd'hui (lettres D à Z).

Il existe 1650 termes dans le glossaire.

Il existe 131 résultats dans Glossaire correspondant aux critères suivants : Supprimer le critèregénéral Supprimer le critèreespace
Hybridation, hybridation culturelle
Hybridation (du latin ibrida, « de sang mélangé ») est un terme issu de la biologie, discipline dans laquelle il désigne le croisement entre deux variétés. Le terme est souvent employé, de façon métaphorique, pour désigner l’enlacement de deux phénomènes, dans plusieurs sciences humaines et sociales (anthropologie, sociologie grâce à Bruno Latour, histoire de l’art …) mais aussi en linguistique ou encore en informatique.
Hybridation est peu à peu entré dans le vocabulaire (...)
Repérer, localiser, situer
Le repérage est une compétence fondamentale de la géographie scolaire, qui implique de savoir à la fois localiser et situer.

- Localiser signifie montrer où se trouve quelque chose : c’est dire « c’est ici », en montrant l’emplacement sur la carte, et d’ajouter par exemple : « dans le quart nord-ouest de l’espace représenté sur la carte ». On peut aussi localiser un point par ses coordonnées géographiques (sa longitude et sa latitude). Par exemple, Lyon se (...)
Isolignes
En cartographie, des isolignes sont des lignes d’égale valeur, généralement obtenues par triangulation à partir de points de mesure, représentant la répartition d’une information statistique continue dans l’espace.
Voici quelques exemples d’isolignes : courbes de niveau (altitude), lignes isobares (pression atmosphérique), isothermes (températures), isohypses (profondeurs marines ou lacustres), isohyètes (précipitations), isochrones (dates, temps de parcours), isodynes (égale (...)
Interface
Une interface est une bande de contact entre deux espaces de nature différente, engendrant des échanges entre ces deux espaces. Si elle est fréquemment représentée par une ligne, surtout aux échelles les plus vastes, l'interface est bien une bande plus ou moins large (de quelques dizaines à quelques centaines de kilomètres), de discontinuité mais aussi de contact ou de confrontation entre deux systèmes territoriaux distincts. L'interface suppose le passage : une frontière totalement fermée (...)
Métropole (échelle mondiale)
Voir aussi : Métropoles - statut administratif en France La métropole est avant tout un ensemble urbain de grande importance qui exerce des fonctions de commandement, d’organisation et d’impulsion sur une région et qui permet son intégration avec le reste du monde. Elle anime un système urbain plus ou moins complexe à la hiérarchisation emboîtée. Elle peut être dotée de fonctions spécialisées dans les domaines politique, économique, de l'innovation, aussi regroupées sous l’expression (...)
Interspatialité, cospatialité
Par interspatialité, on entend une interaction entre espaces. Les interspatialités peuvent se classer en trois familles : l'interface, l'emboîtement et la cospatialité.

- L'interface est la mise en contact de deux espaces. Par exemple, la frontière interétatique joue le rôle d'interface entre des États. La connexion se fait ici par une limite.
- L'emboîtement se caractérise par l'inclusion d'espaces les uns dans les autres. Le géographe connaît bien les emboîtements (...)
Observables
En sciences sociales, on appelle observables l'ensemble des réalités spatiales qui adviennent au visible. Parce qu'il est possible de les observer, ces substances sociales sont une clé de lecture essentielle pour étudier l'espace des sociétés. Les observables ne sont pas nécessairement matériels ; ils relèvent aussi, et même d'abord, des comportements et des mouvements, des pratiques et des interactions des acteurs.
(MCD), février 2016
Pour compléter avec Géoconfluences
(...)
Géosystème, géosystème paysager
Le géosystème est un système spatialisé dynamique formé d'un ensemble d'éléments (naturels et anthropiques) interconnectés qui sont en interrelations. Cette forme d'analyse spatiale développée par la science géographique russe a été introduite en France en 1972 par Nicolas Beroutchachvili et Georges Bertrand (Beroutchachvili et Bertrand, 1978). Le géosystème s'inspire de la notion d’écosystème, mais prend en compte la place et le rôle de l'homme. 
Pour les géographes de (...)
Centre, périphérie
L’opposition centre-périphérie est une grille de lecture très couramment utilisée en géographie. Centre et périphérie ne correspondent pas forcément à la localisation d'un espace, mais le plus souvent au rapport d'inégalité et de domination entre deux espaces, à n'importe quelle échelle.
Un centre est un lieu de concentration dont le poids, la taille dépend d'un certain nombre de critères de nature socio-économiques, socioculturels. Le centre a une capacité d'impulsion, de (...)
Conflit d'acteurs et conflit d'usages
Voir aussi : acteurs spatiaux, action spatiale
Un conflit d'acteurs est un conflit opposant des acteurs ou, plus souvent, des groupes d'acteurs, sur un territoire. L'un des conflits d'acteurs les plus courants concerne les projets d'aménagement d'un territoire, avec un groupe favorable, structuré autour d'arguments développementalistes (croissance et emplois), et un groupe opposé, fédéré par des arguments environnementalistes (défense de la nature et de la biodiversité) ( voir conflit (...)
Densité
D'une manière générale, la notion de densité désigne de manière qualitative ou quantitative l’intensité d’un phénomène. De manière pratique, c'est le rapport entre un indicateur statistique, un nombre d’« individus » (au sens statistique : nombre d'habitants, de médecins, de logements, d'unités de production, etc.) ou d'autres paramètres (tels que le déroulé linéaire d'un réseau autoroutier par exemple) et une surface. On peut mesurer ainsi la densité d’un réseau de (...)
Axes et carrefours
En géographie des transports, un axe est un segment porteur d'un flux. Le flux désigne ce qui circule sur l'axe. Une route, une ligne téléphonique, une ligne aérienne (voire un couloir aérien), etc., sont des axes. Il est rare qu'un axe ne soit pas reliés à d'autres axes : ils forment alors un réseau. Plusieurs axes proches et orientés dans la même direction forment un corridor ou un couloir, par exemple en France le sillon séquano-rhodanien. 
Le carrefour, ou le noeud, est un lieu (...)
Trajectoire
La trajectoire est la voie empruntée par un espace ou par une société dans un domaine donné. Autrement dit, c’est la dimension temporelle de l’analyse d’un espace. Par exemple, en géographie des paysages, une trajectoire paysagère ou une trajectoire écologique désigne les états successifs d'une portion d'espace, dans une démarche géohistorique. Le programme de 2de de 2019 parle ainsi de « trajectoires démographiques », de « trajectoires territoriales démographiques et (...)
Métrique
La métrique est un mode de mesure et de traitement de la distance entre des unités spatiales (Lévy, 2013). Elle correspond donc à une logique euclidienne classique traitant de plans et d’espaces. Cette mesure conventionnelle de la distance, le plus souvent comptée en mètres ou en kilomètres, n'est pas la seule possible. Depuis une trentaine d’années, d’autres systèmes ont peu à peu émergé comme la distance-temps et la distance-coût. De même, les anamorphoses, ou encore les cartes (...)
Effet de lieu
Les effets de lieux sont l’ensemble des effets (positifs ou négatifs) qui dépendent de variables spatiales. Ils se pensent à toutes les échelles, et ils correspondent à la part explicative de l’espace dans les faits économiques et sociaux. Les effets de lieu ne doivent pas être limités à une contextualisation des phénomènes, au risque d'une pensée spatialiste ; ils ne sont pas automatiques ni mécaniques, au risque du déterminisme géographique. Ils sont le fruit d’une multiplicité (...)
Centralité
La centralité qualifie la capacité d'action d'un élément central (le centre urbain, la métropole) sur sa périphérie en termes de desserte, de services, d'attractivité, et d'une manière générale, de polarisation. En géographie, l'espace qualifié de centre ne se trouve donc pas nécessairement au milieu de l'espace qu'il contrôle. On en trouvera un bon exemple dans les capitales économiques situées sur les littoraux des États issus d'une histoire coloniale.
En matière urbaine, une (...)
Territoire, territorialisation, territorialité
Voir aussi : Territoire Voir aussi : Déterritorialisation, reterritorialisation Le territoire est un espace délimité, approprié par un individu ou une communauté, sur lequel s’exerce un pouvoir (Gonin, 2024). Les territoires s'étudient donc en fonction des mailles de gestion de l'espace mais ils peuvent être emboîtés.
La territorialisation est un processus qui consiste en une appropriation qui peut être juridique et économique (la propriété) ou symbolique (le sentiment (...)
Genre
Le terme de genre (ou de gender, en anglais) s'applique à un groupement d'êtres ou d'objets présentant des caractéristiques communes ; le genre est un terme voisin de classe, de type, de catégorie.
En sciences sociales, le genre désigne la construction sociale de la différence des sexes et les rapports sociaux qui en découlent (Blidon, 2011). Ce concept rappelle que les différences entre les attributs du féminin et du masculin ne sont pas fondées en nature, mais sont historiquement (...)
Ressource
Le terme « ressource » désigne la mise en valeur d’un capital, dit naturel (ressources minérales, énergétiques, ressources en eau, ressources forestières… mais aussi avantages de localisation) ou encore matériel (machines, etc.), exploité par une société donnée à un moment donné dans le but de créer des richesses. Le terme « ressource » a ensuite été étendu à des biens immatériels, les capitaux par exemple (ressources financières), ou les « ressources humaines » (...)
Mobilité
Dans son acception la plus générale, la mobilité désigne un changement de lieu accompli par une ou des personnes. Les individus et les groupes humains sont confrontés à l'exigence de maîtrise de la distance par la mobilité (Lévy et Lussault, 2003). Celle-ci ne se limite pas au déplacement physique effectif et aux techniques de transport, à l'accessibilité, mais elle embrasse les idéologies et les technologies du mouvement en cours dans une société. Elle rassemble donc à la fois : un (...)
Affiner les résultats par :
Retour en haut