Glossaire
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Ce glossaire est en perpétuelle amélioration depuis plus de 20 ans. Par ailleurs, plus de 1 000 entrées ont fait l'objet d'une relecture et d'une mise à jour systématiques entre 2019 et aujourd'hui (lettres E à Z).
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Il existe 105 résultats dans Glossaire correspondant aux critères suivants :
M
- Meilleure pratique (best practice)
- Le terme de meilleure pratique est la traduction littérale d’une expression très en vogue dans le monde anglophone (best practice) qui est souvent employée dans les rapports internationaux, notamment en termes de gouvernance mondiale. Cela désigne alors d’une approche innovatrice qui a été expérimentée et évaluée positivement.
Si elle peut simplement désigner une chose qui fonctionne, la meilleure pratique peut définir aussi de façon plus précise les meilleurs outils, les (...) - Mémoire
- En histoire, la mémoire désigne les liens qu’établissent des individus ou groupes vivants entre passé et présent. Ces liens sont en perpétuelle évolution et la mémoire est « ouverte à la dialectique du souvenir et de l’amnésie » (Pierre Nora). Elle est autant une source pour la recherche historique (au travers des témoignages et des traces) qu’un objet de recherche à part entière (le champ de l’histoire des mémoires ou les memory studies). En travaillant sur « les lieux de (...)
- Mémoire du risque
- La mémoire du risque désigne à la fois le souvenir collectif qu'une population garde des aléas et des catastrophes survenus dans le passé, et la dimension mémorielle attachée à ce souvenir (les commémorations, célébrations d'anniversaires, marronniers médiatiques, etc.). Elle est une dimension importante de la culture du risque. Comme toute mémoire, la mémoire du risque est imparfaite, inexacte, et sujette à une reconstruction postérieure ; elle n'est donc pas suffisante à la (...)
- Mémoires et frontières
- Les rapports entre mémoire et frontière politique sont devenus un objet d’étude pour les historiens, les politologues mais aussi les géographes. En effet, les frontières d'État sont inscrites dans les paysages plus souvent qu'on ne le croit, comme le souligne l'examen des cartes et de l'imagerie satellite. Pour l'œil exercé, les frontières sont le plus souvent visibles d'avion. Ainsi, si la limite entre l’ex-RDA et l’ex-RFA vue du ciel reste encore perceptible, ce n'est pas du fait de la (...)
- Mer
- La mer est un terme d'usage très courant et polysémique. Au singulier et au pluriel, elle peut avoir un sens générique de vaste étendue d'eau salée incluant tous les océans et toutes les mers. La mer se distingue de l'océan par une extension plus grande des plates-formes continentales, la variabilité plus grande de la salinité des eaux, et par la solidarité plus forte avec le continent pouvant aller jusqu'à la fondation d'unités géographiques, comme le Mare nostrum des Romains.
Il (...) - Mer territoriale (eaux territoriales)
- La mer territoriale est une bande d’espace maritime placée sous l’entière souveraineté juridique de l’État riverain. On parle aussi d’eaux territoriales. Depuis la terre ferme, la mer territoriale commence là où finissent les eaux intérieures, au niveau de la ligne de base, et s’étend sur 12 milles marins vers le large (22,224 km). Au-delà commence la zone économique exclusive, beaucoup plus large (jusqu'à 200 milles marins à partir de la ligne de base). La mer territoriale peut (...)
- Merritoire
- Forgé par Camille Parrain (2012), le terme de « merritoire » désigne un territoire maritime. L’utilisation d’un mot différent se justifie, d’après elle, par les réalités des territoires maritimes, qui diffèrent de ce que recouvre la notion de territoire sur terre, notamment en matière d’ancrage. Le merritoire est mouvant, mobile, c’est un « territoire éphémère » (ibid.) ou encore un territoire de la mobilité.
Le terme s’est ensuite diffusé et on le rencontre de plus (...) - Métabolisme territorial, métabolisme urbain
- Le métabolisme territorial repose sur une métaphore organiciste qui compare les territoires à des corps : pour assurer leurs fonctions vitales, ils ont besoin de puiser des matières et de l’énergie qu’ils consomment, transforment puis excrètent. Ce concept fournit ainsi une grille de lecture matérialiste du fonctionnement des territoires, rappelant que les sociétés ne sont pas hors-sol (Barles, 2020). Les territoires et les sociétés s’inscrivent dans leurs environnements (à plusieurs (...)
- Métapole
- Le terme de métapole, proposé par l’urbaniste et architecte François Ascher (1946-2009), serait selon son auteur la forme urbaine qui succède à la métropole. Signifiant littéralement « au-delà de la ville » dans son acception chronologique, la métapole est la conséquence d’un étalement urbain généralisé à l’ensemble des territoires. Selon François Ascher, la métropolisation n’est qu’une étape d’un processus historique plus global qui aboutit à la disparition de la ville (...)
- Méthodes mixtes en géographie
- En géographie, et en sciences sociales en général, les méthodes mixtes désignent un mélange de méthodes quantitatives et de méthodes qualitatives, dans des proportions variables.
Les méthodes quantitatives permettent de monter en généralité et d'étayer les conclusions par des mesures, mais elles butent sur l'interprétation des cas limites et des résidus statistiques. De plus elles rendent difficilement compte les stratégies des acteurs. De leur côté, les méthodes qualitatives (...) - Métrique
- La métrique est un mode de mesure et de traitement de la distance entre des unités spatiales (Lévy, 2013). Elle correspond donc à une logique euclidienne classique traitant de plans et d’espaces. Cette mesure conventionnelle de la distance, le plus souvent comptée en mètres ou en kilomètres, n'est pas la seule possible. Depuis une trentaine d’années, d’autres systèmes ont peu à peu émergé comme la distance-temps et la distance-coût. De même, les anamorphoses, ou encore les cartes (...)
- Métropole (échelle mondiale)
- La métropole est avant tout un ensemble urbain de grande importance qui exerce des fonctions de commandement, d’organisation et d’impulsion sur une région et qui permet son intégration avec le reste du monde. Elle anime un système urbain plus ou moins complexe à la hiérarchisation emboîtée. Elle peut être dotée de fonctions spécialisées dans les domaines politique, économique, de l'innovation, aussi regroupées sous l’expression fonctions métropolitaines supérieures. Ses services à (...)
- Métropole d'équilibre
- Une métropole d’équilibre désigne, dans l’histoire de l’aménagement du territoire, l’une des villes françaises désignées par l’État dans les années 1960 pour contrebalancer la prééminence de Paris. Le terme est issu du rapport Hautreux-Rochefort de 1963. Dès le début des « trente glorieuses », géographes et aménageurs constatèrent les déséquilibres du développement du territoire français : Paris et le désert français de Jean-François Gravier date de 1947. C’est (...)
- Métropole du Grand Paris, métropole de Lyon, métropole d'Aix-Marseille Provence
- Voir : Métropoles (statut administratif en France)(...)
- Métropoles (statut administratif en France)
- → Pour la métropole à l'échelle mondiale, voir : Métropole (échelle mondiale)
En France, le mot métropole désigne à la fois le territoire hexagonal, plus la Corse, par rapport aux territoires ultramarins, et un statut administratif accordé à certaines agglomérations urbaines. C'est ce deuxième sens qui sera développé ici. Dans un troisième sens, le mot est employé comme un label par des intercommunalités (communautés d’agglomération, communautés urbaines...) car il (...) - Métropolisation
- La métropolisation désigne le processus de concentration de populations, d'activités, de valeur dans des villes de grande taille. Il peut se faire au détriment de villes de niveau hiérarchique inférieur et on assiste bien souvent au renforcement des niveaux supérieurs de la hiérarchie urbaine.
Les facteurs de la métropolisation sont divers : économies d'échelle et d'agglomération, avantages comparatifs, besoins d'accessibilité aux réseaux (aux échelles nationales et mondiales), etc. (...) - Metropolitan Statistical Area (MSA), Micropolitan Statistical Areas
- Aux États-Unis, la MSA (Metropolitan Statistical Area) ou aire statistique métropolitaine est définie par le Census Bureau depuis 1983 comme une région urbaine composée d'un ou plusieurs comtés incluant soit une ville-centre d'au moins 50 000 habitants, soit une aire urbanisée dont la population combinée avec celle du ou des comtés dépasse les 100 000 personnes, ainsi que les « comtés contigus intégrés socialement et économiquement au centre » (selon le critère des navettes (...)
- Métropolité
- Le terme de métropolité désigne, au-delà de l'urbanité, une identité et des modes de vie propres aux centres des métropoles : elle se caractériserait par la multiculturalité faisant de la différence une source de richesse, la glocalité qui, selon la formule consacrée, conduit à « penser globalement et agir localement » et une plus grande mobilité.
Cette conception d'une identité fondée sur le milieu de vie, ici les métropoles, provient de la sociologie urbaine, notamment du (...) - Microfundisme
- Antonyme : latifundisme
En géographie agricole, le microfundisme, dérivé du microfundia, désigne les structures foncières parcellisées dont la propriété moyenne individuelle est souvent inférieure à l’hectare, résultat d’une forte densité de population autour des ressources agricoles. Ce mode de propriété s’oppose historiquement au latifundisme, qui désigne la très grande propriété. Ces oppositions étant très répandues dans le monde hispanique, notamment en Amérique (...) - Microgéographie
- Si la géographie est l’étude de l’espace des sociétés, la microgéographie est l’étude d’espaces des sociétés d’échelle micro : de l’ordre du mètre à la dizaine voire à la centaine de mètres. On peut aussi la définir comme une géographie des microterritoires. La question n’est pas tant de déterminer une surface ou une distance plafond que de distinguer des pratiques et des méthodes scientifiques qui caractérisent cette approche.
La microgéographie relève de la (...)