Glossaire
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Océans et mondialisation
mondialisation


- Max en navigation (panamax, suezmax, etc.)
- Le suffixe « max » désigne, dans le langage maritime, une norme liée à des goulets d’étranglement. Ainsi, suezmax est la taille maximale permettant le passage par le canal de Suez, baltimax celui par les détroits (et sous les ponts) de la Baltique.
L’un des plus connus est le format panamax, qui permet de passer par le canal de Panama et donc de ne pas contourner tout le continent américain par le détroit de Magellan ou le passage de Drake. On appelle postpanamax un format de navire (...) - Méditerranée
- D’une superficie de 2,5 millions de km2, la mer Méditerranée est la plus importante des mers intercontinentales, c’est-à-dire situées au milieu des terres. C'est d'ailleurs le sens de son étymologie latine, mare mediterraneum signifiant « mer au milieu des terres ». La Rome antique l'appelait Mare Nostrum et son empire s’est étendu, à son apogée, à l’ensemble du bassin méditerranéen. Étirée sur environ 4 000 km d'Est en Ouest depuis Tanger jusqu'à Beyrouth, elle est divisée en (...)
- Pêche minotière
- La pêche dite minotière, par opposition à la pêche alimentaire, est spécialisée dans la capture d’espèces transformées en farines, en huiles par les usines de réduction. On l’appelle aussi « pêche à finalité industrielle » (Carré, 2006). La pêche minotière se pratique avec des filets à petites mailles qui capturent de grandes quantités de poissons, principalement de petits pélagiques ; elle n'est pas sélective.
Sa production s’élèvait en 2019 à 20 % des prises (...) - Effort de pêche
- L'effort de pêche est la mesure de l’activité de pêche sur une période donnée ou pour une zone donnée. Il évalue à la fois le tonnage des espèces vivantes prélevées et les moyens mis en œuvre : effectif de la flotte, taille des navires, temps passé en mer, distances parcourues... C’est donc la capacité de pêche multipliée par l’activité. Son calcul sert, dans le cadre de l’Union européenne, à déterminer des quotas d’effort de pêche pour certaines activités.
Plus (...) - Sémaphore
- En France, un sémaphore est un poste de signalisation de la Marine nationale établi sur une côte pour communiquer par signaux ou radio avec les navires naviguant en vue.
Dès les origines de la navigation, la surveillance des côtes a été un souci permanent des populations riveraines. En 1795, une ligne continue de vigies est créée sous la direction de la Marine française. Les transmissions se sont d’abord faites au moyen de pavillons. À partir de 1807, on utilise les sémaphores grâce (...) - Organisation maritime internationale (OMI)
- Née à Genève en 1948, l'OMCI (Organisation maritime consultative internationale), devenue Organisation maritime internationale (OMI ou IMO en anglais) en 1982, siège à Londres en raison du rôle fondamental du Royaume-Uni dans le monde maritime international. Elle regroupe 174 États membres et 3 membres associés (Hong Kong, Macao, Îles Féroé). Des observateurs peuvent participer à ses travaux, ainsi l’International Chamber of Shipping (association internationale des armateurs) (...)
- Aquaculture
- L’aquaculture désigne l'ensemble des activités d'élevage des animaux aquatiques et de culture des algues. Elle se différencie de la pêche par l’intervention humaine dans une partie ou la totalité des étapes du cycle biologique. L’aquaculture marine actuelle rassemble des formes traditionnelles, en particulier la conchyliculture, et des élevages récents de poissons, de mollusques, de crevettes et d’algues dont le développement date des années 1990 comme une possibilité de pallier la (...)
- Ligne de base
- La ligne de base est la ligne séparant les eaux intérieures d'un État et sa mer territoriale. Elle correspond habituellement à la laisse de basse mer, telle qu'elle est indiquée sur les cartes marines officielles de l'État côtier (en France, celles du SHOM, le Service hydrographique et océanographique de la Marine). Elle suit donc la ligne du zéro hydrographique. La ligne de base peut être dite « normale » ou « droite ». Dans le second cas, il s'agit de simplifier le tracé en adoptant (...)
- Marée
- Les marées sont des variations du niveau de la mer dues principalement aux actions combinées de la lune et du soleil. On distingue l'espace infratidal (de l'adjectif anglais tidal signifiant « relatif à la marée »), situé au-dessous du niveau de la basse-mer, l'espace intertidal situé entre la basse et la pleine mer (ou estran ), et l'espace supratidal, situé au-dessus du niveau de la pleine mer. L'amplitude de la variation de niveau est quantifiée par des coefficients de marée qui (...)
- Énergies marines renouvelables (EMR)
- Les énergies marines renouvelables comprennent « l’ensemble des technologies permettant de produire de l’électricité à partir de différentes ressources disponibles en mer : l’énergie du vent (éoliennes en mer), l’énergie des courants (hydroliennes), l’énergie des marées (énergie marémotrice), l’énergie de la houle (le houlomoteur), la différence de température entre les eaux de surface chaudes et les eaux froides en profondeur ou la différence de salinité entre l'eau douce (...)
- Stock halieutique et surpêche
- Le stock est la partie exploitable d’une population de poissons, telle que la déterminent les biologistes marins. Halieutique est l’adjectif désignant ce qui relève de la pêche. Un stock est composé de poissons adultes de plusieurs cohortes, c’est-à-dire des poissons de la même classe d’âge. Les plus jeunes dans un stock sont les recrues qui viennent de se reproduire. Un stock évolue en fonction du nombre de recrues qui y entrent, de la mortalité naturelle et du prélèvement fait par (...)
- Mer territoriale (eaux territoriales)
- La mer territoriale est une bande d’espace maritime placée sous l’entière souveraineté juridique de l’État riverain. On parle aussi d’eaux territoriales. Depuis la terre ferme, la mer territoriale commence là où finissent les eaux intérieures, au niveau de la ligne de base, et s’étend sur 12 milles marins vers le large (22,224 km). Au-delà commence la zone économique exclusive, beaucoup plus large (jusqu'à 200 milles marins à partir de la ligne de base). La mer territoriale peut (...)
- Plateforme continentale ou plateau continental
- La plateforme continentale ou plateau continental est un replat marin à pente faible, compris entre le littoral et le talus continental qui plonge vers des profondeurs voisines de 200 m. Sa largeur peut osciller de quelques kilomètres à plus de 1 000 km. Son modelé, hérité de formes terrestres immergées, est soumis à l’accumulation sédimentaire.
Il s’agit de l’ancienne étendue des continents engloutis lors des périodes de transgression marine et entaillée par les tracés des (...) - Maritimes (frontières)
- Les frontières maritimes sont des limites entre les mers territoriales de deux États souverains. Lorsque les côtes sont plus éloignées que la somme des deux mers territoriales, il n'existe pas de frontière maritime entre les deux États mais deux limites séparées par les eaux internationales. Il ne faut pas confondre les limites de ZEE avec des frontières étatiques, car elles ne sont pas des espaces de pleine souveraineté mais des espaces d'exercice d'un droit d'exploitation des ressources. (...)
- Conseil de l'Arctique
- Le Conseil de l’Arctique, fondé en 1996 par la Déclaration d'Ottawa, est une instance multilatérale dont les parties sont des États mais aussi des associations de peuples autochtones. Il s'agit d'une instance intergouvernementale de haut niveau, à présidence tournante, et qui fonctionne par consensus pour promouvoir les aspects environnementaux, économiques et sociaux du développement durable dans la région de l’Arctique.
Les membres et les observateurs du Conseil de l'Arctique (...) - Éolien, énergie éolienne
- L’énergie éolienne est l’énergie produite par le vent (Éole étant, dans la Grèce antique, le maître du vent). Son utilisation remonte à l’antiquité : moulins, voiliers, pompage d’eau… Elle a notamment contribué à l’asséchement des polders en Europe de l’Ouest à partir de l’époque médiévale, grâce au savoir-faire élaboré aux Pays-Bas.
Son usage dans le but d’une production électrique date de la fin du XIXe siècle. Néanmoins sa production de masse est, hormis (...) - Convention de Montego Bay (CNUDM) et droit de la mer
- Le droit maritime international est d'origine coutumière et conventionnelle. Les « quatorze points du président Wilson », prononcé par celui-ci devant le congrès des États-Unis en 1918 pour préparer l'après-guerre, comprenaient dès le deuxième point la libre circulation maritime : « Une absolue liberté de navigation sur les mers, en dehors des eaux territoriales, en temps de paix, aussi bien qu'en temps de guerre, sauf si les mers doivent être en partie ou totalement fermées afin de (...)
- Récif corallien
- Le récif corallien est une construction biologique formée d’un empilement de squelettes calcaires secrétés par des organismes, vivant en colonies et où dominent les coraux, accompagnés d'espèces symbiotiques, notamment des algues microscopiques (les zooxanthelles). C’est tout à la fois un cimetière et une pouponnière. On en distingue quelques principaux types : les coraux de pierre, madréporaires ; les algues rouges productrices de calcaire (Lithothamnia). Les polypes coralliens vivent (...)
- Niveau de la mer, élévation du niveau de la mer
- Le niveau de la mer est le niveau de référence à partir duquel sont calculées toutes les altitudes, aussi bien terrestres que sous-marines. Il correspond à la médiane entre deux niveaux (marée basse moyenne et marée haute moyenne). Il est établi depuis le XIXe siècle par des marégraphes. En France, c’est celui de Marseille qui définit cette altitude conventionnelle et ce, depuis un premier ensemble de mesures réalisées entre 1885 et 1897. De nombreux autres pays disposant d’un littoral (...)