Glossaire
Le vocabulaire de la géographie à travers plus de 1 600 entrées pour découvrir des mots, faire des liens, consolider ses connaissances, trouver des pistes bibliographiques... Ce glossaire est en perpétuelle amélioration depuis plus de 20 ans. Par ailleurs, environ 1 500 entrées ont fait l'objet d'une relecture et d'une mise à jour systématiques entre 2020 et aujourd'hui (lettres C à Z).
Il existe 1699 termes dans le glossaire.
- Dynamique
- Une dynamique est un changement, une évolution et, par extension, une capacité à changer, à évoluer. La notion ne doit pas être interprétée uniquement comme une croissance positive. Une dynamique, dans telle situation géographique, peut être négative, elle peut traduire le déclin, la rétraction, la déprise. L'intérêt de la prise en compte des dynamiques dans l'analyse d'une situation géographique est de ne pas figer l'étude dans un tableau descriptif. Une situation actuelle est le (...)
- Carte, croquis, schéma
- Les trois termes carte, croquis, et schéma, utilisés en géographie, désignent de manière générique les représentations graphiques appliquées aux espaces géographiques ; afin d’éviter toute confusion et de limiter les incompréhensions, en particulier dans les demandes adressées aux élèves, il convient que, sans esprit dogmatique, un accord se fasse entre enseignants sur l’usage de ces termes.
La carte, sous ses différentes formes, permet de repérer les lieux et l’extension des (...) - Division internationale du travail (DIT)
- La division internationale du travail (DIT) correspond à la répartition mondiale des productions en fonction des avantages comparatifs de chaque espace producteur.
Dans la théorie libérale classique (Ricardo, 1817), l'abolition des droits de douane et des contrôles frontaliers doit permettre la libre circulation des marchandises et des travailleurs. De cette manière, plutôt que de produire du drap et du vin au Portugal et en Angleterre, l'Angleterre produit du drap pour les deux marchés et (...) - Croissance économique
- La croissance économique, souvent abrégée, à tort, en croissance tout court, est l'augmentation du produit intérieur brut (PIB) d'un espace dans le temps.
Alors que la pertinence du produit intérieur brut est contestée depuis très longtemps pour rendre compte du progrès humain, la croissance économique est parfois encore considérée comme un objectif désirable en soi, et non comme un simple indicateur économique.
En effet, les corollaires positifs de la croissance sont bien (...) - Savane
- La savane est une formation végétale caractéristique du climat tropical à deux saisons. Il s'agit aussi de l'un des grands biomes terrestres. Contrairement à la steppe, la savane est une formation végétale fermée, c'est-à-dire recouvrant entièrement le sol. Elle est dominée par les herbacées mais les végétaux ligneux n'en sont pas absents.
La savane peut être climacique (apparue avec les conditions climatiques actuelles) ou secondaire (liée à l'action anthropique, par exemple (...) - Inégalités de genre (indicateurs)
- Les inégalités de genre désignent les déséquilibres entre hommes et femmes en matière de réalisation individuelle. Obstacle majeur au développement humain, elles sont mesurées depuis 2010 par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) par l'Indice d'inégalités de genre (IIG).
L'IIG tient compte de trois aspects importants du développement humain :
- la santé reproductive mesurée par le taux de mortalité maternelle et le taux de fertilité des (...) - Façade (littorale, maritime, océanique...)
- La métaphore de la façade désigne, d'une manière générale, les lieux tournés vers l'extérieur, et le terme s'emploie plus particulièrement pour les espaces littoraux. Mais elle peut aussi s'appliquer aux lieux « au contact », « de contact ». Le terme est alors un équivalent, plus imagé mais moins précis, d’interface. La plupart du temps, les dynamiques des façades sont largement empreintes de leurs fonctions frontalières.
Une façade, océanique ou maritime, est une bande (...) - Disparité
- La notion de disparité désigne, dans son sens premier, une absence d’égalité, une disproportion entre deux choses que l’on compare, et souvent que l’on quantifie. Le terme de disparités, la plupart du temps utilisé au pluriel, est arrivé en géographie par l’intermédiaire des sciences économiques mais aussi d’organismes officiels tels que l’INSEE, l’ANCT, l’Observatoire des territoires… pour qui les expressions de disparités spatiales, de disparités économiques ou (...)
- Situation et site en géographie
- 1) Dans l'acception la plus courante en géographie, la situation s'oppose au site. Le site d'un lieu renvoie à sa position topographique et géoréférencée, tandis que sa situation s'analyse dans sa relation aux autres lieux ou espaces (à différents niveaux d'échelle : local, régional, mondial
Par exemple, le site de Lyon est une confluence fluviale formant une presqu'île et surmontée par des collines. Sa situation est à un carrefour fluvial entre les vallées de la Saône et du Rhône, (...) - Mobilité
- Dans son acception la plus générale, la mobilité désigne un changement de lieu accompli par une ou des personnes. Les individus et les groupes humains sont confrontés à l'exigence de maîtrise de la distance par la mobilité (Lévy et Lussault, 2003). Celle-ci ne se limite pas au déplacement physique effectif et aux techniques de transport, à l'accessibilité, mais elle embrasse les idéologies et les technologies du mouvement en cours dans une société. Elle rassemble donc à la fois : un (...)
- Productivité
- La productivité est le rapport entre une production et des ressources mises en œuvre pour réaliser cette production : les facteurs de production. La production désigne les biens ou les services produits. Les facteurs de production désignent le travail, le capital technique (installations, machines, outillages...), les capitaux engagés, les consommations intermédiaires (matières premières, énergie, transport...), ainsi que des facteurs moins faciles à appréhender bien qu'extrêmement (...)
- Biome
- Le biome, ou domaine bioclimatique, est la plus vaste unité écologique sur la Terre. Un biome contient de nombreux biotopes, qui sont le support physique des écosystèmes. Le nombre de biomes sur Terre varie selon les auteurs mais il est de l'ordre de la dizaine à la vingtaine. Un biome est défini par des caractéristiques climatiques et par un grand type de formation végétale. Les biomes sont représentés sur des cartes allant de l'échelle mondiale à l'échelle infra-continentale.
(...) - Échanges (économiques, financiers, culturels)
- Un échange est, au sens premier, une action de réciprocité dans un transfert de biens ou de services. On parlera ainsi d’échanges culturels, politiques, mais aussi et surtout en géographie d’échanges économiques.
Le terme d’échange doit être distingué de celui de flux, du fait même de cette réciprocité. Un échange économique sera ainsi composé de deux flux : un flux matériel (le produit échangé) et, en contrepartie, un flux financier immatériel correspondant au paiement (...) - Enclave, exclave, périclave, contre-enclave, enclave urbaine
- Voir aussi : enclavement, désenclavement Une enclave est un territoire enfermé dans un autre (de la racine latine clavis, clé ou verrou). C'est le cas par exemple du Vatican avec l'Italie, du Lesotho avec l'Afrique du Sud, ou, à une autre échelle, de l'enclave des Papes en France, une partie du Comtat Venaissin rattaché à la région PACA et enclavé dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Les enclaves existent à toutes les échelles, depuis les parcelles sans accès sur la voie publique jusqu'aux (...)
- Formation végétale
- Une formation végétale est une communauté de végétaux caractéristique d'un écosystème ou d'un biome. Ce terme, apparu dès 1838, sous la plume du naturaliste Alexander Von Humboldt (1769–1859), correspond à une démarche descriptive et paysagère, au contraire de celui d’association végétale, qui suppose une logique explicative (tel type de végétal se situant à proximité de tel autre du fait d’exigences écologiques similaires). L’étude des formations végétales s’est donc (...)
- Représentation
- Une représentation désigne une entité formelle – toujours spatiale et temporelle, matérielle et mentale, individuelle et collective – qui évoque une autre entité (appelée le référent) et favorise ainsi la cognition et l’action des individus. Toute représentation remplace quelque chose d’autre pour quelqu’un : la carte, l'image mentale, le député et la performance artistique peuvent respectivement constituer, à leur manière, une représentation d'un espace, d'un objet, d'une (...)
- Institut national de l’information géographique et forestière (IGN)
- L’Institut géographique national (IGN) est un établissement public français jouant un rôle majeur dans la connaissance géographique, sis à Saint-Mandé, près de Paris.
Appelée Dépôt de la Guerre sous l’ancien régime, devenue ensuite le service géographique des armées, l’institution est transformée en organisme civil en 1940. L’IGN remplit plusieurs missions de service public : relevés topographiques, photographies aériennes, production de cartes, services aux (...) - Climat tempéré
- Le terme de « climat tempéré » désigne, dans le langage courant, les climats contrastés des régions comprises entre les 30° et les 60° de latitude, voire tous les climats situés entre un tropique et un cercle polaire.
La délimitation des zones climatiques a toujours fait l'objet d'ethnocentrisme de la part de ceux qui en sont les auteurs. Les géographes arabes de l'époque médiévale considéraient que leur zone climatique était la plus favorable à l'épanouissement des (...) - Village (dans le monde)
- Un village est une agglomération rurale ou périurbaine plus peuplée qu’un hameau mais moins peuplée qu’une ville. Aucune définition statistique ne peut être satisfaisante à l’échelle mondiale tant les seuils de population et les critères de définition varient d’un pays à l’autre. On trouvera dans l’Asie des moussons de gros villages de 50 000 habitants, quand la définition française fait commencer la commune urbaine à 2 000 habitants agglomérés. En France même, la (...)
- Écart simple, écart-type et écart standardisé à la moyenne
- L'écart simple est un écart par rapport à la moyenne : si la valeur d'une variable, pour un individu statistique donné, est inférieure à la moyenne des valeurs de l'ensemble du groupe observé, cet écart sera négatif ; il sera positif si sa valeur est supérieure à la moyenne du groupe.
L'écart-type rend compte de la dispersion des valeurs d'une variable : plus les variables sont dispersées autour de la moyenne, plus l'écart-type est élevé.
L'écart standardisé à la moyenne (...)







