Glossaire
Le vocabulaire de la géographie à travers plus de 1 600 entrées pour découvrir des mots, faire des liens, consolider ses connaissances, trouver des pistes bibliographiques... Ce glossaire est en perpétuelle amélioration depuis plus de 20 ans. Par ailleurs, environ 1 500 entrées ont fait l'objet d'une relecture et d'une mise à jour systématiques entre 2020 et aujourd'hui (lettres C à Z).
Il existe 1699 termes dans le glossaire.
Il existe 617 résultats dans Glossaire correspondant aux critères suivants :
espace
- Villages (en Inde)
- voir aussi : village (dans le monde)
Les villages en Inde renvoient aux communes rurales dirigées par un conseil de village élu (panchayat).
Une large majorité de la population indienne (68,7 % en 2011) vit dans ces villages, au nombre de presque 600 000.
L’observation des transformations des espaces ruraux amène à repenser l’échelle du « village ». Celui-ci ne peut évidemment plus aujourd’hui être conçu comme un isolat ; il est traversé par des flux de personnes, de (...) - Mer territoriale (eaux territoriales)
- La mer territoriale est une bande d’espace maritime placée sous l’entière souveraineté juridique de l’État riverain. On parle aussi d’eaux territoriales. Depuis la terre ferme, la mer territoriale commence là où finissent les eaux intérieures, au niveau de la ligne de base, et s’étend sur 12 milles marins vers le large (22,224 km). Au-delà commence la zone économique exclusive, beaucoup plus large (jusqu'à 200 milles marins à partir de la ligne de base). La mer territoriale peut (...)
- Suburbia, exurbia
- La suburbia désigne l'ensemble des banlieues résidentielles (suburbs) des grandes métropoles américaines. Cet espace urbain ne se limite pas à des alignements de pavillons mais s'impose comme espace urbain diversifié dans lequel des personnes vivent et travaillent, avec ses shopping centers, ses universités, ses parcs d'activités, etc. Elle constitue la quintessence d'une société d'abondance, propriétaire, individuellement mobile, qui cherche à renouer avec le lointain idéal jeffersonien (...)
- Banane bleue
- L'expression « banane bleue » est un terme médiatique qui a parfois été employé dans les années 1990 et jusqu'au début des années 2000 pour désigner la dorsale européenne, à la suite d'une étude statistique de Roger Brunet sur les villes européennes, produite pour la DATAR en 1989. L'étude isolait un arc de villes de premier ordre économique reliant l'Angleterre, la vallée du Rhin et l'Italie du Nord. La cartographie de cette zone arquée, d'abord en rose, puis reproduite en bleu dans un (...)
- Interspatialité, cospatialité
- Par interspatialité, on entend une interaction entre espaces. Les interspatialités peuvent se classer en trois familles : l'interface, l'emboîtement et la cospatialité.
- L'interface est la mise en contact de deux espaces. Par exemple, la frontière interétatique joue le rôle d'interface entre des États. La connexion se fait ici par une limite.
- L'emboîtement se caractérise par l'inclusion d'espaces les uns dans les autres. Le géographe connaît bien les emboîtements (...) - Urbain (généralisation de l’)
- Voir aussi : fait urbain, espaces urbains
L’urbain désigne ce qui se rapporte à la ville. Traditionnellement utilisé sous la forme d'un adjectif, le terme d'urbain s'est peu à peu imposé sous la forme d'un substantif dans le vocabulaire géographique. Il désigne alors « la civilisation qui se met en place à l'échelle planétaire, supprimant l'ancestrale différence entre rural et urbain » (Choay, 1994). Les phénomènes d'étalement urbain et de périurbanisation, entamés après la (...) - Ancrage territorial
- L'ancrage territorial désigne le sentiment d'appartenance des individus, ou collectivement des sociétés, à un espace. Le territoire étant défini par l'appropriation de l'espace, l'ancrage est une composante de cette appropriation.
La mondialisation, les mobilités généralisées, la mise en réseau du monde, ont pu donner l'impression d'une déterritorialisation, d'un éparpillement des appartenances territoriales. L'ancrage pouvait apparaître alors, au pire comme un archaïsme, au mieux (...) - Friches
- Ne pas confondre avec : jachère Les friches sont des terrains qui ont perdu leur fonction, leur vocation, qu’elle soit initiale ou non : friche urbaine, friche industrielle, friche commerciale, friche agricole. Laissées momentanément à l'abandon, ces surfaces peuvent fournir l'opportunité de repenser l'aménagement du territoire, tant dans les espaces ruraux qu'urbains. La situation n'a pas de caractère irréversible : la friche peut être réaffectée à une activité comparable ou être (...)
- Transect
- Le transect désigne la traversée, selon une ligne imaginaire, d'un espace géographique afin d'en analyser les composantes paysagères. C’est un outil de représentation de l’espace, qui permet une observation de terrain selon une perspective verticale, contrairement aux dispositifs plus classiques d’observation en géographie que sont la carte ou le plan.
Sur le modèle des profils topographiques, et à l’instar des coupes urbaines de l’architecture, il s’agit de porter sur un même (...) - Non-lieux et hyper-lieux
- Les non-lieux sont définis par l’anthropologue Marc Augé (1992), auquel la paternité du terme est communément attribuée, comme des espaces fonctionnels nés de la mondialisation, standardisés et déshumanisés, porteurs d’une rupture avec les lieux « anthropologiques » comme le foyer. Gares, aéroports, centres commerciaux, fonctionnant tous sur le même modèle. Cette critique des espaces produits par l’uniformisation du monde reste pertinente. Ainsi en 2016 Jean-Christophe Gay montre (...)
- Géographie
- « [...] La géographie ne nous aide pas à tout voir, mais à mieux voir. »
Fernand Braudel, L’Histoire, mesure du monde. Conférences de la captivité. Édition et introduction de Maurice Aymard, Éditions de la Maison des sciences de l’Homme, 2025, ;p. 125.
La géographie est une science sociale qui étudie le rapport des sociétés humaines à leurs espaces. Son étymologie, d’origine grecque et latine (du grec via le latin geographia, « écriture de la Terre »), témoigne de (...) - Océan
- L'Océan mondial couvre 70,8 % de la surface de la Terre, soit 361 millions de km², pour un volume évalué à 1 332 millions de km³. Son étendue est répartie de façon très dissymétrique entre l'hémisphère austral très maritime avec ses 80,9 % de surfaces océaniques, et l'hémisphère boréal plus continental avec 60,7 % d'océans. L’usage de la majuscule se justifie, comme pour la Terre ou le Monde, par le fait que c’est aussi un toponyme, un espace habité et, dans un sens, un lieu (...)
- Talweg
- Le talweg ou thalweg (de l’allemand Tal ou Thal, vallée et Weg, chemin) est la ligne reliant tous les points les plus bas d’une vallée. C’est nécessairement le chemin emprunté par le cours d’eau lorsqu’il existe, sauf aménagements particuliers. On parle également d’un talweg pour les vallées sèches ou à écoulement intermittent. Alors que le lit d’un cours d’eau est une surface, son talweg est une ligne. L’espace situé entre deux talweg s’appelle l’interfluve.
(JBB), (...) - Aire de chalandise
- L'aire de chalandise est l'espace dans lequel se recrutent les clients (les chalands) des commerces et des services d’une commune. Définie par l’INSEE sous le nom de zone de chalandise pour les besoins de l’inventaire communal en 1998, elle résulte de l’effet de polarisation des communes pour une cinquantaine de services élémentaires. Toute commune appartient à une seule zone mais leur découpage ne respecte pas nécessairement les limites administratives. Aires de chalandise et zones (...)
- Immensité
- La notion d’immensité caractérise un espace si vaste qu’il semble sans limite. La géographie a longtemps utilisé ce terme pour décrire les espaces océaniques, certains ensembles topographiques (« l’immensité des grandes plaines américaines ») voire forestiers (« l’immensité amazonienne »).
Le terme a également souvent été employé pour qualifier des États : Chine, Canada et surtout URSS puis Russie. Cette dernière, avec une superficie de 17 075 400 km² (31 fois la (...) - Aménité
- Au sens strict, les aménités sont les éléments naturels de l’espace représentant un attrait pour les habitants, permanents ou temporaires. Le terme d’aménité recouvre le plus souvent les éléments du paysage ou du milieu (climat...), perçus comme « naturels » et exerçant une attractivité touristique ou résidentielle, mais le sens peut être étendu aux aménagements destinés à faciliter l’accès à ces éléments. Dans un sens plus large, le terme est utilisé comme synonyme (...)
- Centre, périphérie
- L’opposition centre-périphérie est une grille de lecture très couramment utilisée en géographie. Centre et périphérie ne correspondent pas forcément à la localisation d'un espace, mais le plus souvent au rapport d'inégalité et de domination entre deux espaces, à n'importe quelle échelle.
Un centre est un lieu de concentration dont le poids, la taille dépend d'un certain nombre de critères de nature socio-économiques, socioculturels. Le centre a une capacité d'impulsion, de (...) - Géosystème, géosystème paysager
- Le géosystème est un système spatialisé dynamique formé d'un ensemble d'éléments (naturels et anthropiques) interconnectés qui sont en interrelations. Cette forme d'analyse spatiale développée par la science géographique russe a été introduite en France en 1972 par Nicolas Beroutchachvili et Georges Bertrand (Beroutchachvili et Bertrand, 1978). Le géosystème s'inspire de la notion d’écosystème, mais prend en compte la place et le rôle de l'homme.
Pour les géographes de (...) - Eurorégion
- La notion d’eurorégion définit une entité de coopération transfrontalière ne disposant pas de pouvoir politique et se limitant jusqu’en 2006 aux compétences juridiques des autorités qui la composent. Depuis 2006, les eurorégions sont dotées d’une personnalité juridique et, la plupart du temps, peuvent prendre la forme d’un GECT (Groupement européen de coopération territoriale). Il s’agit donc d’une structure administrative reconnue par l’Union européenne dans le cadre de (...)
- Empreinte spatiale (urbanisme)
- En urbanisme, l’empreinte spatiale désigne la façon dont les différentes emprises des utilisations du sol affectent l’environnement. C’est le degré de transformation de l’environnement urbain induite par l’ensemble de l’emprise d’une utilisation du sol, allant de la préservation du milieu physique au minéral, en passant par les autres formes d’occupations du sol telles que les savanes, les terres cultivées, les plans d’eau, etc. (document 2). L’expression est donc plus (...)







