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Glossaire

Le vocabulaire de la géographie à travers plus de 1 600 entrées pour découvrir des mots, faire des liens, consolider ses connaissances, trouver des pistes bibliographiques... Ce glossaire est en perpétuelle amélioration depuis plus de 20 ans. Par ailleurs, environ 1 500 entrées ont fait l'objet d'une relecture et d'une mise à jour systématiques entre 2020 et aujourd'hui (lettres C à Z).

Il existe 1699 termes dans le glossaire.

Il existe 147 résultats dans Glossaire correspondant aux critères suivants : Supprimer le critèrerisques
Vague de chaleur
Une vague de chaleur correspond à une période de plusieurs jours consécutifs où les températures sont nettement plus élevées que la normale et peuvent présenter un risque sanitaire pour la population. La température diurne n’est pas le seul critère d’une vague de chaleur, il faut également prendre en compte les températures nocturnes : lors d’une canicule, celles-ci sont quasiment identiques aux températures diurnes et redescendent très peu. Ainsi, pour caractériser une vague de (...)
Épidémiologie
L'épidémiologie est l'étude des divers facteurs conditionnant l'apparition, la fréquence, le mode de diffusion et l'évolution des maladies ou de tout autre événement de santé affectant des groupes d'individus. À l'origine l'épidémiologie s'intéressait aux maladies transmissibles, épidémiques au sens strict. Son champ d'étude s'est élargi à l'ensemble des pathologies et des déterminants de la santé, elle englobe aujourd'hui tous les domaines influençant la morbidité et la mortalité (...)
El Niño (ENSO)
El Niño est une oscillation australe des courants océaniques (ENSO : El Niño Southern Oscillation). Ce phénomène saisonnier atteint son apogée vers Noël, d’où son nom qui fait référence à l’enfant Jésus en espagnol. Cette oscillation consiste en un renversement de la circulation des alizés de sud-est dans l'océan Pacifique sud modifiant la circulation des courants marins, et entraînant de ce fait de nombreuses modifications climatiques.
Les événements El Niño apparaissent (...)
Montagne
Au sens premier, la montagne est la forme du relief caractérisée par une élévation importante, une déclivité des versants et une superficie étendue. Avec les plaines, les plateaux, les collines, etc., elle est l’une des formes du modelé de l’écorce terrestre. Sa disposition dans l’espace, l’orographie, est spécifiée en fonction de ses origines (orogénèse) et de ses caractéristiques géomorphologiques : massifs hercyniens, alpins, chaînes primaires, chaînes de plissements et tout (...)
Cyclone, ouragan, typhon
Cyclone, ouragan et typhon sont des noms différents pour désigner la même chose : une forte tempête tropicale, c’est-à-dire dont les vents sont supérieurs à 119 kilomètres/heure. On parle d’ouragan dans l’Atlantique Nord (le mot existe en français depuis le XVIe siècle, emprunté à la langue taino via l’espagnol) de typhon dans le Pacifique Nord-Ouest (d’un mot arabe passé au portugais par les pilotes engagés sur les navires), et de cyclone dans l’océan Indien ainsi que dans le (...)
Géographie
« [...] La géographie ne nous aide pas à tout voir, mais à mieux voir. »
Fernand Braudel, L’Histoire, mesure du monde. Conférences de la captivité. Édition et introduction de Maurice Aymard, Éditions de la Maison des sciences de l’Homme, 2025, ;p. 125.
La géographie est une science sociale qui étudie le rapport des sociétés humaines à leurs espaces. Son étymologie, d’origine grecque et latine (du grec via le latin geographia, « écriture de la Terre »), témoigne de (...)
Côtes d’ablation et côtes d’accumulation
En géomorphologie littorale, on distingue principalement deux types de côtes : les côtes d’ablation et les côtes d’accumulation. La côte d’ablation est une côte où la seule évolution possible est le recul : une falaise recule sous l’effet de l’érosion mais ne peut pas se reconstituer. À l’inverse, dans une côte d’accumulation ou d’accrétion, les sédiments peuvent s’accumuler, au moins localement : le rivage avance vers la mer. Par exemple, à l’est de Calais, la (...)
Maritime (transport)
Les transports par voie maritime ont été les premiers à jouer un rôle essentiel dans les processus de mondialisation des économies et des sociétés de la planète.
L'organisation spatiale des réseaux maritimes repose sur des lignes (ou routes) maritimes et sur des ports (nœuds ou pôles des réseaux). Les routes maritimes sont fortement contraintes par des goulets d'étranglement, ou points de passage obligés, dont les plus fréquentés sont les grands passages maritimes stratégiques qui (...)
Grenelle Environnement
En France, le « Grenelle Environnement » (ou « de l'environnement ») désigne une série de lois traduisant la volonté officielle de refonder une politique en faveur de l’écologie, du développement et de l’aménagement durables en 2009 et 2010. Le mot « Grenelle » fait référence aux accords de (la rue de) Grenelle entre gouvernement et syndicats en mai 1968, devenu depuis synonyme de grande concertation nationale.
Explicitement, il s'agissait de se conformer aux recommandations (...)
Ségrégation
La ségrégation désigne la séparation subie de groupes sociaux dans l'espace. On la qualifie souvent de sociospatiale pour insister sur l’idée qu’elle est le résultat de choix politiques situés dans l’espace. Elle est l'une des grandes clés de lecture de la géographie sociale et de la géographie urbaine. L'adjectif est ségrégé (le contraire d'agrégé), mais ségrégué est aussi employé.
La ségrégation, du latin segregare (ôter du troupeau, disjoindre), désigne à la (...)
Himalaya
L‘Himalaya (en sanskrit : « demeure des neiges ») est la plus haute chaîne de montagne au monde : l’Everest (Chomolungma en népalais, Sagarmāthā en chinois) est le point culminant de la terre avec 8 849 m ; les 14 sommets dépassant les 8 000 mètres y sont situés, dont 7 au Népal ; plus de 1 000 sommets atteignent au moins 6 000 m, situés dans la moitié est de la chaîne. Cette muraille longue de 2 300 km est large de 350 km entre le sud du plateau tibétain et les franges nord (...)
Sauvage
Le terme de « sauvage » désigne ce qui relève de la nature non domestiquée, en fonction des représentations de celui ou celle qui l’emploie. Il n'y a de sauvagerie que par méconnaissance, car il n'existe plus aujourd'hui, au plan écologique, de nature vraiment « sauvage », c'est-à-dire totalement en-dehors de l'influence ou du contrôle humain.
Les grandes étendues forestières, d'où provient le mot sauvage (silvaticus, de la forêt, en latin) sont pour l'essentiel des forêts (...)
Agriculture urbaine
Selon la définition de la FAO, l’agriculture urbaine et périurbaine (AUP) consiste à cultiver des plantes et à élever des animaux à l’intérieur et aux alentours des villes. Elle fournit des produits alimentaires de divers types de cultures (graines, plantes racines, légumes, champignons, fruits), des animaux (volailles, lapins, chèvres, moutons, bétail, cochons, cochons d’Inde, poissons, etc.), ainsi que des produits non alimentaires (herbes aromatiques et médicinales, plantes (...)
Espérance de vie, espérance de santé
L'espérance de vie à la naissance est un indicateur synthétique qui reflète les conditions de mortalité prévalant dans la population considérée à un moment donné. Elle correspond au nombre moyen d'années que pourrait vivre un nouveau-né qui connaîtrait tout au long de sa vie les risques de décès identifiés au moment de sa naissance. L'espérance de vie à la naissance se calcule à partir des quotients de mortalité par âge, c'est-à-dire des probabilités de décéder dans l'année pour (...)
Santé et environnement, santé et développement
La santé est de plus en plus envisagée au prisme de l’environnement et de ses dégradations.
La Charte européenne de l'environnement et de la santé, publiée en 1989 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), énonçait déjà le principe selon lequel « bonne santé et bien-être exigent un environnement propre et harmonieux ». Lors de la conférence d’Helsinki en 1994, l’OMS définit alors la santé environnementale comme comprenant « les aspects de la santé humaine, y (...)
Sécurité, sûreté / insécurité
La sécurité et la sûreté sont des concepts qui renvoient à la volonté d’assurer la protection des citoyens au quotidien, dans un contexte où les menaces sont multiples : catastrophes naturelles, conflits et guerres, pauvreté, épidémies, etc., sont autant de phénomènes qui peuvent compromettre la paix et mettre les individus dans une situation d’insécurité. La déclaration des droits de l'Homme de 1789 faisait déjà du droit à la sûreté un des « droits naturels, inaliénables et (...)
Corridor, corridor de développement
Ne pas confondre avec : corridor écologique Un corridor, au sens général, est un espace géographique dans lequel les régions sont parfaitement interconnectées par des liaisons terrestres ou maritimes plurimodales.
Un corridor est aussi une voie de transit au régime administratif particulier facilitant le passage des marchandises lorsque les conditions géopolitiques sont défavorables, lorsque les territoires sont enclavés. Les corridors de transport sont des outils indispensables à (...)
Diffusion
La notion de diffusion s'intéresse aux processus qui mettent en jeu des déplacements de ressources, de productions, d'informations, de pratiques culturelles, de valeurs, par exemple, dans un espace. Elle est souvent associée à celles de changement, d'innovation, mais aussi de barrières spatiales. Introduite dans le discours géographique dès les années 1950 par le géographe suédois Torsten Hägerstrand (1916-2004), la diffusion n’intéressa la géographie française qu’à partir des années (...)
Écoumène touristique
L'écoumène touristique peut être défini comme l’ensemble des lieux utilisés à des fins touristiques, et donc habités temporairement par les touristes.
Le tourisme est né à un moment précis, le XVIIIe siècle, dans un lieu précis, l’Angleterre, Bath ou Brighton constituant les matrices à partir desquelles se sont élaborés les autres lieux touristiques. La société anglaise est l’acteur pionnier de cette innovation qui va ensuite se diffuser en suivant la communauté (...)
Gaz à effet de serre (GES)
L'effet de serre est une conséquence tout à fait naturelle de l'enveloppe de protection atmosphérique de la Terre. Il est aujourd'hui admis par la communauté scientifique que les rejets de GES consécutifs à l'activité humaine conduisent à une amplification de l'effet de serre et accentuent fortement le réchauffement global moyen de l'atmosphère. Cette hypothèse, longtemps combattue par un consortium hétéroclite (les climatosceptiques ou plutôt climato-négationnistes), puissamment financé (...)
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