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Glossaire

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Il existe 442 résultats dans Glossaire correspondant aux critères suivants : Supprimer le critèredeveloppement
Malédiction des ressources
La malédiction des ressources, ou malédiction des matières premières, désigne l’ensemble des retombées négatives liées à leur exploitation.
Alors qu’intuitivement, on suppose généralement que l’abondance de matières minérales et biologiques génère de la richesse et du développement, c’est parfois l’inverse qui se produit, surtout lorsqu’une seule matière première est localement présente en très grandes quantités (gaz, pétrole, diamants, argent, cuivre, etc.). Parmi (...)
Copenhague (accord de)
Les accords de Copenhague ont été signés lors de la quinzième Conférence des parties (COP), qui a eu lieu à Copenhague du 7 au 18 décembre 2009. Celle-ci avait pour but de débattre de la suite à donner au protocole de Kyoto après 2012, à l’expiration de la première période d’engagement. Ces accords sont souvent considérés comme l’étape essentielle ayant permis six ans plus tard, en 2015, la signature des accords de Paris.
La recherche d'un accord mondial s'est avérée (...)
Afro-pessimisme
L'Afrique noire est mal partie ! Ce titre de René Dumont, datant de 1962 , est repris à l'envi au fil de bien des ouvrages, articles et propos divers concernant le continent. La perception des réalités africaines est bien souvent catastrophiste et revient régulièrement sur les "malédictions" qui frappent le continent (famines et pénuries, épidémies, guerres et guerillas, catastrophes et aléas naturels de toute nature, etc.) et sur les nombreux déficits (éducatifs, démocratiques, de (...)
Écologie industrielle, écologie territoriale
L’écologie industrielle est un mode de pensée selon lequel les pratiques industrielles, notamment la circulation des flux dans le processus de production, doivent s’inspirer de l’écologie scientifique, laquelle considère tout flux (d’énergie, de matière…) comme une boucle, à l’échelle planétaire comme à celle de l’écosystème.
1) Une première acception du terme est la déclinaison, à l’échelle du parc d’activité ou de la zone industrielle, d’une stratégie de (...)
Biostasie, rhexistasie
Le couple biostasie-rhexistasie est une grille de lecture développée par le pédologue Henri Erhart (1898-1982) permettant de comprendre la genèse des sols et leur rôle d’interface avec les dynamiques érosives et le développement végétal.
En situation de biostasie, les sols sont couverts de végétation : celle-ci les protège de l’érosion hydrique et éolienne, leur apporte de la matière organique. En conséquence, les sols se développent : il s’instaure un équilibre vertueux (...)
Catch-up industrialization (industrialisation de rattrapage)
La catch-up industrialization, qu’on pourrait traduire en français par « industrialisation de rattrapage », est une stratégie d’industrialisation reposant sur les investissements privés nationaux et étrangers et qui consiste à générer rapidement des devises grâce à l’exportation de produits manufacturiers et à l’usage d’une main-d’œuvre bon marché, tout en évitant une industrialisation lourde, souvent lente et coûteuse. L'expression a été popularisée depuis la parution de (...)
Durabilité
Le concept de durabilité (caractère de ce qui est durable, de ce qui résiste aux facteurs de destruction) s’est imposé lors de la définition du développement durable en 1987 par le rapport Brundtland. Selon lui, la durabilité est ce qui permet « la satisfaction des besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire leurs propres besoins » (Nations-Unies).
La durabilité est une notion à double sens, recouvrant celle de durée et (...)
Tourisme durable
Le tourisme durable est défini par l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) comme un tourisme « qui tient pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels, de l’environnement et des communautés d’accueil ». En prenant en compte les injonctions du développement durable, le tourisme durable se présente alors comme une alternative aux pratiques touristiques traditionnelles de masse, et (...)
Commerce équitable
Le commerce équitable est une pratique de labellisation de certaines productions visant assurer le consommateur que ces productions respectent les principes du développement durable.
Le commerce équitable propose de meilleures conditions commerciales aux producteurs marginalisés, originellement dans les pays du « Sud » à destination des « Nords », mais de plus en plus à l’intérieur même des pays favorisés. Né de la volonté d'adopter des règles « équitables », par (...)
MAPTAM (loi)
La loi Maptam ou loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles a été promulguée le 27 janvier 2014 (loi n° 2014-58), après avoir été votée le 19 décembre 2013.
Le texte prévoit de clarifier les conditions d’exercice de certaines compétences des collectivités territoriales en instaurant des chefs de file :

- la région pour le développement économique, les aides aux entreprises et les transports (le Sénat a ajouté la (...)
Aérotropolis
Le mot « aerotropolis », mot formé sur la racine aero et le mot metropolis, a été utilisé pour la première fois par un artiste new-yorkais en 1939, mais c’est John Kasarda, universitaire américain et expert du transport aérien qui l’a diffusé à partir de 2000 et qui continue de le promouvoir. John Kasarda considère que « les aéroports dessineront le développement urbain et l'implantation des entreprises au XXIe siècle comme l'ont fait les autoroutes au XXe , les chemins de fer au (...)
Ville durable
Le concept de ville durable désigne une ville qui cherche, en application des principes du développement durable, à prendre en compte dans ses aménagements et son fonctionnement les enjeux sociaux, économiques et environnementaux : « économiquement viable, socialement vivable et respectueuse de l’environnement, cette version urbaine du développement durable reprend les trois piliers de ce dernier en y ajoutant la participation citoyenne » (Boyer et Tommasi, 2018).
La notion de ville (...)
Centres et périphéries en Europe / de l'Europe
La question des centres et des périphéries de l’Union européenne a été étudiée dans un cadre universitaire, mais aussi institutionnel, par plusieurs organismes français et européens.
De nombreux géographes ont affirmé l’existence d’un centre économique et politique en Europe, qui se situerait en Europe médiane (Mitteleuropa ou Donauraum). En France, les travaux de Jacques Julliard ont montré dès les années 1960 que « l’Europe rhénane » était l’axe majeur d’un (...)
SOeS
Le Service de l'observation et des statistiques (SOeS) du ministère en charge de la transition écologique est chargé de la collecte et de la mobilisation des données relatives à l’environnement. Il a remplacé l'ancien Institut français de l’environnement (IFEN) en 2008.
(MCD), juillet 2013. Mise à jour (LF) : juillet 2021.
Liens externes
- Le site SOeS : https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/(...)
Présentielle (économie)
L'économie « présentielle » est une notion introduite en géographie au début des années 2000 par Laurent Davezies et Christophe Terrier. Il s’agit de l’économie de proximité basée sur la production de biens et de services pour les personnes présentes dans un territoire donné, qu’elles soient résidentes ou non, ce qui inclut les populations temporaires comme les touristes. L’économie présentielle est intégrée dans la théorie de la base économique (Talandier, 2007) qui peut (...)
Éolien, énergie éolienne
L’énergie éolienne est l’énergie produite par le vent (Éole étant, dans la Grèce antique, le maître du vent). Son utilisation remonte à l’antiquité : moulins, voiliers, pompage d’eau… Elle a notamment contribué à l’asséchement des polders en Europe de l’Ouest à partir de l’époque médiévale, grâce au savoir-faire élaboré aux Pays-Bas.
Son usage dans le but d’une production électrique date de la fin du XIXe siècle. Néanmoins sa production de masse est, hormis (...)
Industrie
L'industrie regroupe l'ensemble des activités économiques qui ont pour objet de transformer des ressources naturelles en vue de produire des biens matériels. Elle constituait le secteur secondaire dans la division classique en grands secteurs, une classification conçue en 1947 par l’économiste britannique Colin Clark (1905-1989). L’étymologie du terme provient du latin industria, « activité », « art », mais aussi « l’habileté à faire quelque chose » (CNRTL), ce qui explique des (...)
Géographie coloniale, géographie tropicale
La géographie coloniale est une branche de la géographie scolaire et universitaire étudiant les espaces coloniaux. Développée à partir du milieu du XIXe siècle et progressivement abandonnée au cours de la seconde moitié du XXe siècle, ses temporalités recouvrent celle de l’essor puis de la rétractation de l’empire colonial français.
La géographie coloniale fut aussi, presque toujours, une géographie tropicale, et cette seconde appellation a survécu plusieurs décennies à la (...)
IPBES
L’IPBES, en français la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques, est un groupe de travail international constitué de scientifiques et d’experts chargés d’évaluer l’état de la biodiversité dans le monde et d’en informer les instances de décision politique. C’est l’équivalent pour le vivant du GIEC pour le climat. Dans ces attributions, la platerforme est très clairement orientée vers le développement durable (...)
Responsabilité
La notion de responsabilité est couramment employée en géographie des risques. Dans les sociétés contemporaines, le retour à l’ordre et la résilience, à la suite de la catastrophe ou de l'accident, supposent d'en établir les responsabilités pour permettre sa réparation matérielle et morale. La sociologue Gaëlle Clavandier (2005) fait référence à la célèbre controverse entre Voltaire et Rousseau à propos du tremblement de terre de Lisbonne en 1755. Alors que Voltaire voit dans ce (...)
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