Glossaire
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Il existe 60 résultats dans Glossaire correspondant aux critères suivants :
Les espaces littoraux : gestion, protection, aménagement
- Aquaculture
- L’aquaculture désigne l'ensemble des activités d'élevages des animaux aquatiques et de culture des algues. Elle se différencie de la pêche par l’intervention humaine dans une partie ou la totalité des étapes du cycle biologique. L’aquaculture marine actuelle rassemble des formes traditionnelles, en particulier la conchyliculture, et des élevages récents de poissons, de mollusques, de crevettes et d’algues dont le développement date des années 1990 comme une possibilité de pallier la (...)
- Arrière-pays et avant-pays (hinterland, foreland)
- L'avant-pays (foreland) désigne l'ensemble des pays desservis par les lignes ou dessertes régulières qui touchent un port ou un aéroport.
L'arrière-pays (hinterland) est l'aire d'attraction et de desserte continentale d'un port ou en termes économiques son aire de marché continentale. Son extension est fonction de l'avant-pays du port, des qualités et de la densité des réseaux de dessertes terrestres, de la qualité de ses services portuaires ou aéroportuaires. L'extension continentale (...) - Bande littorale
- En métropole, en dehors des espaces urbanisés, les constructions et installations sont, depuis la loi "littoral" de 1986, en principe interdites dans une bande littorale de 100 mètres à compter de la limite du rivage. Cette bande peut être élargie lorsque des motifs liés à la sensibilité des milieux ou du fait de l'érosion des côtes le justifient.
Dans les outre-mer, la bande littorale est calquée sur la zone des 50 pas géométriques et a une largeur de 81,20 m à compter de la limite (...) - Biodiversité
- Voir aussi : biodiversité en France, outils législatifs
Le terme biodiversité a été proposé par le biologiste américain Wilson en 1987. Le concept s'est rapidement diffusé dans les milieux politiques et a été repris lors de la conférence de Rio (1992). La biodiversité regroupe la diversité des formes du vivant, végétales et animales, y compris dans ses manifestations non répertoriées par la science. La biodiversité ou richesse biologique d'un territoire, est généralement (...) - Budget sédimentaire (d'une côte)
- L’expression « budget sédimentaire » désigne le bilan des gains et des pertes en sédiments d’une côte. Les sédiments sont l’ensemble des matériaux mobiles, principalement vases, limons, sables et galets. Le budget correspond au rapport entre les entrées et les sorties. Une plage engraisse si son bilan est positif (accrétion), et dégraisse s’il est négatif (érosion). Les plages d’une même côte peuvent avoir des budgets différents, et une plage appartenant à une côte au bilan (...)
- Capacité d'accueil / capacité de charge touristique
- La capacité de charge touristique est le nombre de touristes qu’un lieu (/ un système touristique) peut recevoir sans en être durablement modifié. Les multiples définitions de ce terme reposent toutes sur la volonté de trouver quantitativement le nombre idéal de touristes pouvant fréquenter un lieu sans le transformer de manière préjudiciable, ce qui est évidemment une illusion. Ce terme a été forgé à partir des sciences physiques, le lieu mis en tourisme étant conçu comme un matériau (...)
- Cinquante (50) pas géométriques
- Dès les origines de la colonisation des terres d'outre-mer, le souverain s'était réservé une bande littorale de cinquante pas (81,20 m) qui ne pouvait être concédée aux particuliers et qui remplissait une mission stratégique de défense contre les incursions ennemies. Cette spécificité a été conservée outre-mer, notamment au moment de la départementalisation en 1946 des quatre "vieilles colonies". Le décret du 30 juin 1955 fait passer les 50 pas géométriques du domaine public au domaine (...)
- Commission de l'océan Indien (COI)
- Organisation de coopération régionale, créée en 1984, qui regroupe quatre États ACP (Comores, Madagascar, Maurice, Seychelles) et une régione ultrapériphérique européenne (La Réunion). Depuis sa création, la COI a développé des actions dans le domaine environnemental notamment.
Elle a pour missions de favoriser les relations à l'intérieur de l’espace indianocéanique et de faciliter l'intégration et la coopération avec les autres organisations régionales, continentales et (...) - Conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres
- Cet établissement public de l'État à caractère administratif (souvent plus simplement appelé Conservatoire du littoral), a été créé en 1975 et trouve son origine dans le rapport Piquard de 1973. Ce rapport faisait le double constat des pressions exercées sur les espaces littoraux français par l'urbanisation et la privatisation, d'une part, et d'autre part de l'absence d'outil foncier dédié au littoral, contrairement aux espaces agricoles ou forestiers. « En bref, il s’agit de conserver (...)
- Conventions internationales
- Les conventions de l'ONU engagent les pays signataires. Parmi celles qui concernent, d'une manière ou d'une autre, le développement durable :
La Convention de Ramsar Voir Ramsar (convention de)
La Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel Adoptée le 16 novembre 1972 par l'ONU, cette convention est à l'origine de la mise en place de la liste du patrimoine mondial, sous l'égide de l'UNESCO.
Voir Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO
(...) - Côtes d’ablation et côtes d’accumulation
- En géomorphologie littorale, on distingue principalement deux types de côtes : les côtes d’ablation et les côtes d’accumulation. La côte d’ablation est une côte où la seule évolution possible est le recul : une falaise recule sous l’effet de l’érosion mais ne peut pas se reconstituer. À l’inverse, dans une côte d’accumulation ou d’accrétion, les sédiments peuvent s’accumuler, au moins localement : le rivage avance vers la mer. Par exemple, à l’est de Calais, la (...)
- Côtes sableuses (géomorphologie), plage
- Voir aussi : Côtes d’ablation et côtes d’accumulation Les côtes sableuses sont des littoraux où la faible pente autorise l'accumulation sédimentaire. D'une manière générale, une plage est un estran formé de matériaux plus grossiers (sables, galets) que ceux qui constituent la vase. Le terme de grève est plutôt utilisé quand galets et graviers constituent l'essentiel de la plage. Le sable est défini par la grosseur des particules qui le composent, comprise entre 0,05 et 2 mm (Balesdent (...)
- Delta
- Un delta est un type d'embouchure fluviale caractérisé par un fort alluvionnement, tel que le fleuve n'augmente pas de largeur quand il approche de la mer. L'effet de pente, devenu très faible, n'est plus suffisant pour entraîner au large les apports sédimentaires fluviaux. Le fleuve se sépare alors en plusieurs bras qui, en l'absence d'intervention humaine, changent régulièrement de cours au gré des défluviations. L'ensemble forme une plaine deltaïque qui, à l'état naturel, est souvent (...)
- Départementalisation - Départements d'Outre-Mer (DOM)
- La départementalisation est en France, un processus de création d’un département à part d’une autre entité administrative. Lorsque le département créé était situé au-delà de l’océan, on parlait, de 1946 à 2003, de département d’outre-mer, souvent abrégé en DOM, et encore plus souvent associé aux territoires d’outre-mer, formant l’acronyme DOM-TOM encore fréquemment employé 20 ans après sa disparition.
Certains départements créés dans un territoire colonisé ont (...) - Dérive littorale
- La dérive littorale est un courant parallèle au trait de côte, qui résulte de la direction dominante de la houle et des vagues lorsqu’elles touchent la côte, souvent obliquement. Elle peut transporter de grandes quantités de sédiments, en particulier du sable, sur plusieurs dizaines de kilomètres. La dérive littorale joue un rôle important dans le budget sédimentaire des plages, déterminant les portions de plages qui tendent à engraisser (accrétion) et celles qui tendent à dégraisser (...)
- Domaine public maritime (DPM)
- Le Domaine public maritime (DPM) a été défini en 1566 et ses limites précisées en 1681. Dès 1681, une ordonnance de Colbert le définit comme "tout ce que la mer couvre et découvre et jusqu'où le grand flot de mars se peut étendre sur les grèves" et déclare que ces espaces ne peuvent faire l'objet d'une appropriation privée. Il concerne tout ce qui est (ou a été) couvert par la mer calme pendant les plus hautes marées possibles (coefficient 120). Il est par définition inaliénable et (...)
- Droit et littoral
- Le littoral, considéré comme un bien rare, est, par conséquent, très convoité. Le développement du tourisme et des industries, l'extension des villes sous l'effet de la pression migratoire, la diversification de leurs activités, le souci de protéger la nature sont à l'origine d'une politique globale d'aménagement des espaces littoraux sous la responsabilité de l'État.
Le véritable changement quant à la protection des espaces littoraux est intervenu au cours des années 1970 avec le (...) - Estran
- L'estran ou bande intertidale ou zone de balancement des marées est l'espace alternativement couvert et découvert par la marée. Il est compris entre les laisses des plus hautes et plus basses mers possibles (coefficients de marée de 120). Il peut être de nature rocheuse (plateforme d'abrasion, platier), sableux ou caillouteux (plages), ou encore vaseux (marais littoral).
(ST), 2003, dernière relecture août 2024(...) - Estuaire
- Un estuaire est, étymologiquement, l’embouchure d'un fleuve dans laquelle entre la marée (du latin æstus). Dans le vocabulaire géographique actuel, la notion d'estuaire est un peu plus étroite, puisqu'elle couvre, plus précisément, le stade de l'évolution des embouchures fluviales ennoyées au cours duquel l'ancienne vallée fluviale envahie par la dernière transgression marine a déjà été partiellement comblée en amont. L'estuaire est donc la forme intermédiaire entre la ria et le delta. (...)
- Flèche littorale
- Voir aussi : Côtes d’ablation et côtes d’accumulation En géomorphologie, une flèche littorale est une construction sableuse dynamique (mobile) modelée par la dérive littorale qui déplace les sédiments, en donnant au cordon sa forme caractéristique. Lorsqu'elle se situe au débouché d'un estuaire, la partie concave, où les sédiments s'accumulent, s'appelle le poulier, et la partie convexe, où le courant est le plus fort et les sédiments arrachés, est le musoir.
Types de flèches (...)