Vous êtes ici : Accueil / Glossaire

Glossaire

Le vocabulaire de la géographie à travers plus de 1 600 entrées pour découvrir des mots, faire des liens, consolider ses connaissances, trouver des pistes bibliographiques... Ce glossaire est en perpétuelle amélioration depuis plus de 20 ans. Par ailleurs, environ 1 500 entrées ont fait l'objet d'une relecture et d'une mise à jour systématiques entre 2020 et aujourd'hui (lettres C à Z).

Il existe 1699 termes dans le glossaire.

Il existe 129 résultats dans Glossaire correspondant aux critères suivants : Supprimer le critèreclimat
Afrique des greniers, Afrique des paniers
La géographie agricole classique de l’Afrique distingue une « Afrique des greniers », dans les zones à climat tropical sec où la céréaliculture joue un grand rôle (maïs, sorgho et famille des millets), d’une « Afrique des paniers », dans la zone équatoriale et tropicale humide, dans laquelle le régime alimentaire repose surtout sur les tubercule (manioc, igname, taro). Dans le premier cas, la récolte n’a lieu qu’une fois par an, les grains doivent être stockés, et la question (...)
Mégaferme
Les mégafermes sont des unités de production concentrant plusieurs dizaines, voire centaines, de milliers d’animaux sur un même site d'élevage. Il n’existe pas de définition internationale précise pour circonscrire le concept de mégaferme, cependant il recouvre une réalité spécifique dans le secteur agricole mondialisé. La construction et le fonctionnement de ce genre d’exploitation nécessitent des capitaux financiers importants, souvent liés à des groupements d’investisseurs via (...)
Grande accélération
La Grande accélération désigne l’amplification brutale, à l’âge industriel et surtout depuis le milieu du XXe siècle de l’ensemble des processus d’origine humaine conduisant à modifier l’environnement. D’après Michel Lussault (2024, p. 30–31), l’expression est à l’origine la description de la forme prise, sur les graphiques, par les courbes des changements environnementaux globaux : CO2 dans l’atmosphère, déforestation, population urbaine, consommation d’eau, etc. (...)
Transition énergétique
Voir aussi : transition La transition énergétique désigne le passage d’un système reposant sur des énergies de stock (pétrole, charbon, gaz, uranium) très centralisées entre les mains de gros opérateurs, à un système reposant sur des énergies de flux (éolien, solaire, biomasse…) décentralisées avec de nombreux producteurs, auquel s’ajoutent des actions en matière de sobriété et d’efficacité énergétiques ainsi que des mesures pour lutter contre les inégalités et la (...)
Sylvoécorégions et régions forestières
Les régions forestières ont été jusqu’en 2009 la base élémentaire du recensement forestier de l'IFN. Il s'agissait d'une « unité naturelle qui présente, pour la végétation forestière, des caractères de sols et de climat suffisamment homogènes pour aboutir des types de forêt comparables ». Ainsi ont été délimitées 309 « régions forestières » indépendantes des limites administratives des régions, départements, cantons et même des communes (à la différence des « petites (...)
Climax, climacique
Le climax désigne un état d'équilibre atteint par la végétation spontanée dans un milieu donné et stable, en excluant l'action humaine. Le climax serait donc ce vers quoi tend spontanément la nature en l'absence d'anthropisation. On parle d’une forêt climacique (dont « forêt primaire » est un synonyme), d’un milieu climacique…
Le terme tend à être critiqué voire complètement abandonné par les écologues et les biogéographes : mal compris, il peut laisser entendre qu’il (...)
Nexus
Un nexus est un complexe, une association de plusieurs éléments imbriqués. Le mot vient de la linguistique, il a transité par la biologie et l’informatique, mais on en relève aussi un usage ancien en littérature (Nexus d’Henry Miller date de 1959).
En géographie, le mot est utilisé pour désigner l’association de plusieurs secteurs ou domaines imbriqués et interreliés, au point qu’il est difficile de différencier ce qui relève de chacun. On parle de nexus (...)
Adaptabilité, adaptation
Ne pas confondre avec : atténuation (mitigation)
L'adaptabilité c'est la capacité d'un système, d'une région ou d'une communauté, à ajuster ses mécanismes et sa structure pour tenir compte des changements environnementaux réels, potentiels ou supposés. L'ajustement peut être spontané ou planifié, il peut se produire en réponse ou en prévision (voir principe de précaution). Cette capacité d'adaptation dépend des ressources écologiques disponibles, des enjeux économiques, des (...)
Formations végétales méditerranéennes
Pour la définition générale, voir : formation végétale La végétation méditerranéenne est la végétation typique du bassin méditerranéen, et par extension et européocentrisme, d’autres régions du monde ayant un climat comparable, par exemple en Australie occidentale, en Afrique du Sud, en Californie ou au Chili (voir : « climat méditerranéen »).
La végétation méditerranéenne se caractérise par l'adaptation de la végétation à la sécheresse estivale, notamment sa (...)
Savane
La savane est une formation végétale caractéristique du climat tropical à deux saisons. Il s'agit aussi de l'un des grands biomes terrestres. Contrairement à la steppe, la savane est une formation végétale fermée, c'est-à-dire recouvrant entièrement le sol. Elle est dominée par les herbacées mais les végétaux ligneux n'en sont pas absents.
La savane peut être climacique (apparue avec les conditions climatiques actuelles) ou secondaire (liée à l'action anthropique, par exemple (...)
Îlot de chaleur urbain
Ne pas confondre avec : îlot urbain L’effet d’« îlot de chaleur urbain » (ICU) désigne une « sorte de dôme d’air plus chaud couvrant la ville » qui est la « manifestation climatique la plus concrète de la présence et des activités de la ville » (Cantat, 2004, p. 75). La température en ville dépend de la température ambiante de la région, mais elle est augmentée à cause de la forme urbaine, l’architecture, les matériaux utilisés, l’absence de végétalisation (...)
IPBES
L’IPBES, en français la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques, est un groupe de travail international constitué de scientifiques et d’experts chargés d’évaluer l’état de la biodiversité dans le monde et d’en informer les instances de décision politique. C’est l’équivalent pour le vivant du GIEC pour le climat. Dans ces attributions, la platerforme est très clairement orientée vers le développement durable (...)
Albédo
L'albédo est la part des rayonnements solaires qui sont renvoyés vers l'atmosphère. 
L’albédo permet de calculer grâce à un facteur entre 0 et 100 le rayonnement solaire réfléchi par une surface, 0 correspondant à une surface absorbant tous les rayons, et 100 à une surface renvoyant tous les rayons. Plus le rayonnement absorbé par la surface est important et moins il est réfléchi, plus la surface chauffe. Les objets noirs ont une valeur albédo faible et absorbent donc une grosse (...)
Déplacé
Le terme de déplacé désigne de manière très générale toute personne contrainte de se déplacer de manière définitive et donc de changer de lieu d’habitation, du fait de violences, de persécutions ou de catastrophes. Le terme englobe aussi bien des personnes déplacées au sein du même pays (déplacés internes) qu’à une échelle internationale (déplacés internationaux). Le déplacement est une forme extrême de mobilité subie et une forme particulière de migration, internationale ou (...)
Saisonnalité
La saisonnalité désigne ce qui obéit au cycle des saisons. On peut ainsi dire que l’agriculture hydroponique, hors-sol, s’affranchit de la saisonnalité. La saisonnalité est particulièrement marquée entre les tropiques et les cercles polaires, avec quatre saisons allant d’un équinoxe à un solstice ou l’inverse. Près des pôles, la longue nuit polaire succède au court été polaire (voir la roue des saisons chez les Inuits dans les travaux de Béatrice Collignon, 1996). Entre les (...)
Courants marins
On appelle courants marins tout déplacement d'une masse d'eau océanique. Ceux-ci peuvent concerner des masses d’eau immenses (cas du Gulf Stream ou circulation de retournement), et avoir des origines variées.
Un courant de marée est, par exemple, un courant causé par le déplacement des masses d'eau au cours du cycle de marée. Un courant littoral ou dérive littorale est un courant créé dans l'eau en bordure immédiate du trait de côte par l'apport d'eau des vagues obliques. Il a pour (...)
Aérosol
Les aérosols désignent l'ensemble des particules solides ou liquides en suspension dans l’air, d’une grosseur type entre 0,01 et 10 micromètres, qui demeurent dans l’atmosphère au minimum pendant plusieurs heures. En dessous de 2,5 µm, on parle de particules fines (PM2,5). Ces particules ont un effet important sur le climat compte tenu de leur interaction directe (absorption et dispersion) avec les rayonnements solaire et terrestre. Elles peuvent être à l’origine d’un forçage radiatif (...)
Étagement
L’étagement désigne la différenciation des espaces de montagne en fonction de l’altitude. La notion est d’abord botanique, mais les géomorphologues en donnent aussi une traduction dans leur domaine, en étudiant les façons dont les processus érosifs s’exercent de façon différenciée selon les étages. À l’étagement biologique et climatique répond un étagement des activités rurales, en fonction des contraintes et des possibilités de chaque étage : agriculture, pastoralisme, (...)
Gaz à effet de serre (GES)
L'effet de serre est une conséquence tout à fait naturelle de l'enveloppe de protection atmosphérique de la Terre. Il est aujourd'hui admis par la communauté scientifique que les rejets de GES consécutifs à l'activité humaine conduisent à une amplification de l'effet de serre et accentuent fortement le réchauffement global moyen de l'atmosphère. Cette hypothèse, longtemps combattue par un consortium hétéroclite (les climatosceptiques ou plutôt climato-négationnistes), puissamment financé (...)
Carbone (marché, taxe, empreinte, bilan, neutralité...)
Le carbone est à tous les carrefours, politiques et médiatiques, des questions environnementales. Cela correspond aux dynamiques enclenchées par le protocole de Kyoto et les COP climat, mais aussi (voire surtout), d'une manière souvent plus implicite, à la quête d'indépendance énergétique et au souci d'économiser des ressources épuisables et importées. Les mesures et les dispositifs adoptés à court ou à plus long terme sont appelés à avoir des effets sur les choix individuels et (...)
Affiner les résultats par :