L’essor touristique sur le temps long d’un site aujourd’hui inscrit au patrimoine mondial, le fjord de Geiranger (Norvège)
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Cet article explore le développement touristique du fjord de Geiranger (Geirangerfjord en norvégien), un site inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2005. Situé dans la municipalité de Stranda, au cœur de la région (landskap) du Sunnmøre en Norvège, Geiranger est distant d'environ 100 kilomètres d'Ålesund, situé au débouché du fjord sur l'océan, et d'environ 300 kilomètres de Bergen, plus au sud sur la côte. Au fond du fjord se niche le village de Geiranger, qui compte environ 250 à 300 habitants en hiver, mais qui connaît une affluence touristique importante durant la saison estivale, de mai à septembre. L’attractivité touristique et sa forte fréquentation ne peuvent-ils pas aboutir à une situation de surfréquentation ? La comparaison diachronique des paysages de Geiranger et du fjord permet de revenir sur le développement économique du village, depuis le début du tourisme en 1869 jusqu’au développement du tourisme de masse. En plus des données quantitatives et de la littérature existante, cette recherche s'appuie sur une série d’entretiens non directifs, réalisés en utilisant une approche d'immersion participative au sein du centre d'accueil du site UNESCO.
Document 1. Carte de localisation |
Les deux photographies du document 2 présentent le fjord et le village depuis le point de vue de Flydalsjuvet, la première datant de 1878 et la deuxième de 2023. Le développement touristique du territoire se traduit notamment par l’apparition de nouvelles constructions sur le littoral et en fond de vallée. Il est désormais possible d’accéder à ce point de vue en voiture, du fait de l’amélioration des dessertes terrestres par la route. Le camping de Geiranger s’est développé et est visible depuis le point de vue ; le Centre du fjord norvégien (Norsk Fjorsenter), reconnaissable à son toit en forme de flèche, a remplacé les terres agricoles ; des magasins de souvenirs se sont installés dans les anciennes maisons à bateaux. Le développement d’un des principaux hôtels de la ville, l’hôtel Union Geiranger, qui comprend désormais plusieurs bâtiments, est également bien visible sur la photographie de 2023.
Document 2. Geiranger, le fjord et le village, en 1878 et en 2023 |
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2a. Geiranger depuis Flydalsjuvet. Photographie de Berh B. OPPI, 1878, source : Hardangerand Voss Museum. |
2b. Geiranger depuis Flydalsjuvet. Cliché d’Andréa Poiret, 2023. |
1. Un territoire isolé, rendu si facilement accessible…
Le Fjord de Geiranger a été inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2005, en même temps qu’un autre fjord, le Nærøyfjorden, sous l’appellation « Fjords de l'ouest de la Norvège », en tant que site remarquable offrant des paysages glaciaires exceptionnels. Ces deux fjords de l'ouest de la Norvège se distinguent par leurs caractéristiques géologiques, notamment des falaises abruptes et des cascades monumentales résultant de l'activité glaciaire. Ils représentent un terrain d'étude précieux pour comprendre l'influence des glaciers sur la formation des paysages. Par ailleurs, les vestiges agricoles de ce territoire sont considérés comme d’importance culturelle par l’UNESCO. Plus d'une centaine de fermes traditionnelles perchées en altitude le long du fjord témoignent de la vie agricole norvégienne dans cette région montagneuse et isolée. La réhabilitation de ces fermes offre aux touristes l’accès à ces éléments de la culture populaire tout en les stéréotypant, ce qui peut risquer de conduire à leur folklorisation.
Document 3. La Ferme Skageflå, pendant la première moitié du XXe siècle et en 2023 |
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3a. Ferme Skageflå, 1900-1940. Source : Bibliothèque nationale de Norvège. |
3b. Ferme Skageflå, cliché d’Andréa Poiret, 2023. |
Le territoire s’est construit avec le tourisme, voire pour lui, le nombre de cartes postales anciennes en témoigne. Le fjord offre de nombreuses possibilités aux touristes dès les années 1860 avec l'établissement du premier hôtel et des premières maisons d'hôtes. L’abondance de cartes postales anciennes suggère que ce territoire touristique est un construit dans le temps long. En 1869 arrivent les premiers visiteurs par bateau, le banquier anglais Edward Backhouse et sa famille à bord du yacht Nereid (document 4). On retrouve le rôle précurseur des Britanniques, premiers touristes avant même l’invention du tourisme (Knafou et Fournier, 2023), une pratique éminemment élitiste au XIXe siècle, mettant en relation différents lieux d’Europe, de la Manche ou de la Côte d'Azur aux Alpes françaises ou suisses.
La vie des villageois est bouleversée, c’est le début de l'activité touristique dans le village. En 1888, le nombre de navires touristiques atteint déjà 39 et en 1905, environ cent navires de croisière accostaient à Geiranger chaque année. Depuis lors, une ligne régulière de ferries ont été mis en service pour permettre aux visiteurs de rejoindre le village depuis la ville d'Ålesund, offrant l’expérience d’une visite de trois heures au cœur des paysages du fjord. Ces ferries font escale en face des célèbres cascades du fjord, notamment les « Sept-sœurs » et leur « prétendant ».
Document 4. Du yacht au navire de croisière, et de l’élite britannique au tourisme de masse |
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4a (à gauche). Le yacht Nereid, 1869. Source : www.storfjord1.no 4b (ci-dessus). Un bateau de croisière à Geiranger. Cliché d’Andréa Poiret, 2023. |
Une fois arrivés sur place, les touristes d’aujourd’hui ont accès à une variété d'activités. Ils peuvent commencer par visiter le Centre du fjord norvégien (document 1), un centre d'accueil pour les visiteurs qui abrite un musée présentant les sites inscrits sur la liste de l'UNESCO à travers le monde, ainsi qu'une exposition consacrée au patrimoine de la région et une autre sur la pollution de l'air. Pour s'y rendre, ils peuvent emprunter le sentier Fossevandring qui longe la cascade Storfossen. Les chemins de randonnée sur le site UNESCO sont bien balisés, il suffit de suivre les symboles "V" (pour « Verdensarven », patrimoine mondial en norvégien) peints le long des sentiers. Certains de ces chemins de randonnée mènent à des fermes cartepostalisées. Il est également possible de louer des vélos et une compagnie propose même des voitures électriques à deux places. Parmi les autres activités de loisirs proposées par le site, citons les sorties en bateau pneumatique semi-rigide ou en kayak dans le fjord, une via ferrata, la visite de la chocolaterie locale et la dégustation d’une bière artisanale dans l'un des restaurants du village.
Document 5. Du tourisme artisanal et industriel (carrioles et navires à vapeur, 1938-40) au tourisme mondialisé (inscription UNESCO en 2005) |
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5a. Carrioles à cheval sur la plage et navire à vapeur sur le fjord. Photographie de Merok E., Mittet & Co, source : Bibliothèque nationale de Norvège, 1938-1940. |
5b. Plaque UNESCO à Dalsnibba. Cliché d’Andréa Poiret, 2023. Sur le thème des plaques de l’UNESCO, lire Gauchon et al., « Rendre visible le patrimoine mondial. Ce que révèlent les plaques commémoratives des biens inscrits sur la Liste de l'UNESCO », 2021. |
2. … Et confronté à une pression touristique intense
Ce site inscrit au patrimoine mondial est soumis à une pression touristique considérable, avec des bateaux de croisière faisant quotidiennement escale au village. En 2019, Geiranger a accueilli 402 335 passagers de croisière, ce qui la place au 3e rang des destinations les plus fréquentées de Norvège (Cruise Norway, 2020). C’est 1 300 fois la population hivernale du village.
Même si les gros vapeurs accostaient déjà dans le fjord dans les années 1930 (document 5), la taille des bateaux, leur capacité et la fréquence des arrivées ont considérablement augmenté. En conséquence, les autorités portuaires locales ont établi une limite de 6 000 passagers de croisière par jour à Geiranger et Hellesylt (Norwegian Maritime Authority, 2017). Ce tourisme est concentré sur la période touristique de juin à fin septembre, faisant appel à des travailleurs essentiellement saisonniers, comme en témoigne le propriétaire d'un magasin de souvenirs :
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En plus des bateaux de croisière, de nombreux touristes arrivent par voie terrestre en caravanes, vans et voitures. Certains passent la nuit dans l'un des cinq hôtels ou des dix campings du village, tandis que d'autres optent pour le camping sauvage ou stationnent leur véhicule au bord de la route. De ce fait, les deux routes du village, qui sont étroites, sont régulièrement embouteillées les jours de fortes arrivées. Cet afflux peut être ressenti comme une nuisance par une partie des habitants locaux, comme le décrit un employé d'une entreprise touristique :
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Document 6. Des tentes (1950) aux camping-cars (2023) |
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6a. Camping à Geiranger en 1950. Photographie : Foto JacBrun, source : Bibliothèque nationale de Norvège. |
6b. Camping de Geiranger. Cliché d’Andréa Poiret, 2023. |
À Geiranger, l'augmentation croissante du nombre de touristes a suscité un débat sur les conséquences négatives du tourisme de masse, notamment du tourisme de croisière (Shlopak et al., 2014 ; Norwegian Maritime Authority, 2017). En fonction de leur taille et du nombre de passagers, les navires de croisière peuvent produire d'importantes quantités de déchets et être une source de divers autres polluants (Norwegian Maritime Authority, 2017 ; Simonsen et al., 2019) qui contaminent l'environnement et deviennent dangereux pour la santé ((Le phénomène a été largement étudié, voir par exemple : Grenier, 2008 ; Klein, 2009 ; Ćelić et al., 2014 ; Shlopak et al., 2014 ; Kennedy, 2019 ; Simonsen et al., 2019.)). Cela se traduit par des émissions importantes : 416 132 tonnes de CO2, 7 184 tonnes d’oxydes d’azote et 132 tonnes de particules fines (PM2,5) en Norvège en 2017, soit environ 589 kg de CO2 par passager pour un voyage d'environ 985 milles marins (1 824 km) dans les eaux norvégiennes (Simonsen et al., 2019), en prenant comme référence 6 000 passagers par bateau. Ainsi, la quantité approximative de CO2 émise par kilomètre et par croisiériste est d'environ 323 grammes par passager. À titre de comparaison, un voyage en TGV produit environ 2,4 grammes de CO2 par kilomètre, tandis qu'une voiture à essence émet environ 250 grammes par kilomètre.
Les nuisances, telles que la congestion des routes et des parkings ou la pollution sonore et atmosphérique, soulèvent la question du surtourisme (Mihalic, 2020) à Geiranger. Le surtourisme est défini par l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) comme étant « l'impact du tourisme sur une destination, ou certaines parties de celle-ci, qui influence de manière excessive la qualité de vie perçue par les citoyens et/ou la qualité des expériences des visiteurs de manière négative » (OMT, 2018 ; Capocchi et al., 2019 ; Mihalic, 2020). Les navires de croisière entraînent une affluence de touristes sur une courte période, concentrée sur quatre mois, provoquant un encombrement de l’espace, mais générant d’importants revenus grâce à ces activités (Capocchi et al., 2019 ; Poiret, 2020,). En Norvège, le secteur maritime occupe une place primordiale dans l'économie du pays (Reve et Sasson, 2012), avec environ 3 millions de visites par an. Le pays est considéré comme la principale destination de croisière en Europe du Nord (Simonsen et al., 2019).
Document 7. Le village touristique de Geiranger en 1909 et en 2023 |
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7a. Geiranger en 1909. Photographie d’Anders Bear WILSE, source : Norwegian Folk Museum. |
7b. Geiranger en 2023, cliché d’Andréa Poiret. |
3. Limiter les émissions pour les navires de croisière et les bateaux touristiques pour faire face aux conséquences de l’attractivité touristique
Face à la préoccupation croissante concernant les émissions de CO2 du secteur maritime, qui n'est pas couvert par l'Accord de Paris (Traut et al., 2018), la Norvège aspire à se positionner en tant que chef de file mondial dans le domaine du transport maritime respectueux de l'environnement (Simonsen et al., 2019). Dans cette optique, le gouvernement norvégien a pris la décision de mettre en place des solutions à faibles et à zéro émission dans l'industrie maritime d'ici 2030 (Norwegian Parliamient, 2018 ; Simonsen et al., 2019). Pour atteindre ces objectifs, le Parlement a demandé au gouvernement de mettre en œuvre des réglementations pour assurer l'introduction d'exigences de zéro émission pour les bateaux touristiques et les ferries dans les fjords du patrimoine mondial au plus tard en 2026 (Norwegian Parliamient, 2018).
Les conséquences potentielles de cette décision sur les revenus et la qualité de vie locaux préoccupe les acteurs économiques dépendants du tourisme de croisière à Geiranger. Selon l'agence en charge de l'analyse socio-économique de l'introduction d'une exigence de zéro émission, l’agence Menon, l'utilisation de biocarburant liquide et de biogaz pourrait entraîner une diminution de la croissance liée au tourisme à Geiranger et Flåm de 78 à 101 millions de couronnes norvégiennes, avec la perte de 131 à 171 emplois. Une exigence absolue de zéro émission entraînerait une diminution de 109 millions de couronnes norvégiennes et la perte de 184 emplois.
Une inquiétude majeure concerne le report modal vers des moyens de transport alternatifs, comme les bus, en cas de restrictions sur les croisières, ce qui pourrait accentuer les problèmes de congestion sur les routes sans les avantages économiques directs associés aux navires de croisière, comme l'explique un propriétaire de magasin de souvenirs :
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Certains voient le tourisme de croisière comme une partie intégrante de l'identité culturelle de Geiranger et redoutent une disparition totale :
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D’autres appellent à un soutien gouvernemental et municipal pour faciliter cette transition, soulignant que des actions concrètes doivent être entreprises pour garantir la survie économique de la région, comme le souligne le propriétaire d'un des hôtels :
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Pour autant, certaines entreprises voient dans cette décision de restriction d'émissions une occasion de renforcer leurs activités. C'est le cas de l'Hurtigruten Expedition, qui s'est positionnée dès 2019 sur le marché des croisières sans émission en introduisant le premier navire de croisière hybride à batteries au monde, le MS Roald Amundsen, capable de fonctionner sans émissions pendant de courtes périodes. Concernant le fjord de Geiranger, Norwegian Hydrogen a décidé d'investir dans une usine complète de production et de traitement d'hydrogène, partiellement financée par Innovation Norway et le Conseil norvégien de la recherche. Cette usine devrait fournir 1 300 kg d'hydrogène vert par jour, avec l’accent mis sur le ravitaillement maritime de la zone du patrimoine mondial de l'UNESCO du fjord de Geiranger. De plus, l'université norvégienne des sciences et de la technologie (NTNU) collabore avec la commune de Stranda (responsable du village de Geiranger) sur un projet de « quais verts » visant à alimenter les navires en électricité depuis le rivage grâce à des bornes de recharge. Pour autant, la construction des navires « zéro émission » et la production de carburants renouvelables, tels que le biogaz, génèrent tout de même des émissions de gaz à effet de serre, surtout s’il s’agit de renouveler toute une flotte.
Conclusion
Les avis sont partagés quant à la manière dont cette transition influencera l'industrie touristique locale, certains soutenant l'initiative pour des raisons environnementales, tandis que d'autres expriment des inquiétudes quant à aux conséquences économiques potentielles sur les revenus locaux. Cependant, Geiranger fait face à un manque crucial d'infrastructures, malgré l'augmentation massive du tourisme. L'absence d'installations de camping et d'hôtels suffisantes durant la saison haute, notamment en juin, se traduit par une saturation de l'espace, exacerbée par des routes étroites inadaptées à l'afflux croissant de voitures et de bus. Les habitants expriment leur préoccupation quant à la réponse jugée insuffisante de la municipalité face à la surfréquentation, citant des problèmes tels que la gestion des déchets et le manque de stationnement. Certains soutiennent l'idée d'un projet de parking, bien que coûteux et peu écologique, tandis que d'autres soulignent les défis spécifiques liés aux services essentiels, notamment les soins médicaux, confrontant une communauté déjà financièrement limitée.
Tout en envisageant l'avenir et le bien-être des générations futures, qui passe par une réduction rapide des émissions de GES, la population de Geiranger est confrontée à des défis spécifiques, notamment en ce qui concerne la disponibilité de certains services essentiels, tels que les soins médicaux. Les résidents et entrepreneurs partagent l'inquiétude quant à la capacité de la commune à résoudre ces problèmes actuels avec des ressources limitées, signalant un besoin pressant d'investissements et de solutions logistiques pour garantir la durabilité et le bien-être futur de Geiranger.
Bibliographie
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- Poiret A., 2020, « Le fjord d’Ilulissat (Groenland), site classé patrimoine mondial de l’UNESCO, étude de cas d’une patrimonialisation », Géoconfluences.
- Reve, T., Sasson, A., 2012, Et kunnskapsbasert Norge, Oslo, Ed. Universitetsforlaget, 389 p.
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- Simonsen M., Walnum H.J., Gössling S., 2018, "Model for Estimation of Fuel Consumption of Cruise Ships", Energies 11, 1059.
- Simonsen M., Gössling S., Walnum H.J., 2019, “Cruise ship emissions in Norwegian waters: A geographical analysis”, Journal of Transport Geography, volume 78, pages 87–97,
- Traut M., Larkin A., Anderson K., McGlade C., Sharmina M., Smith T., 2018, “CO2 abatement goals for international shipping”, Climate Policy, 1-10.
Mots-clés
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Andréa POIRET
Indépendante, formation en géographie et en patrimoine et musées - université Paris I Panthéon-Sorbonne
Édition et mise en web : Jean-Benoît Bouron
Pour citer cet article :
Andréa Poiret, « L’essor touristique sur le temps long d’un site aujourd’hui inscrit au patrimoine mondial, le fjord de Geiranger (Norvège) », Géoconfluences, janvier 2024.
https://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/dossiers-thematiques/les-nouvelles-dynamiques-du-tourisme-dans-le-monde/articles-scientifiques/fjord-geiranger-norvege