Le Pacifique : bibliographie indicative
Cette bibliographie est un outil de travail accompagnant la préparation de la nouvelle question au programme des concours d'accès à l'enseignement : Le Pacifique.
Elle vise plusieurs objectifs, notamment :
- accompagner et faciliter, autant que faire se peut, le travail des préparateurs et des candidats aux concours,
- proposer une sélection évolutive à même d'accueillir de nouveaux contenus et des mises à jour,
- favoriser, dans le cadre de la stratégie numérique du ministère de l'Éducation nationale et de l'ENS de Lyon, l'usage des ressources numériques dans la mise en œuvre de la formation initiale et continue des enseignants d'histoire et de géographie.
Les ressources recensées ici font la part belle aux publications numériques en accès libre et de mise en ligne récente. Les ressources numériques en accès payant via des portails en ligne ont aussi été retenues car elles sont accessibles par les sites des bibliothèques universitaires. Enfin, si la priorité a été bien évidemment donnée aux travaux des géographes, une certaine place a été aussi réservée aux autres travaux disciplinaires dans la mesure où leurs analyses permettaient de mieux saisir, comprendre et maîtriser des catégories et structures participant de l'organisation des espaces, territoires et sociétés.
Cette bibliographie est classée prioritairement par thèmes, puis par ordre alphabétique, à l’exception de la rubrique « jalons épistémologiques » classée chronologiquement.
Que les candidats et candidates aux concours se rassurent, il n’est pas question pour eux de chercher à lire dans leur intégralité toutes ces ressources dans le temps limité de l’année de préparation, mais bien d'utiliser cette bibliographie comme un outil permettant de dégager les grands thèmes de recherche, construire ses exemples, se familiariser avec les publications scientifiques, et choisir celles qui seront approfondies. À chacun et chacune d’entre vous de s’approprier la bibliographie pour en faire un outil de travail au quotidien.
Nous rappelons que cette bibliographie est l’œuvre de Géoconfluences et qu’elle n’engage aucunement les membres du jury.
Pour limiter la longueur de cette bibliographie, nous avons choisi de recenser principalement les références publiées depuis moins de dix ans. Les ressources proposées sont indicatives, ne prétendent aucunement à l'exhaustivité. Toutes les demandes pour réparer les oublis sont les bienvenues, de même que vos suggestions : contactez-nous.
Le texte de cadrage du jury
Cette question invite les candidats à renverser leurs points de vue et leurs représentations du monde pour considérer l’espace pacifique à l’aune des propos de l’écrivain et anthropologue tongien Epeli Hau’Ofa, non pas comme des mers lointaines et des îles isolées, mais comme une mer d’îles - et de littoraux - en relation les uns avec les autres, formant un vaste réseau de territoires et de peuples partageant des cultures et/ou des enjeux communs (Epeli Hau’Ofa, 1993).
De quel Pacifique parle-t-on ?
Le Pacifique désigne d’abord la principale subdivision de l’océan mondial, traditionnellement délimitée par les continents asiatique et américain, le détroit de Béring au nord et le 60e parallèle au sud (limite de l’océan Austral). Cette immense étendue marine couvre près d’un tiers du globe, avec une superficie supérieure à celle de l'ensemble des terres émergées. Cet océan sépare et relie à la fois trois continents - Asie, Amériques et Océanie - et surtout des îles, des archipels et des littoraux souvent très éloignés les uns des autres. Si la superficie et les distances rendent difficile l’appréhension de l’espace pacifique dans son ensemble, celui-ci correspond cependant bien à l’une des grandes régions mondiales : une région organisée et animée par des interactions nombreuses, diverses et anciennes entre les espaces, les territoires et les sociétés des îles et des rives de l’océan Pacifique. La question ne peut donc être réduite au seul océan qui lui donne son nom ; en revanche, la dimension maritime est centrale : elle révèle la cohérence de cet ensemble géographique et est présente dans de nombreuses problématiques - géohistoriques, géopolitiques, géostratégiques, géoculturelles, géoéconomiques et géoenvironnementales - du sujet.
La délimitation retenue considère l’ensemble des sociétés et des territoires insulaires et archipélagiques d’Océanie, cinquième partie du monde inventée par les géographes français du XIXe siècle, et concept européocentré et parfois considéré comme un peu désuet (Laux). Mais elle s’émancipe des méta-géographies océaniques ou continentales, pour s’ouvrir aux États des façades maritimes de l’Asie et de l’Amérique, exclusivement abordées dans le cadre de leur rapport au Pacifique. Par exemple, la première puissance mondiale, les Etats-Unis d’Amérique, est insérée dans le sujet à partir de ses territoires insulaires (Aléoutiennes, Hawaï, Guam…), mais également de sa stratégie militaire dans la région, de sa projection de puissance, de ses alliances régionales, de ses échanges économiques et culturels dans le Pacifique, des enjeux environnementaux, des imaginaires qui concernent le Pacifique (identité, lieux de mémoire, tourisme, altérité…). Dans la décennie 1980, les géographes français Benoît Antheaume et Joël Bonnemaison évoquaient déjà le nécessaire dépassement de la seule dimension océanique, en présentant le Pacifique comme un espace gigogne, en partant d’un immense bassin pacifique, englobant les deux principales puissances mondiales, échelle de référence pour la mondialisation et les enjeux géostratégiques, puis l’Asie-Pacifique, qui correspond à l’élargissement contemporain des horizons asiatiques, et l’Océanie, espace géopolitique et de coopération régionale, et enfin le Pacifique insulaire, centré sur des problématiques spécifiques.
La notion de Pacific Rim utilisée en géographie humaine anglophone (Johnston et al.) pour désigner l’ensemble des territoires riverains du Pacifique, ainsi que certaines îles océaniques, associés par leurs échanges économiques et par les enjeux géopolitiques, peut aussi aider à cerner cet espace. Cela nécessite d’identifier les territoires littoraux (villes portuaires, régions urbaines littorales, façades maritimes, espaces touristiques, etc.) continentaux ou insulaires, qui constituent des centres d’impulsion ou des périphéries diversement intégrées d’un système spatial pacifique, lui-même organisé en sous-systèmes régionaux appuyés, par exemple, sur certaines mers bordières. Ainsi, la question amène à s’intéresser au Japon, dans ses relations et échanges à la fois transpacifiques en direction de l’est (Amériques) ou du sud (Océanie), mais également à l’échelle de la mer de Chine orientale ou de la mer Jaune. L’étude des mers bordières de l’océan Pacifique ne doit pas être systématique, car leur poids en termes de peuplement, de développement, de dynamisme économique et d’enjeux environnementaux ou géopolitiques varie ; et leur importance pour penser l’objet géographique « Pacifique » varie également. Mais certaines sont essentielles pour comprendre les relations entre les rives est et ouest du Pacifique, le rôle de l’ensemble Pacifique à l’échelle mondiale ou encore pour donner à voir l’organisation différenciée et hiérarchisée d’un espace Pacifique. Si la notion d’Indopacifique occupe une place croissante dans les stratégies des États qui possèdent des intérêts dans les océans Indien et Pacifique, elle n’est pas insérée dans le sujet proposé.
Enfin, pour penser « tout » le Pacifique, il faut aussi pouvoir se placer du point de vue des États et peuples qui le constituent et saisir la vision qu’ils ont de leur propre monde, souvent à distance des perspectives européennes. Cela nécessite notamment de maîtriser le concept d’iléité (tel qu’il a pu être développé par J. Bonnemaison), et ne pas associer a priori l’insularité à l’isolement ou à la fermeture. Les candidats sont invités à appliquer cet effort de décentrement pour envisager également les autres États continentaux ou archipélagiques à dimension et/ou ouverture pacifique (Canada, Mexique, Pérou, Chili, Russie, Japon, Chine, Philippines, France ou encore Indonésie).
Invention européenne et héritages historiques impériaux
Le Pacifique est structuré par des sociétés littorales et insulaires aux héritages divers, ainsi que par des puissances extérieures qui ont façonné ses territoires par l’exploration, l’impérialisme, la colonisation, l’exploitation, les conflits (parfois mondiaux) ou encore l’influence économique et militaire. Cet espace a d’abord été pensé par l’Europe au retour du premier tour du monde, débuté par Fernand de Magellan, promoteur du terme Pacifique, à partir de la fabrique d’un immense empire espagnol, entre Amérique et Philippines. Plus tard, les voyages de James Cook en Océanie et à Hawaï, et de Charles Darwin aux Galapagos viennent nourrir les connaissances et les représentations européennes sur ce « bout du monde » (Blais). La géohistoire de cet espace océanique, l’invention européenne de son découpage géographique (Grataloup, Capdepuy) et de ses divisions (Tcherkézoff), son insertion dans la mondialisation, peuvent constituer une entrée au cœur de la question. Les candidats sont également invités à réfléchir à l’émergence d’autres imaginaires géographiques (Argounès, Singaravélou, Staszak), en particulier aux spatialités et territorialités en concurrence mémorielle, culturelle, politique et spatiale avec les découpages traditionnels, qu’ils soient héritages anciens ou enjeux contemporains (récit régional sinocentré de Pékin, diplomatie austronésienne de Taiwan, Enfants ultramarins de l’Inde ou concept chilien de tricontinentalidad). Quant au Moana ou Te Moana Nui a Hiva polynésien, il représente une forme de réappropriation symbolique de l’océan que les Occidentaux nommèrent océan Pacifique (Saura).
Depuis des siècles, des États riverains ou ultramarins se sont appropriés îles et archipels de cet immense bassin, Chine et Japon pour les archipels de la mer de Chine orientale ou l’archipel Ogasawara, Etats-Unis et Russie pour les îles aléoutiennes, Indonésie pour une partie de la Papouasie, l’Irian-Jaya, Pérou ou Chili pour les îles proches de l’Amérique latine, mais ce sont surtout les explorations européennes (XVIe-XIXe siècles), qui ont vu Espagnols, Portugais, Britanniques, Français et Hollandais cartographier la région, revendiquer et organiser les territoires, parfois en colonie de peuplement. Si les Espagnols sont présents en Micronésie depuis la fin du XVIe siècle et que la Grande-Bretagne s’est emparée de l’Australie en 1788, la principale période de prise de possession des îles débute avec le traité de Waitangi (1840), en Nouvelle-Zélande, avant l’appropriation du Pacifique insulaire jusqu’à la Première Guerre mondiale. Les États-Unis annexent les Philippines en 1898 et en resteront maîtres jusqu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Le Japon pour sa part renforce sa présence au XIXe siècle (conquête de Taïwan lors de la première guerre sino-japonaise, 1894-95) et devient une puissance régionale maritime incontournable - ce qui se confirme dans l’entre-deux-guerres, notamment en Corée et en Micronésie. La Seconde Guerre mondiale a profondément remodelé la géopolitique du Pacifique, et débuté les dynamiques d’indépendance et d’autodétermination, très récentes à l’échelle mondiale, c’est-à-dire des années 1960 aux années 1990. Toutefois, la France, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Chili ou la Nouvelle-Zélande continuent d’administrer des territoires dans la région, sous une très grande diversité de statuts politiques (Gay). Les candidats devront posséder quelques grands repères géohistoriques, pour comprendre les questions stratégiques, politiques et économiques en cours dans la région, ainsi que l’histoire de la relation avec les principaux acteurs régionaux ou mondiaux, afin d’interroger les logiques de dépendance et d’émancipation (Argounès, Mohamed-Gaillard, Vacher).
Le Pacifique entre Washington et Pékin
Le Pacifique est un espace d’expression de la compétition entre les deux premières puissances mondiales et du bouleversement actuel des rapports de force et des alliances, ce qui exige de savoir mobiliser des grilles de lecture géopolitique et géostratégique. Par-delà les revendications territoriales et les pressions dans son voisinage maritime immédiat, en particulier en mer de Chine orientale et méridionale, Pékin cherche à s’affirmer comme la grande puissance d’une des rives du Pacifique, entrainant un changement structurel majeur. Se dessinent de nouveaux rapports de force commerciaux, dans un Pacifique désormais installé au cœur de la mondialisation, notamment par la maritimisation de l’économie ou même les câbles sous-marins (Hamel). La Chine est devenue le principal partenaire commercial de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, et est incontournable pour une majorité des États insulaires qui restent en marge du commerce mondial. Face à ces ambitions dans un océan considéré auparavant comme un « lac américain », Washington renforce sa stratégie de « pivot américain vers l’Asie », par un rééquilibrage vers le Pacifique, un désengagement au Moyen-Orient et plus récemment en Europe, et des perspectives renouvelées vis-à-vis de la Russie. La première puissance mondiale s’appuie sur la flotte du Pacifique (3e et 7e flotte, soit près des 2/3 de forces navales états-uniennes), et sur certains territoires stratégiques comme Guam ou Hawaï.
Les stratégies pacifiques des puissances régionales, souvent alliés dépendants mais indispensables pour les Etats-Unis (par exemple Japon, Corée du Sud ou Taiwan), sont tout aussi importantes à considérer dans cette approche. L’Australie, la Nouvelle Zélande ou la France montrent également des inquiétudes face aux incertitudes sur le soutien américain et l’expansion chinoise sur de nombreux fronts, économique, diplomatique et sécuritaire (Argounès). Les deux puissances océaniennes, un temps gendarmes du Pacifique sud, inscrivent désormais leur politique régionale dans cette perspective et dans une lutte d’influence avec la Chine et d’autres acteurs émergents (jusqu’à Taïwan, Cuba et l’Azerbaïdjan). En effet, les quatorze États du Pacifique insulaire – Papouasie Nouvelle Guinée, Fidji, Palau, Tonga, Tuvalu, Samoa, Vanuatu, Micronésie, Kiribati, Nauru, îles Marshall, îles Salomon, îles Cook et Niue -, auparavant en marge des enjeux géopolitiques et stratégiques, sont depuis deux décennies l’objet de très nombreuses attentions des grandes puissances, y compris au regard de la composante numérique (Cattaruzza, Limmonier) ou environnementale de leur stratégie diplomatique.
Après des décennies favorables à différents projets de coopération et/ou d’intégration régionale, le contexte est désormais très différent. Le foisonnement des différentes structures est au miroir de l’immensité du Pacifique, des intérêts à la fois communs et divergents existants, et de l’importance stratégique du libre-échange et des accords commerciaux (APEC, ASEAN + 3, l’ASEAN + 6, CPTPP ou encore RCEP entrée en vigueur en 2022). Un régionalisme océanien existe également (CPS, FIP), complété par un sous-régionalisme correspondant aux divisions traditionnelles de la région (Groupe fer de lance mélanésien, Groupe des dirigeants polynésiens, Forum des îles micronésiennes). Enfin, d’autres initiatives réunissent les acteurs insulaires, comme l’Alliance des Petits États insulaires (AOSIS), pour la défense des intérêts des États parfois considérés comme particulièrement vulnérables face aux changements climatiques (Duvat).
Un monde en mutation et en transition
S’il n’est pas attendu une connaissance précise de tous les territoires ou une suite de monographies nationales, la maîtrise des grandes problématiques de cet ensemble régional et des dynamiques qui leur sont liées est fondamentale. La diversité du Pacifique et les importantes disparités entre les territoires et les sociétés devront être abordées, et ce, à différentes échelles et sous différents angles. Il s’agit par exemple de souligner les disparités entre Pacifique nord et Pacifique sud, entre Australie et Nouvelle-Zélande d’un côté et leurs voisins en développement de l’autre, ou encore entre métropoles et dépendances (Équateur/Galapagos). La question permet également une réflexion assez large sur les milieux insulaires et littoraux, les changements environnementaux (climat, biodiversité), les risques (naturels et technologiques) et la vulnérabilité ; mais aussi sur le peuplement et ses dynamiques, et sur la question particulière des minorités et des migrations (de l’autochtonie aborigène ou maorie à l’immigration asiatique et océanienne en passant par la traite, ou blackbirding). Le sujet permet également de traiter des transports et des mobilités, des systèmes productifs (Kowasch), en particulier lorsque ces derniers se démarquent (extraction minière, agriculture d’exportation, industrie de pointe, paradis fiscal, tourisme). Les processus de littoralisation et de métropolisation à l’oeuvre sur les différentes rives, continentales ou insulaires, devront être maîtrisés. Les imaginaires géographiques et plus largement la géographie culturelle ont toute leur place dans ce sujet. Ainsi, si le tourisme est devenu une activité incontournable pour les îles du Pacifique (Blondy), elles représentent moins d’un millième du tourisme international, mais celui-ci leur doit beaucoup en termes d’imaginaires et de pratiques : surf, cocotier, hula girl, pareo, collier de fleurs, bronzage, etc. (Gay). Des références littéraires, picturales, cinématographiques ou muséales sont bienvenues. On peut penser au Voyage autour du monde de Bougainville et pourquoi pas au Supplément au voyage de Bougainville de Diderot; au roman de William Golding Sa Majesté des Mouches (1954); à des tableaux et écrits de Paul Gauguin et plus tard ceux d’Henri Matisse; aux deux films de Clint Eastwood sortis en 2007, Mémoires de nos pères et Lettres d’Iwo Jima, qui tentent de faire valoir deux points de vue sur la bataille d’Iwo Jima (1945); et plus récemment à Pacifiction : tourments sur les îles d’Albert Serra (2022). Les collections des musées s’inscrivent également dans cette géographie culturelle et certaines expositions ont participé à de nouveaux regards sur ces territoires. Pour en faire bon usage, il est toutefois nécessaire de comprendre ce qu’est l’exotisme et ce qu’il implique (Staszack, Bensa).
Les îles et archipels occupent une place privilégiée dans l’étude de cette question sur le Pacifique, notamment les « petites nations » de ce que l’on nomme le Pacifique insulaire. Il s’agit de s’interroger sur les modèles de développement de ces territoires marqués par la distance et parfois l’isolement, sur leurs mutations et adaptations (notamment en matière de souveraineté) et sur les limites et les conflits socio-environnementaux qui en résultent. Certains États composés d’îles basses comme le Tuvalu ou Kiribati sont devenus emblématiques du changement climatique et de ses conséquences (Duvat-Magnan) ; la question de l’adaptation, de l’effondrement démographique ou parfois des « réfugiés climatiques » y est désormais prégnante. La tension entre exploitation et protection des ressources naturelles est également très présente dans le Pacifique insulaire, et au-delà.
Les eaux du Pacifique (ZEE et haute mer) constituent un exemple des défis contemporains, sur le plan géopolitique bien sûr (au sujet des frontières, du contrôle et de la sécurité, ou encore de la gouvernance de ces espaces), mais aussi relativement à l’environnement planétaire. L’extraction offshore de nodules polymétalliques ou de cobalt, la pollution plastique, la pollution radioactive, la pêche à la baleine, la surpêche sont autant d’entrées possibles pour étudier ces défis qui sont souvent médiatisés et connus d’une opinion publique mondiale.
Le Pacifique, un sujet de géographie du territoire français
Sans en faire un objet en soi, la connaissance particulière des territoires français du Pacifique, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et Wallis-et-Futuna, est attendue. Ces trois territoires présentent une diversité de statuts et de capacités législatives, depuis les compétences étendues du congrès de Nouvelle-Calédonie jusqu’aux prérogatives et à l’autorité des rois coutumiers de Wallis et Futuna reconnues par la République, en passant par l’autonomie et les compétences de droit commun de la Polynésie française (Gay). Ils sont marqués par l’histoire impériale et coloniale française, par une très grande distance avec la « France hexagonale » et une proximité géographique et culturelle avec les îles et archipels mélanésiens ou polynésiens. Les relations de ces territoires avec la Métropole s’inscrivent dans le sujet, sans négliger les tensions et les conflits qui ont pu par exemple entrainer des violences en Nouvelle-Calédonie en 2024, ni les relations économiques et politiques avec Paris. Il s’agit également de comprendre leur insertion dans la région, dans le cadre de la politique de voisinage, ou de stratégies d’intégration régionale. L’étude de ces sociétés et territoires dits ultramarins sous différents angles (démographiques, sociétaux, économiques, environnementaux, politiques) offre de réelles opportunités aux candidats de mieux connaître les outremers et de mieux saisir la dimension « pacifique » d'acteurs publics français à diverses échelles.
Le Pacifique, une présence de plus en plus visible dans les thématiques des programmes scolaires du collège et du lycée
Si le Pacifique n’est pas abordé comme un espace régional en tant que tel dans les programmes, il peut être étudié à partir de l’ensemble des thématiques géographiques et des notions qui sous-tendent les programmes d’enseignement (habiter, transition, espace de mutations, développement, inégalités, risques…) et offre la possibilité d’ouvrir à des exemples ultramarins souvent sous-représentés, comme la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie ou Wallis-et-Futuna. Pour le collège comme pour le lycée, les candidats à l’agrégation de géographie sont invités à connaître, comprendre et analyser les programmes sous l’angle des articulations entre l’espace régional du Pacifique et les notions et problématiques qu’ils portent, notamment à travers des études de cas ou des exemples menés à différentes échelles. Les États du Pacifique constituent des contextes pour des études de cas et des exemples pour traiter de nombreux thèmes, à commencer en sixième (« Habiter un espace de faible densité », « Habiter un littoral »), en cinquième (« Prévenir les risques, s’adapter au changement global, avec les effets potentiels d’un changement climatique dans la région), questions de l’inégal développement), en quatrième avec les mobilités (migrations, tourismes) et la mondialisation (Mers et océans). Au lycée, le Pacifique peut apparaître à travers les notions de transition, recomposition et mondialisation, qui structurent l’ensemble des programmes du tronc commun. En classe de seconde, des possibilités multiples d’étude sont offertes par un programme intitulé « Environnement, développement, mobilité : les défis d’un monde en transition ». Qu’il s’agisse des thèmes 1 « Sociétés et environnements : des équilibres fragiles », sur les sociétés face aux risques ou la pression sur les ressources, 2 « Territoires, populations et développement : quels défis ? », sur le développement et les inégalités, ou 3 « Des mobilités généralisées », sur les migrations et les mobilités touristiques, tous offrent de multiples possibilités d’insertion des espaces et des territoires du Monde Pacifique. L’Australie par exemple se prête particulièrement à l’étude des processus de métropolisation et de littoralisation du thème 1 de la classe de première comme du thème 2 du programme de terminale « Dynamiques territoriales, coopérations et tensions dans la mondialisation ». Enfin, dans le cadre de la spécialité HGGSP, on pourra s’appuyer sur de très nombreux exemples pris dans l’aire Pacifique pour aborder, en classe de terminale, le thème 1, « De nouveau espace de conquête », avec l’affirmation de la puissance à partir des mers et des océans, l’exploitation et la préservation des ressources des mers et des océans ou l’exemple chinois, le thème 2, « identifier, protéger et valoriser le patrimoine », sur les usages sociaux du patrimoine pacifique ou les action de valorisation et de protection dans les territoires français ou encore le thème 5 « L’environnement : entre exploitation et protection », entre approche géopolitique, coopération internationale et impact du climat sur les sociétés.
Outils de travail
- Lien vers la lettre de cadrage
- Le portail des concours de Géoconfluences
- Sélection de ressources sur Géoconfluences pour traiter cette question
- Un dossier sur Géoconfluences : Océans et mondialisation | glossaire du dossier
- Carte interactive de Géoconfluences
- Mot-clé « Pacifique » dans la Banque d’images
- Un fond de carte possible : Fond de carte centré sur l'océan Pacifique, format A4 paysage. Télécharger en PDF.
- Un atlas : Argounès Fabrice, Mohamed-Gaillard Sarah et Vacher Luc (2021). Atlas de l'Océanie, éditions Autrement.
- Une « Doc Photo » : Gay Jean-Christophe, 2018, « Les Outre-mers européens », La Documentation photographique, n° 8123.
- Un dictionnaire : Miossec A., 2012, Dictionnaire de la mer et des côtes, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 550 p.
Premiers jalons
Ouvrages récents
- Domergue Sylvain (2025). Géopolitique des espaces maritimes, Armand Colin.
- Trépied Benoît (2025), Décoloniser la Kanaky-Nouvelle Calédonie, éditions Anacharsis, 160 p.
- Artaud Hélène (2023). Immersion. Rencontre des mondes atlantique et pacifique, La Découverte, 296 p.
- Argounès F., 2016, L’Australie et le monde. Entre Washington et Pékin, Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence.
- Coëffé, Vincent. Hawaï. Presses universitaires de Rennes, 2014. Introduction. Compte-rendu d’Yves Boquet.
- Constant, F. (2023). Géopolitique des Outre-Mer : Entre déclassement et (re)valorisation. Le Cavalier Bleu.
- Gay, Jean-Christophe (2021). La France d'Outre-mer : Terres éparses, sociétés vivantes. Armand Colin.
- Ghasarian Christian (2014). Rapa, île du bout du monde, île dans le monde, Paris, Demopolis, coll. Quaero, 591 p. Compte-rendu de Pierre Doumenge dans les Cahiers d’Outre-Mer.
- Louchet, André (2014). La planète océane : Précis de géographie maritime. (2e éd.). Armand Colin.
- Mohamed-Gaillard, Sarah (2015). Histoire de l'Océanie : De la fin du XVIIIe siècle à nos jours. Armand Colin.
- Payri, Claude E. (éd.), Nouvelle-Calédonie. Archipel de corail. Marseille : IRD Éditions, Éditions Solaris, 2018.
- Redon, Marie (2024). Géopolitique des îles : Des îles rêvées aux îles mondialisées. Le Cavalier Bleu.
- Sabouret, Jean-François (éd.). L’Asie-Monde – III. Chroniques sur l’Asie et le Pacifique (2014-2023). CNRS Éditions, 2024.
- Salaün M. et al. (dir.), 2014, Les sciences humaines et sociales dans le Pacifique Sud, Marseille, pacific-credo Publications
Numéros de revue
- « Les outre-mer : unité et diversité » (2023). Constructif, (65), revue de la Fédération française du bâtiment
- « Le Pacifique au « siècle asiatique » (2022). Outre-Terre (60-61).
- « Filmer (dans) le Pacifique », Journal de la Société des Océanistes, 148 | 2019.
- Barbe Dominique, Meltz Renaud et Dayez-Burgeon Pascal, (dir.), Tellier Domitille, collab., « Le monde Pacifique dans la mondialisation ». (2013). Hermès, (65). Compte-rendu de Jean-Pierre Doumenge dans Cahiers d’Outre-Mer
- Bessard Rudy et Mrgudovic Nathalie (dir.), « Intégration régionale des territoires français dans le Pacifique Sud » (2015). Journal de la Société des Océanistes, (140).
- Dahou Tarik et Mazé Camille (dir.), « La mer, un objet hautement politique. La privatisation des territoires et ressources maritimes en acte ». Vertigo, hors-série 33 | mars 2021.
- Fache Élodie, Pascal Dumas et Antoine De Ramon N'Yeurt (dir.), « Le Pacifique en première ligne face au changement climatique ». Journal de la Société des Océanistes 149 | 2019. Présentation
- Diego Muñoz et Philipp Schorch « Souverainetés autochtones. À travers l’Océanie, au-delà de l’État », Journal de la Société des Océanistes 158-159 | 2024. Introduction
Jalons épistémologiques par ordre antéchronologique
- Kowasch M. et Batterbury S.P.J. (ed.), 2025, Geographies of New Caledonia-Kanaky. Environments, Politics and Cultures, New York, Springer, 308 p.
- Nathalie Bernardie-Tahir, Jean-Michel Lebigre, Pierre-Marie Decoudras, Louis Marrou, François Bart, Marie Redon, Marc Soulé, Hubert Folie-Desjardin, François Taglioni et Olivier Sevin, « Christian Huetz de Lemps (1938-2017) », Les Cahiers d’Outre-Mer [En ligne], 279 | Janvier-Juin 2021.
- Goldberg W.M., 2018, The Geography, Nature and History of the Tropical Pacific and its Islands, New York, Springer, 214 p.
- Demmer Christine et Trépied Benoît, La coutume kanak dans l'État ; perspectives coloniales et postcoloniales sur la Nouvelle-Calédonie, L’Harmattan, Cahier du Pacifique Sud contemporain n° 3, 18 Janvier 2017.
- HAU’OFA E. (2015) (trad.), L’Océan est en nous, Papeete, Pacific Islanders.
- HAU’OFA E. (2013) (trad.), Notre mer d’îles, Papeete, Pacific Islanders.
- Duvat V. et Magnan A., 2012, Ces îles qui pourraient disparaître, Paris, Editions Le Pommier, 191 p.
- Sevin O., Chaléard J.-L, Guillaud D. (dir), 2010. Comme un parfum d'îles. Florilège offert à Christian Huetz de Lemps. PUPS, 522 p. Voir également cet entretien avec Marie Redon.
- Cosaert Patrice (2009), Les Enjeux du Pacifique, Ellipses.
- Gay, J.-C. (2009) – Les Cocotiers de la France : le tourisme en outre-mer, Paris, Belin, 135 p.
- Tcherkézoff S., 2009, Polynésie-Mélanésie. L'invention française des races et des régions de l'Océanie (XVIe-XXe siècles), Papeete, Au vent des îles, 373 p.
- Argounès Fabrice (2006), Géopolitique de l’Australie, Editions Complexe.
- Ridgell R., 2006, Pacific nations and territories. The Islands of Micronesia, Melanesia, and Polynesia, Honolulu, Bess Press, 274 p.
- Coëffé Vincent, 2003, Touristicité idéale. Hawaii, un parcours utopique, thèse de doctorat, département de géographie, Université de Rouen, 730 p.
- Staszak, Jean-François (2003) – Géographies de Gauguin, Paris, Bréal, 2003, 256 p.
- Guillaud D., Huetz De Lemps C. & Sevin O. (dir.) (2003), Île rêvées, territoires et identités dans le Pacifique insulaire, Paris, Presses de l’université de Paris-Sorbonne, p. 141-177.
- Cerveau M.-P., 2002, Les îles Marquises : insularité et développement, Pessac, CRET, coll. « Îles et archipels » n° 31.
- Bensa A., 1998, Nouvelle-Calédonie. Vers l’émancipation, Paris, Gallimard, 176 p.
- Agniel G. et Pimont Y., 1997, Le Pacifique, Paris, PUF, 127 p.
- Amino Yoshihiko, traduction de : Souyri Pierre-François, Siary Gérard et Siary Mieko. « Les Japonais et la mer ». In : Annales. Histoire, Sciences Sociales. 50e année, n. 2, 1995. p. 235–258.
- Antheaume Benoît et Bonnemaison Joël, « Une aire Pacifique ? », La Documentation photographique, La documentation française, n° 7030, août 1995.
- Antheaume Benoît, Bonnemaison Joël, Bruneau Michel et Taillard Christian (1995), Asie du Sud-Est Océanie, coll. Géographie universelle, Roger Brunet (dir.) Belin – Reclus.
- Vigneron E., 1995, La Polynésie française, Paris, PUF.
- Péron F. (1993). Des îles et des Hommes, l’insularité aujourd’hui. Paris: Éditions de la Cité, 286 p. ISBN: 9782737311628.
- Bachimon Ph., 1990, Tahiti entre mythes et réalités, Paris, Comité des travaux historiques et scientifiques.
- Antheaume Benoît et Bonnemaison Joël (1988), Atlas des îles et États du Pacifique Sud, GIP Reclus / Publisud.
- Doumenge F., 1966, L’Homme dans le Pacifique Sud, Paris, Société des Océanistes.
- Huetz de Lemps A., 1966, Géographie de l’Océanie, Paris, PUF, 128 p.
- Doumenge, F. (1965). Géographie des mers. Paris : Presses Universitaires de France, 284 p. ISBN-13: 978-2130284116.
- Freeman O.W., 1951, Geography of the Pacific, New York, Wiley, 573 p.
- Privat-Deschanel P., 1930, L'Océanie, GU, Colin.
Quelques éléments historiques
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- Cognard, F (2012). « Géohistoire de la Nouvelle-Zélande : unité territoriale et intégration à l’espace monde ». M@ppemonde, v. 105, n° 1, p. 1-11.
- Dotte-Sarout, Émilie et al., éditeurs. Pour une histoire de la préhistoire océanienne. pacific-credo Publications, 2020.
- Lacombe Philippe et al., 50 ans de recherche pour le développement en Polynésie, IRD Éditions, 2013
- Lagarde L., 2021 « Les "Vikings du soleil levant" : exploration, appropriation et exploitation du Pacifique par les Océaniens », in G. Giraudeau (éd.), Les enjeux territoriaux du Pacifique, Presses de l’Université de la Nouvelle-Calédonie, Nouméa: 23-31.
- Massiani Jean-Stéphane. « Le Pacifique avant Cook ». dans : Les journaux de voyage de James Cook dans le Pacifique, Presses universitaires de Provence, 2015.
- Mohamed-Gaillard Sarah (2012). « Les enjeux internationaux en Océanie : contexte historique et perspectives historiographiques ». Journal de la Société des Océanistes, 135(2), 177-184.
- Mohamed-Gaillard Sarah (2015). « Chapitre 11 - Une décolonisation inachevée ». Dans : Histoire de l'Océanie : De la fin du XVIIIe siècle à nos jours (p. 149-164). Armand Colin.
Le Pacifique constitué en espace géographique
Approches généralistes
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- Barbe D. (2023). « 19. Épilogue ». Dans : Histoire du Pacifique : Des origines à nos jours (p. 789-802). Perrin.
- Grataloup Christian, « L’invention des océans. Comment l’Europe a découpé et nommé le monde liquide », Géoconfluences, janvier 2015.
- Louchet A. (2014). « Étude 16. Le Pacifique, étude humaine et culturelle » dans : La planète océane : Précis de géographie maritime (p. 348-377). Armand Colin.
- Menegatto Matheus et Théry Hervé, « Chorotypes d’îles et d’archipels : une proposition », Confins [En ligne], 51 | 2021.
- Tcherkézoff Serge, « De l’Océanie divisée à l’Océanie unifiée par la mer. En mémoire de Epeli Hau‘ofa », Archivio antropologico mediterraneo [Online], Anno XXV, n. 24 (2) | 2022.
- Saura Bruno, « Une appellation transnationale pour l’Océan Pacifique : Te moana nui a Kiwa (Nouvelle-Zélande) - Te moana nui a Hiva (Tahiti) », Archivio antropologico mediterraneo [En ligne], Anno XXV, n. 24 (2) | 2022.
- Wolton, D. (2013). « Le Pacifique, immense, insaisissable, impensable ». Hermès, La Revue, 65(1), 9-12.
Représentations du Pacifique, Pacifique dans les représentations
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- Coëffé V., Guibert C. et Taunay B. (2014). « L'aire du bronze : jalons pour une analyse de la circulation et de l'appropriation du hâle (de Hawaï à Hainan) » L'Information géographique, 78(1), 73-91.
- Cuvelier Alice, « Quelles représentations pour l’Océan ? », Hybrid [En ligne], 11 | 2024.
- De Largy Healy Jessica et Wittersheim Eric, « Filmer (dans) le Pacifique », Journal de la Société des Océanistes, 148 | 2019.
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- Maria Gravari-Barbas, Jean-François Staszak et Nelson Graburn, « L’érotisation des lieux touristiques. Espaces, acteurs et imaginaires », Via [En ligne], 11-12 | 2017.
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Cultures, langues, fait religieux
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- Vernaudon, J. (2013). « L'enseignement des langues kanak en Nouvelle-Calédonie ». Hermès, La Revue, 65(1), 112-118.
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Tourisme, mobilités
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- Sierra-Paycha Célio, 2022. « L’expansion du champ migratoire polynésien au xxie siècle : le fait d’une jeunesse qualifiée », L’Espace Géographique 51, pp. 74-94.
Pacifique dans la mondialisation
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- Biaggi Catherine et Carroué Laurent, « Les grands détroits et canaux internationaux dans la géopolitique des mers et océans, un système très hiérarchisé sous tensions multiformes », Géoconfluences, juin 2024.
- Dimou, M. et Rivière, F. (2015). « Modèles et stratégies de développement des petites économies insulaires. Revue de la littérature et nouveaux paradigmes. Modèles et stratégies de développement des petites économies insulaires ». Revue de la littérature et nouveaux paradigmes (p. 1-34). Éditions AFD.
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- Gaugue Anne, « La conquête plaisancière de la haute mer », Géoconfluences, juillet 2014.
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- Le Meur Pierre-Yves, Tamatoa Bambridge, Marlène Dégremont et Estienne Rodary, « Les espaces marins du Pacifique entre logiques de commun et d’accaparement », Revue internationale des études du développement [En ligne], 234 | 2018
- Redon Marie (2024). « Des îles au cœur d’un monde globalisé ». Dans : Redon Marie, Géopolitique des îles : Des îles rêvées aux îles mondialisées (p. 111-112). Le Cavalier Bleu.
- Oustinoff M. (2013). « Mondialisation et « tout-anglais » dans le Pacifique ». Hermès, La Revue, 65 (1), 103–104.
Le Pacifique physique
- Louchet A. (2014). « Étude 15. Le Pacifique : étude de géographie physique » dans : La planète océane : Précis de géographie maritime (p. 328-347). Armand Colin.
Environnement et risques
- David Victor. « La nature sujet de droit en Océanie. Exemples en Nouvelle-Zélande et en Nouvelle-Calédonie ». Dans : Laurence Gay et Olivier Le Bot (éd.), Des droits fondamentaux pour le système Terre, DICE Éditions, 2025.
- Delmas Antoine et Guillaume Jacques, « La chasse des cétacés, révélatrice des rapports multiples de l’Humanité avec la Planète océane », Géoconfluences, décembre 2018.
- Doumenge Jean-Pierre et Fournet Philippe, « Diversité d’approche et complexité des problématiques environnementales dans le cadre de l’aménagement et de la protection des espaces insulaires », Dynamiques environnementales [En ligne], 38 | 2016.
- Estebanez Jean, « L’océan domestiqué : les aquariums comme dispositifs d’extension de l’Ecoumène », Géoconfluences, juillet 2014.
- IFRECOR, État des récifs coralliens et des écosystèmes associés des outre-mer français en 2015, Rapport, 2016.
- Poiret Andréa (2025), « Un exemple de restauration écologique fondée sur la réintroduction et l’interventionnisme, l’île de Tiritiri Matangi (Nouvelle-Zélande) », Géoconfluences, novembre 2025.
- Sautereau Marie‑Anne, « Un regard géographique sur la gestion de l’environnement en Nouvelle-Zélande », Géographie et cultures [En ligne], Contributions.
Risques
- Asanuma-Brice Cécile, « Namie (Fukushima), une commune rurale projetée en modèle mondial de résilience post-accident nucléaire », Géoconfluences, avril 2024.
- Canavesio Rémy, Matthieu Jeanson et Samuel Étienne, « La gestion du risque cyclonique en Polynésie française et ses limites : exemple du cyclone tropical Oli, février 2010 », Bulletin de l’association de géographes français [En ligne], 91-3 | 2014.
- Doumenge Jean-Pierre, « Mise en place et développement des espaces urbains dans les îles du Pacifique, exposition aux aléas naturels, influence sur le milieu biophysique », Dynamiques environnementales, 38 | 2016, 22-69.
- Le Meur Pierre-Yves, « Un barrage contre le Pacifique », Anthropologie & développement [En ligne], 42-43 | 2015.
- Meyer Teva, « Image à la une. Fukushima, paysages d’un territoire en recomposition », Géoconfluences, avril 2020.
- Pigeon Patrick, « Notion à la une : résilience », Géoconfluences, mars 2014.
- Quesada Cécile, « Les hommes et leurs volcans : représentations et gestion des phénomènes volcaniques en Polynésie (Hawaii et Royaume de Tonga) », Journal de la Société des Océanistes [En ligne], 120-121 | Année 2005, mis en ligne le 27 novembre 2008.
- Scoccimarro Rémi, « La reconstruction du Tôhoku (nord-est du Japon) après les catastrophes du 11 mars 2011 », Géoconfluences, juin 2017.
(Ré)introduction, migration ou proliférations d’espèces en contexte de changement global
- Beauvais M.-L., Coléno A. et Jourdan H. (dir.), 2006, Les Espèces envahissantes dans l’archipel néo-calédonien. Un risque environnemental et écologique majeur, Paris, IRD Éditions.
- Bourdet Julien, « Espèces envahissantes : une catastrophe écologique et économique », CNRS Le Journal, 01.09.2021
- Meyer, Jean-Yves. « Le miconia, “cancer vert” des forêts tropicales du Pacifique ». In : Philippe Lacombe et al., 50 ans de recherche pour le développement en Polynésie, IRD Éditions, 2013.
- Dumas, Pascal, et Mehdi Adjeroud. « Chapitre 27. L’enjeu du “phénomène acanthaster” pour le Pacifique ». Dans : Claude E. Payri (dir.), Nouvelle-Calédonie, édité par IRD Éditions, 2018.
- Poiret Andréa (2025), « Un exemple de restauration écologique fondée sur la réintroduction et l’interventionnisme, l’île de Tiritiri Matangi (Nouvelle-Zélande) », Géoconfluences, novembre 2025.
- Privé Marie, « Ces plantes qui envahissent le monde », CNRS Le Journal, 06 décembre 2023.
Climat, changements climatiques, politique climatique
- Duvat Virginie, « La crise climatique crée-t-elle une situation d’urgence dans les atolls ? », Géoconfluences, mai 2024.
- Fache Élodie, Pascal Dumas et Antoine de Ramon N’Yeurt, « Introduction. Synthèse interdisciplinaire de quelques discours et réponses liés au climat dans le Pacifique », Journal de la Société des Océanistes [En ligne], 149 | 2019.
- Goujon M. et Hoarau J.-F. (2020). « Les îles touristiques à la merci du changement climatique : une évaluation par un indice synthétique de vulnérabilité physique ». Revue d'économie du développement. 28(1), 69-106.
- Longépée Esméralda, « Les atolls, des territoires menacés par le changement climatique global ? L’exemple de Kiribati (Pacifique Sud) », Géoconfluences, avril 2015.
- Maréchal J.-P. (2022). « La politique climatique chinoise et les petits États insulaires ». Outre-Terre, 60-61(1), 278-292.
- Ourbak Timothée, Bran Quinquis et Charlotte-Fleur Cristofari, « L’Océanie, championne de la lutte contre les changements climatiques sur la scène internationale ? », Journal de la Société des Océanistes [En ligne], 149 | 2019.
- Raimana Lallemant-Moe, H. (2019). « Les petits pays insulaires du Pacifique face aux changements climatiques ». Politique étrangère, automne (3), 63-74.
Le Pacifique objet géopolitique
- Goin Vaimiti, « L’espace indopacifique, un concept géopolitique à géométrie variable face aux rivalités de puissance », Géoconfluences, octobre 2021.
Le Pacifique entre Chine et États-Unis
- Argounès Fabrice. « L’Asie-Pacifique devient-elle chinoise ? ». dans : Jean-François Sabouret (dir.) L’Asie-Monde - II, édité par, CNRS Éditions, 2015.
- Boulanger Éric et Mottet Éric, « De l’Asie-Pacifique à l’Indo-Pacifique : une nouvelle région pour une nouvelle ère de rivalités et de coopération multiforme », Revue Interventions économiques [En ligne], 72 | 2024.
- Cabestan Jean-Pierre (2021). « Chapitre 5. Les risques de guerre autour des îles Senkaku (Diaoyu) » in : Demain la Chine : guerre ou paix ? (p. 201-223). Gallimard.
- Cabestan Jean-Pierre (2021). « Chapitre 3. Une guerre sino-américaine autour de Taiwan est-elle concevable ? » in : Demain la Chine : guerre ou paix ? (p. 101-162). Gallimard.
- Cizel A. (2022). « Les États-Unis à la manœuvre ? Recompositions militaires au risque de la multipolarité dans la zone indopacifique ». Outre-Terre, 60-61(1), 436-466.
- Frécon E. et Milhiet P. (2023). « Construction de la puissance maritime chinoise en Indo-Pacifique ». Hérodote, 189(2), 39-53.
- Lechervy C. (2022). « La Micronésie au service de la politique « indo-pacifique » américaine ». Outre-Terre, 60-61(1), 397-435.
- Leriche Frédéric, « La Californie : axis du basculement des États-Unis vers un monde pacifico-centré », L’Espace Politique [En ligne], 34 | 2018-1.
- Noah Edzimbi François Xavier, « Indo-Pacifique, espace de compétition technologique entre la Chine et les États-Unis« , L’Espace Politique [En ligne], 53-54 | 2024-2/3.
- Szadziewski, H. (2022). « Construction d’image à rebours : les projets d'infrastructure chinois inachevés aux Fidji« . Outre-Terre, 60-61(1), 308-340.
- Taunay B., 2010, « L’émergence d’une culture chinoise de la plage », Espaces-Temps.net, 2 juin 2010.
- Peron-Doise Marianne (2025), « Le Japon et les Philippines, alliés « privilégiés » des États-Unis en Indo-Pacifique ? », IRIS.
Autres puissances (Australie, Canada, Japon, Royaume-Uni, Russie…)
- Argounès Fabrice (2012). « L'Australie : la tentation de la puissance régionale ». Pouvoirs, 141(2), 103-116.
- Biaggi Catherine et Carroué Laurent, « Affirmer sa puissance : forces sous-marines et dissuasion nucléaire, enjeux géographiques et géostratégiques », Géoconfluences, septembre 2020, dernière mise à jour en septembre 2023.
- De Tréglodé, B. (2023). « L’Asie du Sud-Est au défi de l’Indo-Pacifique ». Hérodote, 189(2), 55-69.
- Granger Serge et Chemarin Maxim, « La Stratégie du Canada pour l’Indo-Pacifique : une approche originale ? », Revue Interventions économiques [En ligne], 72 | 2024.
- Hamel Sophie, « Géopolitique du numérique dans le Pacifique : l’Australie face à la Chine », IFG (baladodiffusion), 12 juin 2025.
- Fau Nathalie (2024). « Chapitre 15. Au cœur des rivalités entre les grandes puissances régionales ». Dans N. Fau et M. Franck La région Asie du Sud-Est : Une mutation des territoires (p. 561-584). Armand Colin.
- Fourches Marc, « De l’est de Suez à l’indo-pacifique : les attributs du hard power britannique », Revue Française de Civilisation Britannique [En ligne], XXIX-1 | 2024.
- Hou Sophie, « Vers des corridors énergétiques eurasiatiques ? Enjeux d’intégration à l’Est de la Russie », Bulletin de l’association de géographes français [En ligne], 96-3 | 2019.
- Mottet Eric et Lasserre Frédéric, « La stratégie indo-pacifique du Japon », Les Grands Dossiers de Diplomatie n°56, « Géopolitique du Japon », Mai-Juin 2020.
- Pajon C. (2024). « Le réinvestissement stratégique du Japon dans le Pacifique insulaire ». Revue Défense Nationale, 872(7), 113-118.
- Pajon Céline (2024), auditionnée par la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, « La nouvelle posture stratégique du Japon dans l'Indopacifique », IFRI.
- Rolls M.-G.-. (2022). « La Nouvelle-Zélande et l'architecture de sécurité régionale de l'Asie-Pacifique ». Outre-Terre, 60-61(1), 110-120.
Construction régionale et États pacifiques ou riverains dans l’ordre international
- Al Wardi Sémir (2021). « L’axe indopacifique, un impératif au-dessus des océaniens ? » In Sémir Al Wardi, Jean-Marc Regnault, L’Indo-Pacifique et les nouvelles routes de la soie, Société française, Histoire des Outre-Mers, p 208-220.
- Dai X. et Holmes, J. (2022). « Une occasion manquée ? La construction des institutions de l’Asie-Pacifique ». Outre-Terre, 60-61(1), 122-144.
- Domergue Sylvain (2025), « Transcender la maille nationale, ou l’affirmation des mécanismes de gouvernance régionale », Géopolitique des espaces maritimes, Armand Colin, p. 213 à 237.
- May R.-J.-. (2022). « À l'interface Asie-Oceanie : la question de la Papouasie occidentale dans un contexte régional ». Outre-Terre, 60-61(1), 164-207.
- Milhiet Paco, « Quelle place pour le Pacifique Océanien dans la construction régionale de l’Indo-Pacifique ? », Revue Interventions économiques [En ligne], 72 | 2024.
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- Mohamed-Gaillard Sarah. « L’Océanie, entre vulnérabilités et convoitises ». L’Asie-Monde – III, édité par Jean-François Sabouret, CNRS Éditions, 2024.
- Rodd A. (2022). « L’Océanie face aux rivalités des grandes puissances ». Outre-Terre, 60-61(1), 343-367.
- Schaeffer D. (2013). « Les mers de Chine dans la relation Chine-États-Unis ». Outre-Terre, 37(3), 367-391.
- Siekiera J. (2022). « L'impact de l'Asie sur les États insulaires du Pacifique comme motivation externe du régionalisme ». Outre-Terre, 60-61(1), 146-162.
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Souveraineté et sécurité maritime
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- De Tréglodé B., E. Frécon (dir.), La diplomatie des garde-côtes en Asie du Sud-est, Paris, Paris, Etudes de l’IRSEM, n° 73, p. 21-28.
- Domergue Sylvain, « Notion en débat. Sécurité maritime », Géoconfluences, mars 2024.
- Domergue Sylvain (2025), « Les États, acteurs centraux de la gouvernance sécuritaire des espaces maritimes », Géopolitique des espaces maritimes, Armand Colin, p. 185 à 212.
- Frécon Éric, « Conflits halieutiques en mer de Chine du Sud : impacts sur la gouvernance maritime », VertigO - la revue électronique en sciences de l'environnement [En ligne], Hors-série 33 |mars 2021.
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États, outre-mer et statuts territoriaux
Outre-mer français dans le Pacifique
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- Al Wardi Sémir, « Un peuple divisé ou les relations internationales dans le monde polynésien », Journal de la Société des Océanistes, 140 | 2015, 75-87.
- Bessard Rudy et Mrgudovic Nathalie, « Horizons régionaux et variations océaniennes des territoires français », Journal de la Société des Océanistes [En ligne], 140 | janvier-juin 2015.
- Bessard Rudy, « Les transformations du politique : leaderships et question environnementale en Polynésie française », Journal de la Société des Océanistes [En ligne], 140 | janvier-juin 2015.
- De Ricard A. (2024). « La France en Océanie : dispositif et coopérations militaires/sécuritaires ». Revue Défense Nationale, 872(7), 51-57.
- Dumas P. (2020). « Enjeux et perspectives de développement en Nouvelle-Calédonie ». L'Information géographique. 84(1), 36-58.
- Fisher D. (2022). « L’Indo-Pacifique et la souveraineté de la France en Océanie ». Outre-Terre, 60-61(1), 467-503.
- Fisher D. (2015). « Rhétorique et réalité : les collectivités françaises et leurs voisins du Pacifique Sud », Journal de la Société des Océanistes, 140(1), 39-48.
- Gay Jean-Christophe, « Voter en outre-mer : une journée d'élection présidentielle à Rangiroa (Polynésie française) », Géoconfluences, septembre 2022.
- Gay Jean-Christophe, « De quoi la Nouvelle-Calédonie est-elle le nom ? », Géoconfluences, décembre 2018.
- Giraudeau G. (2022). « Les outre-mer dans la stratégie française en Indopacifique ». Dans J. Holeindre et J. Fernandez, Annuaire français de relations internationales : 2022 (p. 143-157). Éditions Panthéon-Assas.
- Christian Lechervy, « L’intégration régionale de la France dans le Pacifique océanien, une diplomatie multimodale », Journal de la Société des Océanistes [En ligne], 140 | janvier-juin 2015.
- Ledderucci Claudia, « L’école de la deuxième chance. Articulations souveraines autour du régiment du Service Militaire Adapté en Polynésie française », Journal de la Société des Océanistes [En ligne], 158-159 | 2024.
- Meyer Teva, « Quelle transition énergétique en Polynésie française ? », Géoconfluences, septembre 2021.
- Mohamed-Gaillard Sarah (2023). « Les Outre-mer, au cœur ou en marge de l’Indo-Pacifique ? Le cas des collectivités françaises d’Océanie ». Hérodote, 189(2), 143-159.
- Putorti M. (2024). « Concevoir une stratégie de la Nouvelle-Calédonie en Indopacifique ». Dans J. Holeindre et J. Fernandez, Annuaire français de relations internationales : 2024 (p. 419-433). Éditions Panthéon-Assas.
- Saura Bruno, 2021. Des Tahitiens, des Français. Essai sur l’assimilation culturelle en situation coloniale consentie, Papeete, Au Vents des Îles.
- Tchékémian Anthony, « Clipperton, seul territoire français dans l’océan Pacifique nord-oriental : quels enjeux environnementaux et géopolitiques ? », Études caribéennes [En ligne], 51 | avril 2022.
Outre-mer d’autres États
- Argounès F. (2015). « Quel espace régional pour l’Australie ? Mutations et recompositions des identités australiennes ». Annales de géographie, 701(1), 76-98.
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Jean-Benoît BOURON
Agrégé de géographie, responsable éditorial de Géoconfluences (DGESCO, ENS de Lyon)
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Édition et mise en web : Jean-Benoît Bouron
Dernière modification : 13 novembre 2025.
Pour citer cette bibliographie :
Jean-Benoît Bouron, « Le Pacifique : bibliographie indicative », Géoconfluences, juillet 2025.
URL : https://geoconfluences.ens-lyon.fr/programmes/concours/pacifique-biblio
Pour citer cet article :
Jean-Benoît Bouron, « Le Pacifique : bibliographie indicative », Géoconfluences, juillet 2025.
https://geoconfluences.ens-lyon.fr/programmes/concours/pacifique-biblio



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