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Glossaire

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Schéma de cohérence territoriale (SCOT)
Le Schéma de cohérence territoriale (SCOT) est un document d'urbanisme et d'aménagement durable du territoire dans lequel les élus définissent l'évolution de l'agglomération et les priorités en matière d'habitat, de commerce, de zones d'activité et de transports. Mis en place depuis le 1er janvier 2002, les SCOT ont été institués par la loi sur la solidarité et le renouvellement urbain (loi SRU) du 13 décembre 2000 et succèdent ainsi aux Schémas directeurs (SD) à l'échelle (...)
Marqueur spatial
Selon Édith Fagnoni, qui se réfère à la notion de « marqueur génétique », un marqueur spatial est un « indicateur propre à un phénomène [géographique], qui permet de suivre son évolution. » (Fagnoni, 2010). L'implantation de cabinets d'architectes dans un quartier populaire peut être un marqueur spatial de la gentrification. Un grand nombre de maisons abandonnées, ou à vendre, peut être un marqueur spatial du déclin urbain à une échelle donnée.
JBB et Élias Burgel, (...)
Photo-interprétation
La photo-interprétation est définie par comme « l’interprétation des photographies aériennes et des images spatiales » (Guy, 2020), cette interprétation étant réalisée généralement par des humains.
« On doit son invention à Nadar qui, en 1858, prend la première photographie aérienne à bord d’un ballon et en brevette le procédé. Pacifiste, l’artiste-inventeur refuse de collaborer avec le ministère de la Guerre, ce qui n’empêchera pas l’armée de devenir plus tard (...)
Motilité
En langue française, la motilité désigne la faculté de se mouvoir. Ce concept a d’abord été utilisé en biologie puis en sociologie urbaine. En géographie, l'étude de la motilité, complémentaire de celle de la mobilité, insiste sur la possibilité effective qu'ont certaines catégories de personnes de mettre en œuvre des déplacements.
Alors que les mobilités couvrent l'ensemble du champ des déplacements humains consentis, la motilité désigne la capacité d'une personne ou d'un (...)
Albédo
L'albédo est la part des rayonnements solaires qui sont renvoyés vers l'atmosphère. 
L’albédo permet de calculer grâce à un facteur entre 0 et 100 le rayonnement solaire réfléchi par une surface, 0 correspondant à une surface absorbant tous les rayons, et 100 à une surface renvoyant tous les rayons. Plus le rayonnement absorbé par la surface est important et moins il est réfléchi, plus la surface chauffe. Les objets noirs ont une valeur albédo faible et absorbent donc une grosse (...)
Animisme
L’animisme recouvre des pratiques très différentes, allant du vaudou africain au chamanisme en passant par divers cultes totémiques ou ancestraux. L’animisme a été défini par l’ethnologue britannique Edward B. Tylor (1871) comme la croyance selon laquelle la nature est régie par des esprits analogues à la volonté humaine. Il y voyait la forme primitive ayant engendré toutes les religions.
Aujourd’hui, l’animisme se conçoit moins comme une croyance que comme une façon de voir (...)
Transgression marine
La transgression marine désigne l’avancée du trait de côte sur le continent, provoquée par une élévation relative du niveau de la mer. Au contraire, le déplacement du trait de côte en direction de la mer, résultant d'un abaissement relatif du niveau de la mer, s'appelle une régression.
La dernière grande transgression marine, dite transgression flandrienne, s'est déclenchée à partir de 15 000 BP (Before Present) soit il y a près de 19 000 ans suite au réchauffement climatique, (...)
Sphères du conflit environnemental
D’après Lionel Laslaz (2016), les espaces d'un conflit environnemental s'inscrivent dans différentes sphères. La sphère de proximité concerne l'espace concerné par un projet ou un équipement, éventuellement occupé par une ZAD. La sphère de concernement se déploie à l'échelle de la commune ou des communes alentour, où s'expriment en général les violences les plus fortes, hors des grandes manifestations dans les pôles urbains proches. On repère ensuite une sphère de l'intéressement, (...)
Varna
Les varna sont les quatre grandes catégories de la société hindoue. L'une des premières références aux varna se trouve dans un hymne cosmogonique du Rigveda (X, 90) qui les associe à une partie du corps de l' « Homme primitif » :
« « Sa bouche devint le Brahmane,
le Guerrier fut le produit de ses bras,
ses cuisses furent l'Artisan,
de ses pieds naquit le Serviteur »
(...)
Classe créative
Le concept de « classe créative » (creative class) a été développé par Richard Florida (2002) pour désigner une population urbaine, mobile, qualifiée et connectée. Sa réflexion repose sur l'analyse d'indicateurs et sur leurs corrélations autour des « trois T » de la croissance économique : talent, tolérance et technologie. La classe créative, composée d'individus talentueux et créatifs, contribuerait à la croissance économique dans les métropoles, l’auteur constatant une (...)
Shanghai
Shanghai est une municipalité autonome située à l’est de la Chine, peuplée de 27 millions d’habitants. C’est l’une des principales agglomérations urbaines de la RPC et elle s’impose à l’échelle mondiale comme une métropole et une ville globale.
Sa situation stratégique à l’embouchure du fleuve Yangzi Jiang en fait rapidement un lieu d’intenses échanges, mais c’est à la fin du XIXe siècle et au début du XXe que Shanghai connait un essor économique autour d’abord (...)
Ville
La ville est un terme du langage courant désignant un espace à fort degré d'anthropisation, le lieu privilégié de la concentration des humains et de l'accumulation historique. La citadelle d’Erbil, peut-être la plus ancienne occupation humaine continue depuis 6 000 ans, illustre l’empilement historique qui définit une ville. C’est l’accumulation des vivres (ou des richesses) qui permet de dégager des surplus pour des classes sociales non productives, et donc de stimuler les échanges, (...)
Forêt
Une forêt est une formation végétale constituée d'arbres plantés ou spontanés, aux cimes jointives ou peu espacées, dominant souvent un sous-bois arbustif ou herbacé. Par extension, c’est l’espace couvert par ce type de végétation. La définition de l’IFN retient les massifs boisés d'au moins 4 ha avec une largeur moyenne en cime d'au moins 25 mètres ; des classes de superficie peuvent être distinguées : 4 à 25 ha, 25 à 100, etc.
Les forêts sont à la fois exploitées (...)
Tourisme sexuel
Le tourisme sexuel désigne une forme de tourisme dans laquelle le déplacement des touristes est motivé par la possibilité lors de leur séjour d’avoir des rapports sexuels dans le cadre d’un rapport marchand. Jean-François Staszak (2012) l’étudie notamment au prisme de la notion de « sexscape » (développée initialement par Denise Brennan en 2004), qui lui permet de définir quels sont les lieux de destination privilégiés pour les touristes sexuels, dont l’analyse permet de montrer (...)
Urbanisation littorale
L’urbanisation littorale désigne le processus de construction d’infrastructures et d’équipements qui accompagne l’installation des sociétés humaines à proximité immédiate du rivage. Les littoraux ont d’abord fait l’objet d’importants aménagements pour leur mise en valeur (en France, dans le cadre de la mission Racine pour le littoral languedocien par exemple), mais les politiques d’aménagement du territoire limitent aujourd’hui les possibilités d’urbanisation à proximité (...)
Vallée ennoyée (ria, calanque, aber, fjord...)
La forme des littoraux actuels est le résultat de la hausse du niveau marin lors de la dernière déglaciation et à sa rencontre avec les modelés existants (voir transgression flandrienne). Une grande partie des littoraux actuels est à comprendre comme le résultat de la submersion de formes de relief autrefois émergées. Une calanque est ainsi le mot provençal pour désigner une dépression allongée, envahie par la mer, sur les littoraux calcaires.
L’une de ces formes, particulièrement (...)
Paradoxe de Braess (effet siphon)
Le paradoxe de Braess, du nom du mathématicien allemand Dietrich Braess, décrit la situation dans laquelle l’ajout d’un nouvel axe dans un réseau, ou l’amélioration de la capacité d’un axe, contribue à l’engorgement du réseau plutôt qu’à sa fluidification. Inversement, fermer un axe peut aboutir à fluidifier le trafic (Ageron, Meller et Poupard, 2018, p. 30). On parle aussi d'« effet siphon ».
Au-delà des applications mathématiques, le paradoxe de Braess trouve une (...)
Points de basculement climatique
Ne pas confondre avec : limites planétaires
Les points de basculement climatique (climate tipping points), identifiés par le GIEC dans le rapport de 2019 et les suivants, définissent des modifications possibles ou prévisibles du système climatique global, potentiellement brutales, telles qu’un retour en arrière ne sera pas possible à court ou à moyen terme.
Ces points sont au nombre de six pour les océans et neuf pour la cryosphère.

- Disparition de l’AMOC, ou (...)
Bruxellisation
En urbanisme, la bruxellisation désigne la transformation rapide et brutale d’un patrimoine urbain remarquable dans un contexte de forte spéculation immobilière. La notion implique aussi l’éviction des classes populaires. Pour Jean-Claude Michéa cité par Serge Latouche (2019), la bruxellisation est une destruction des villes en temps de paix. Par ailleurs sa forte dimension sociale et symbolique l’apparente à un urbicide. Elle est l'une des traductions concrètes du modèle de la ville (...)
Modernisation conservatrice
Dans son contexte d’élaboration au Brésil, la modernisation conservatrice désigne, suite à l’abolition de l’esclavage en 1888, le développement du salariat des ouvriers agricoles employés dans les grandes propriétés insérées dans les filières agroalimentaires nationales et internationales en lien avec l’urbanisation et la mondialisation des échanges. Ces évolutions servent la croissance économique et sont soumises aux exigences de flexibilité et de compétitivité liées à (...)
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