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Glossaire

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Il existe 130 résultats dans Glossaire correspondant aux critères suivants : Supprimer le critèreLes systèmes socio-écologiques face aux changements globaux Supprimer le critèrep
Conflit environnemental
Un conflit environnemental traduit l’opposition forte entre acteurs se traduisant par différents niveaux de violence, déclenchée par un équipement, une infrastructure ou une politique de protection (en projet ou réalisés) modifiant l’environnement (considéré au sens large) familier (quotidien, hebdomadaire, saisonnier) des dits acteurs, exerçant des activités ou résidant à proximité (Laslaz 2012 et 2019). L’échelle concernée est donc locale et régionale et le conflit implique la (...)
Finance verte
La finance verte désigne, en tout cas dans les discours des acteurs du secteur, une finance plus responsable sur le plan environnemental. En effet, en raison des dénonciations récurrentes des journalistes indépendants et des lanceurs d’alerte, une partie de l’opinion publique et du secteur bancaire et financier a pris conscience de son rôle majeur dans les dégradations environnementales, l’érosion de la biodiversité et les changements climatiques.
D’une part, les très grandes (...)
Acceptation sociale
L'acceptation sociale est le processus par lequel un groupe social admet la présence d’usages, de pratiques, d’infrastructures, de réglementations, de législations, voire de restrictions et de toutes formes de modifications de son espace de vie, sur un territoire qu’il partage avec d’autres acteurs, mais dont il est fréquemment propriétaire ou principal utilisateur, ou sur lequel il dispose de l’antériorité (Laslaz, 2012 et 2019).
Ce consentement formel traduit la capacité (...)
Grande accélération
La Grande accélération désigne l’amplification brutale, à l’âge industriel et surtout depuis le milieu du XXe siècle de l’ensemble des processus d’origine humaine conduisant à modifier l’environnement. D’après Michel Lussault (2024, p. 30–31), l’expression est à l’origine la description de la forme prise, sur les graphiques, par les courbes des changements environnementaux globaux : CO2 dans l’atmosphère, déforestation, population urbaine, consommation d’eau, etc. (...)
–cène (suffixe), capitalocène, anglocène…
Voir aussi : anthropocène ; plantationocène
Le suffixe –cène, du grec καινός (kainós), « récent », est à l’origine accolé au terme ὅλος (hólos) pour former le mot Holocène, qui désigne officiellement l’ère géologique la plus récente (à partir de 12 000 AP).
Le même suffixe a servi ensuite à forger plusieurs mots-valises en variant le radical : l’anthropocène désigne ainsi, pour certains auteurs, l’âge industriel et post-industriel pendant lequel (...)
Déchet
Un déchet est un objet, ou une certaine quantité d'objets, qui a une valeur nulle ou négative pour son propriétaire. Celui-ci est prêt à s'en séparer gratuitement ou à payer pour en être débarrassé. Le déchet est une donnée sociale et un construit historique : alors que la nature fonctionne en cycles, et qu'une grande partie de l'humanité minimise ses déchets par réparation, réemploi ou recyclage, une petite partie de l'humanité produit une grande partie des déchets. Le fait de (...)
Sobriété
La sobriété désigne en sciences sociales deux idées reliées mais distinctes : un idéal proposé comme réponse aux crises environnementales et sociales découlant des changements globaux, d’une part, et l’ensemble des moyens concrets permettant d’atteindre cet idéal, d’autre part. La sobriété fait figure de contre-proposition par rapport au développement durable et se situe plutôt dans le champ des idéologies de la décroissance ; elle n’est pas incompatible avec la notion de (...)
Agroécologie, agroforesterie
L’agroécologie désigne l’ensemble des pratiques visant à rendre plus durables les systèmes de production agricole. Tirant les leçons des excès et des dérives de l’agriculture intensive, productiviste, elle vise à assurer des rendements élevés tout en réduisant le plus possible les effets négatifs de la production sur les milieux (Dufumier, 2023, p. 552). L’agroécologie est l’un des piliers de la transition agro-alimentaire. Lorsque des productions arboricoles ou forestières, (...)
Biostasie, rhexistasie
Le couple biostasie-rhexistasie est une grille de lecture développée par le pédologue Henri Erhart (1898-1982) permettant de comprendre la genèse des sols et leur rôle d’interface avec les dynamiques érosives et le développement végétal.
En situation de biostasie, les sols sont couverts de végétation : celle-ci les protège de l’érosion hydrique et éolienne, leur apporte de la matière organique. En conséquence, les sols se développent : il s’instaure un équilibre vertueux (...)
Limites planétaires
Les limites planétaires sont neuf processus biophysiques, fonctionnant en interaction avec les sociétés humaines, soumis à des forçages anthropiques tels qu’un point de rupture risque d’être atteint (Boursier et Guimont, 2023, p. 8). Leur liste a été établie à partir de 2009 par l’École de Stockholm, un groupe de chercheurs du Stockholm Resilience Centre travaillant sur les questions environnementales globales. Elles constituent l'argument principal attestant l'entrée de l'humanité (...)
Écologie profonde
L’écologie profonde (deep ecology) est un mouvement qui prône l’instauration de changements radicaux et un basculement vers un nouveau paradigme dans le rapport des sociétés à leurs environnements, en opposition avec le modèle dominant. Elle appelle ainsi à la rupture avec la relation d’instrumentalisation de la nature et à la reconstruction du lien social en intégrant des valeurs telles que la solidarité, l’équité, l’égalitarisme, la symbiose. Son nom français est une (...)
Écoféminisme
L'écoféminisme est un courant des éthiques environnementales qui pose au centre de sa réflexion la question des relations de genre et de domination dans l'approche de la protection environnementale. L’écoféminisme, écrit Catherine Larrère (2012, p. 105) « a mis au cœur de sa réflexion les connexions qui existent entre la domination des hommes sur la nature et celle qu’ils exercent sur les femmes ». Le mot date des années 1980, mais l'origine du mouvement peut remonter au moins à la (...)
Plantation (économie de), plantationocène
Le concept de plantation désigne un vaste domaine agricole lié au processus historique de colonisation. Il s’agit le plus souvent de cultures permanentes d’arbres (palmier dattier, cacaoyer) ou d’arbustes (caféier, cotonnier, théier) mais aussi d’herbacées comme la canne à sucre ou le bananier. Ces plantes étaient cultivées dans leurs foyers de domestication, et bien au-delà (la canne à sucre, domestiquée par les Papous, s’est diffusé avant notre ère en Inde et au Moyen-Orient), (...)
Géosystème, géosystème paysager
Le géosystème est un système spatialisé dynamique formé d'un ensemble d'éléments (naturels et anthropiques) interconnectés qui sont en interrelations. Cette forme d'analyse spatiale développée par la science géographique russe a été introduite en France en 1972 par Nicolas Beroutchachvili et Georges Bertrand (Beroutchachvili et Bertrand, 1978). Le géosystème s'inspire de la notion d’écosystème, mais prend en compte la place et le rôle de l'homme. 
Pour les géographes de (...)
Espaces-déchets, wastelands et junkspaces
Les wastelands, espaces-déchets, ne représentent pas seulement les espaces sacrifiés pour l’entassement et le traitement des déchets, c’est-à-dire les décharges et les sites d’enfouissement, mais plus généralement les espaces qui sont consommés comme des produits puis « jetés » après usage.
Les géographes Marie-Noëlle Carré et François-Michel Le Tourneau, qui se sont intéressés au cas des wastelands nord-américains en ont proposé la traduction française (...)
Érème
L’érème (nom masculin) désigne l’espace situé hors de l’écoumène, c’est-à-dire ni urbain, ni rural. Si on considère qu’il n’existe plus d’espaces qui ne soient habités, au sens géographique, au moins de façon très diffuse ou temporaire, l’érème recouvre alors les espaces les moins anthropisés. Du grec ἔρημος, lieu solitaire, désert, le terme a donné en français ermite.
Augustin Berque (2011) souligne que si l’opposition entre écoumène et érème est une (...)
Sol
Le sol est le milieu d’interface et de transition entre la lithosphère (formée de roches) et la biosphère (l'ensemble du vivant). Il résulte d’un mélange d’éléments minéraux obtenus notamment par dissolution de la roche-mère, et d’éléments organiques issus de la décomposition des plantes et des animaux. Moins médiatiques, peut-être parce que moins photogéniques, que d’autres composantes du milieu concernées par les changements globaux, comme le climat, la faune sauvage ou (...)
Vasière (slikke)
La slikke, ou vasière, est la zone de sédimentation très fine des rivages subhorizontaux (côtes de mer à marée, estuaires, deltas et certaines bordures lacustres et lagunaires) dans l'espace intertidal moyen et inférieur. Elle est largement dénudée. Les slikkes, « entendues selon leur définition la plus restrictive, sont faites de vases très fines où la marée développe des réseaux dendritiques de chenaux » (Verger, 1995). La slikke est donc la partie basse d’un marais maritime, (...)
Développement durable
Le concept de développement durable (sustainable Development) a été introduit en 1987 par le rapport dit Brundtland (Our Common Future) qui en donne la définition suivante : « mode de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs » (Clément, 2004). Il fut adopté lors du Sommet de la Terre (Conférence mondiale des Nations Unies sur l’environnement) de Rio en juin 1992, sur la base d'un double constat (...)
Anthropocène
L'Anthropocène est l'un des récits, scientifiquement étayé, décrivant les basculements en cours dans les rapports des sociétés humaines à leurs environnements. Au sein de l’Holocène, dernière époque géologique du Quaternaire qui commence après la dernière glaciation et qui dure depuis 12 000 ans, l’Anthropocène peut être considéré comme l'époque de l'histoire de la Terre au cours de laquelle les activités humaines ont un impact significatif et global sur le système (...)
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