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Glossaire

Le vocabulaire de la géographie à travers plus de 1 600 entrées pour découvrir des mots, faire des liens, consolider ses connaissances, trouver des pistes bibliographiques... Ce glossaire est en perpétuelle amélioration depuis plus de 20 ans. Par ailleurs, environ 1 500 entrées ont fait l'objet d'une relecture et d'une mise à jour systématiques entre 2020 et aujourd'hui (lettres C à Z).

Il existe 1699 termes dans le glossaire.

Il existe 46 résultats dans Glossaire correspondant aux critères suivants : Supprimer le critèreGéographie critique des ressources : énergies, matières, foncier Supprimer le critèreenvironnement
Principe pollueur-payeur (PPP), principe de responsabilité
Le pollueur est un acteur géographique qui dégrade directement ou indirectement l'environnement, ou qui crée des conditions aboutissant à sa dégradation. En fait, l’acteur est rarement unique de multiples responsabilités sont souvent impliquées. Lorsqu'il s'agit d'une installation industrielle, le responsable est normalement l'exploitant de cette installation et la responsabilité relativement claire à établir, sans préjuger cependant de la forme et de la nature d'éventuelles indemnités. (...)
Malédiction des ressources
La malédiction des ressources, ou malédiction des matières premières, désigne l’ensemble des retombées négatives liées à leur exploitation.
Alors qu’intuitivement, on suppose généralement que l’abondance de matières minérales et biologiques génère de la richesse et du développement, c’est parfois l’inverse qui se produit, surtout lorsqu’une seule matière première est localement présente en très grandes quantités (gaz, pétrole, diamants, argent, cuivre, etc.). Parmi (...)
Écologie
L’écologie est l’étude des environnements en tant que réalité biophysique existant en dehors des perceptions que nous en avons. Ses spécialistes sont les écologues. Elle se déploie aux mêmes échelles que la géographie, allant du biotope et de l’écosystème à la connaissance de la biosphère. L’écologie étudie notamment les liens entre les individus et entre les espèces au sein d’une biocénose, les équilibres dynamiques propres à chaque habitat, les chaînes trophiques, les (...)
Justice environnementale
La justice environnementale englobe le principe selon lequel toutes les personnes et les communautés ont droit à une protection égale et à une application égale des lois et des règlements en matière d'environnement (Paddeu, 2012 ; 2016). Cela consiste à revendiquer une réduction des inégalités environnementales, perçues comme une injustice, et dont l’une des manifestations les plus tangible est le fait que le risque d’habiter à proximité des sources de pollution (de l’air, de l’eau (...)
Empreinte écologique
L’empreinte écologique est un indicateur qui évalue la surface terrestre et maritime nécessaire à une population donnée pour répondre à ses besoins et pour absorber ses déchets. Elle s’exprime en hectares par habitant. En 2022, le Qatar était le pays ayant la plus forte empreinte écologique (14,7 ha/hab.), alors que celle de nombreux pays africains était inférieure à 1.
Cette notion fut proposée, entre autres, par le WWF International (Wackernagel et Rees, 1999) qui préconisait (...)
Bitume, asphalte
Les sables asphaltiques ou les schistes bitumineux enferment du pétrole brut très lourd composé d’hydrocarbures plus lourds que le pentane, qui peut contenir des composés sulfurés et d’autres minéraux. Ce mélange est naturellement visqueux et il ne peut, dans son état naturel, être récupéré par les moyens conventionnels tels que le forage. Son extraction et son traitement nécessitent donc des investissements et des moyens techniques importants dont l'impact sur l'environnement est (...)
Agriculture
L'agriculture « désigne l'ensemble des travaux visant la production de végétaux et d'animaux utiles » aux humains « pour se nourrir, se soigner, se vêtir ou pour l'aider dans ses diverses activités » (Raymond, 2018). L'agriculture inclut l'élevage, car dans certains systèmes agraires, productions végétales et animales sont interdépendantes. Les terres cultivées ou pâturées représentent (en 2021) 38 % des terres émergées, soit 5 milliards d'hectares, dont la majorité (...)
Rio (Conférence, traité) ou Sommet de la terre
La Conférence des Nations Unies sur l’Environnement et le Développement (CNUED), ou Conférence de Rio, se déroula en juin 1992 à Rio de Janeiro. Elle est aussi communément nommée de façon erronée « Premier Sommet de la Terre » puisqu’un tel sommet avait déjà eu lieu à Stockholm en 1972.
Elle fut l'occasion, pour la première fois, d’une rencontre entre un grand nombre d’États (175) pour débattre de l’avenir de la planète. Elle alerta l’opinion publique sur les (...)
Développement durable
Le concept de développement durable (sustainable Development) a été introduit en 1987 par le rapport dit Brundtland (Our Common Future) qui en donne la définition suivante : « mode de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs » (Clément, 2004). Il fut adopté lors du Sommet de la Terre (Conférence mondiale des Nations Unies sur l’environnement) de Rio en juin 1992, sur la base d'un double constat (...)
Lobbies, lobbying, groupes de pression ou d’influence
Le lobbying désigne une activité d’influence ou de pression sur le pouvoir politique. Un lobbyiste est un acteur pratiquant cette activité et un lobby peut désigner l’ensemble des lobbyistes d’un secteur donné (l’automobile, l’agroalimentaire…). Une traduction française serait « groupe de pression » ou, moins connoté négativement, « groupe d’influence ».
Reflétant une intrication très forte entre pouvoir politique, pouvoir économique et société civile, le (...)
Passager clandestin (en théorie de l'économie)
La théorie du passager clandestin postule que tout système collectif génère des comportements de parasitisme de la part de groupes ou d'individus désireux de bénéficier de ses avantages sans en payer les coûts. Dans le contexte du développement durable, il s'agit du comportement d’individus ou de collectifs qui bénéficient des efforts d'autrui pour l'amélioration de l'environnement sans en supporter les coûts. La généralisation de ce type de comportements est un obstacle à la gestion (...)
Capacité de charge d'un milieu
La capacité de charge d’un milieu est une notion définie à l’origine par les biologistes et les agronomes pour désigner le nombre (maximum ou optimum selon les définitions) d'animaux, notamment d’élevage, qu'un territoire donné peut tolérer sans que la ressource végétale ou le sol ne subissent de dégradation irrémédiable. Plus généralement, la notion est largement utilisée en gestion des ressources naturelles.
À titre méthodologique, Virginie Cazes-Duvat (1998) a évalué la (...)
Grande accélération
La Grande accélération désigne l’amplification brutale, à l’âge industriel et surtout depuis le milieu du XXe siècle de l’ensemble des processus d’origine humaine conduisant à modifier l’environnement. D’après Michel Lussault (2024, p. 30–31), l’expression est à l’origine la description de la forme prise, sur les graphiques, par les courbes des changements environnementaux globaux : CO2 dans l’atmosphère, déforestation, population urbaine, consommation d’eau, etc. (...)
Conflit environnemental
Un conflit environnemental traduit l’opposition forte entre acteurs se traduisant par différents niveaux de violence, déclenchée par un équipement, une infrastructure ou une politique de protection (en projet ou réalisés) modifiant l’environnement (considéré au sens large) familier (quotidien, hebdomadaire, saisonnier) desdits acteurs, exerçant des activités ou résidant à proximité (Laslaz, 2012 et 2019). Cette opposition implique aussi des stratégies de distanciation vis-à-vis de (...)
Espaces-déchets, wastelands et junkspaces
Les wastelands, espaces-déchets, ne représentent pas seulement les espaces sacrifiés pour l’entassement et le traitement des déchets, c’est-à-dire les décharges et les sites d’enfouissement, mais plus généralement les espaces qui sont consommés comme des produits puis « jetés » après usage.
Les géographes Marie-Noëlle Carré et François-Michel Le Tourneau, qui se sont intéressés au cas des wastelands nord-américains en ont proposé la traduction française (...)
Transition écologique
La transition écologique est le passage, à l’échelle d’une société, à des modes d’habiter et des systèmes productifs plus durables. D’un point de vue géographique, la problématique sous-jacente à la transition écologique est celle des recompositions spatiales pour une meilleure cohabitation entre l’ensemble des vivants, humains et non-humains, qui peuplent les milieux terrestres. Elle invite à un certain renouvellement des cadres d’analyse, au-delà de la dichotomie (...)
Pollution
La pollution regroupe de façon indifférenciée l'ensemble des externalités négatives liées aux activités humaines. La production de déchets solides, de particules en suspension, ou d'éléments chimiques présents dans les sols, dans l'air ou encore dans l'eau est recouverte, dans sa très grande variété, par ce terme polysémique mais usuel. Dans une définition la plus étendue possible, on pourrait dire, suivant Douglas (1966), que la pollution est « une matière qui n'est pas là où elle (...)
Anthropocène
L'Anthropocène est l'un des récits, scientifiquement étayé, décrivant les basculements en cours dans les rapports des sociétés humaines à leurs environnements. Au sein de l’Holocène, dernière époque géologique du Quaternaire qui commence après la dernière glaciation et qui dure depuis 12 000 ans, l’Anthropocène peut être considéré comme l'époque de l'histoire de la Terre au cours de laquelle les activités humaines ont un impact significatif et global sur le système (...)
Conventionnels et non conventionnels (hydrocarbures) ; pétrole et gaz de schiste
On appelle hydrocarbures « conventionnels » ceux qui peuvent être produits dans les conditions techniques et économiques du moment ou dans un futur prévisible. Les progrès techniques déplacent au fil des ans la frontière entre « conventionnel » et « non conventionnel ». Ainsi dans les années 1970 étaient considérés comme « non conventionnels » les pétroles des gisements offshore situés à une profondeur supérieure à 200 m, alors que l'on fore, au début du XXIe siècle, (...)
Guerre verte
La « grave crise écologique multidimensionnelle qu’affronte aujourd’hui l’humanité nourrit des fantasmes comme celui des "guerres vertes" » (Compagnon, 2018). Une « guerre verte » pourrait se définir comme un conflit armé ayant pour élément déclencheur et motif principal la compétition pour les ressources naturelles, dans un contexte d’amenuisement de leur disponibilité lié aux changements globaux. Les « guerres de l’eau » (Lasserre, 2009) et les « guerres (...)
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