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Glossaire

Le vocabulaire de la géographie à travers plus de 1 600 entrées pour découvrir des mots, faire des liens, consolider ses connaissances, trouver des pistes bibliographiques... Ce glossaire est en perpétuelle amélioration depuis plus de 20 ans. Par ailleurs, environ 1 500 entrées ont fait l'objet d'une relecture et d'une mise à jour systématiques entre 2020 et aujourd'hui (lettres C à Z).

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Écologie industrielle, écologie territoriale
L’écologie industrielle est un mode de pensée selon lequel les pratiques industrielles, notamment la circulation des flux dans le processus de production, doivent s’inspirer de l’écologie scientifique, laquelle considère tout flux (d’énergie, de matière…) comme une boucle, à l’échelle planétaire comme à celle de l’écosystème.
1) Une première acception du terme est la déclinaison, à l’échelle du parc d’activité ou de la zone industrielle, d’une stratégie de (...)
Pratiques spatiales et quotidien en géographie
Les pratiques spatiales sont les gestes habituels, les trajets réguliers, et plus généralement l’ensemble des microdécisions opérées par les groupes et les individus dans l’espace. L’attention portée aux pratiques insiste sur les individus et sur les échelles les plus fines, ce en quoi elle se rattache à la microgéographie qui est une géographie des microterritoires. Elle se place dans la continuité de la réflexion des anthropologues ou des philosophes qui ont analysé la façon dont (...)
Appellations (AOC, AOP, IGP, etc.)
Une appellation désigne le dépôt du nom d'une production, le plus souvent alimentaire mais pas uniquement, afin de protéger le nom et le produit contre les contrefaçons. On parle aussi, plus précisément, de signe d'identification de la qualité et de l'origine (SIQO). La protection des appellations est un exemple de labellisation (qui vient du mot label, signifiant en anglais « étiquette »). Divers procédés ont existé au cours de l'histoire pour protéger un produit des imitations : le duc (...)
Sinistre
Un sinistre est un événement fortuit (incendie, explosion, cataclysme naturel, etc.) consécutif à un phénomène extérieur involontaire ayant occasionné l’endommagement ou la destruction d’un bien. Le code des assurances définit le sinistre comme la réalisation du risque garanti et, pour les assureurs de responsabilité civile, il n'y a sinistre que si la victime réclame un dédommagement au responsable assuré.
La nature et l’ampleur des sinistres sont particulièrement affectés (...)
Déclaration de Bruxelles (1980)
La déclaration de Bruxelles est l'énonciation des principes théorisés par l'Atelier de recherche et d'action urbaines (ARAU) fondé en 1969 (Comhaire, 2012). Elle rejette le fonctionnalisme et défend une ville reconstruite dans le respect du tissu urbain existant, dans le contexte de la bruxellisation. En cela elle est une réaction à la charte d'Athènes contre laquelle elle se place en opposition :
« Toute intervention sur la ville européenne doit obligatoirement réaliser ce qui (...)
Slow food
Le mouvement slow food (construit par opposition à l’anglais fast food) revendique une alimentation en circuit court, rétablissant la qualité des produits, les liens entre les producteurs et les consommateurs (farm to fork en anglais, de la fourche à la fourchette en français). La « lenteur » (slow) désigne ici à la fois le respect de la durée nécessaire à la production d’aliments bons et sains et le fait de prendre le temps de les déguster, avec la convivialité associée.
Le (...)
Rapport Piquard
Le rapport de Michel Piquard intitulé Le littoral français : perspectives pour l’aménagement et surnommé couramment le rapport Piquard est un rapport du 5 novembre 1973 établi pour la DATAR. Il dresse le premier bilan de la situation du littoral français. Il est le point de départ de la réflexion politique sur la protection des littoraux. Entre autres mesures, il est le premier à préconiser la création du Conservatoire du littoral et des rivages lacustres.  
En (...)
Scalabilité
La scalabilité est la propriété d’un phénomène qui supporte le changement d’échelle sans subir de modification. C’est la traduction d’un terme forgé par Anna Tsing (2017) en anglais : scalability.
Dans la réflexion d’Anna Tsing, la scalabilité est la qualité requise pour transformer un objet non capitaliste en objet exploitable par le capitalisme. La plupart des phénomènes naturels ne sont pas scalables : dans le fonctionnement des biotopes, des écosystèmes, des biomes, (...)
Féralité
La féralité désigne l’état de ce qui retourne à l’état sauvage après avoir été domestiqué. Du latin fera, bête sauvage, l’adjectif féral (deux pluriels existent : féraux ou férals) désigne d’abord les animaux domestiques échappés dans la nature (le WWF cite comme exemple le chat domestique, la genette ou le mouflon de Corse). Plus généralement, les géographes utilisent la notion de féralité à l’échelle de l’unité paysagère ou de l’écosystème pour décrire le (...)
Enjeu
En géographie, un enjeu est un objet auquel des acteurs attribuent une valeur. Pour le dire autrement, c’est ce qui est « en jeu » dans une situation géographique. Une ressource ou un espace peuvent être des enjeux, de même que l’accès ou l’usage de cette ressource de cet espace. Il peut en résulter un conflit d’acteurs (ou conflit d’usage), à moins qu’une négociation ne parvienne à l’éviter. En géographie des risques, les enjeux sont les personnes ou les (...)
Écologie
L’écologie est l’étude des environnements en tant que réalité biophysique existant en dehors des perceptions que nous en avons. Ses spécialistes sont les écologues. Elle se déploie aux mêmes échelles que la géographie, allant du biotope et de l’écosystème à la connaissance de la biosphère. L’écologie étudie notamment les liens entre les individus et entre les espèces au sein d’une biocénose, les équilibres dynamiques propres à chaque habitat, les chaînes trophiques, les (...)
Fragmentation urbaine
Voir aussi : « Métropolisation et inégalités ». La notion de fragmentation, apparue dans le champ des recherches urbaines au début des années 1980, reste très débattue en géographie. Elle peut se définir brièvement comme « une coupure [partielle ou absolue] entre des parties de la ville, sur les plans social, économique et politique » (Gervais-Lambony, 2001, cité dans Dupont et Houssay-Holzschuch, 2003). La sécession des municipalités riches et blanches dans le Los Angeles des (...)
Conseil de quartier (en France)
Les conseils de quartier sont, en France, des instances de démocratie participative qui apparaissent à partir de la fin des années 1980 dans des communes de gauche avec notamment des quartiers classés politique de la ville. À partir de 2002, ils sont rendus obligatoires dans les villes de plus de 80 000 habitants par la loi Vaillant relative à la démocratie de proximité. On trouve au sein des conseils de quartier des élus municipaux, des associations, des habitants, des commerçants… Les (...)
Suburbs, suburbanisation
Les suburbs sont les banlieues résidentielles des grandes villes américaines qui s’étendent sur des espaces très vastes et parfois très éloignés de la ville-centre. On peut traduire le terme en français par « espaces périurbains ». Le processus de suburbanisation ( voir aussi : périurbanisation) correspond à la dilatation de l'espace urbain à partir de l'après-guerre aux États-Unis. Cette frénésie suburbaine a été permise par la construction de nouvelles autoroutes (plans (...)
Tiers-lieu
Le concept de tiers-lieux, en géographie des mobilités et de la population, permet de désigner les environnements sociaux qui ne sont ni la maison, ni le lieu de travail. Leur émergence renvoie au glissement de mobilités longtemps décrites comme pendulaires à des mobilités triangulaires domicile—travail—tiers-lieu—domicile. Ces tiers-lieux occupent en effet une grande partie des déplacements quotidiens et correspondent à l'émergence d'une société de loisirs (Dumazedier, 1962).
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Phylloxéra
Le phylloxéra est un parasite de la vigne, proche du puceron, desséchant les feuilles de la plante, dont une épidémie très virulente a touché les vignobles français à la fin du XIXe siècle. Arrivée d’Amérique du Nord par l’importation de cépages à la fin des années 1860, la maladie se répand rapidement en France, touchant la plupart des vignobles entre 1875 et 1895.
La perte économique fut considérable et le paysage agricole du pays bouleversé. Le vignoble français passe de (...)
Xiagang
Les xiagang (littéralement « ceux qui sont descendus de leur poste de travail » en chinois) sont les employés des unités de travail d'État qui n'occupent plus de fonction productive mais dont le contrat de travail continue d'être en vigueur. Ils restent donc dépendants de leur entreprise pour ce qui est des prestations sociales de base (le xiagang toucherait environ 300 yuans par mois soit 30 % d'un salaire décent). Ils constituent l'essentiel de ces « travailleurs en surnombre » (fuyu (...)
Surpeuplement, surpopulation
Le surpeuplement ou la surpopulation se définit comme un excès de population par rapport à des ressources disponibles, ou par rapport à des normes (logement, classes). Cette notion ne peut être que relative.
Sans même parler de l'échelle mondiale, à l'échelle d'un pays ou d'une région même, la notion a très peu de sens. À travers l'exemple de l'Union indienne, on mesure toutes les nuances à apporter : les densités humaines sont extrêmement contrastées entre des États très (...)
Amer
1) En navigation, un amer est un point de repère fixe et aisément reconnaissable de loin, placé volontairement dans ce but (phare, signal) ou non (clocher, monument).
2) L’amer (par substantivation de l'adjectif) ou l’amertume est un goût prononcé, désagréable pour un palais non habitué, mais très courant dans la culture culinaire de nombreuses sociétés. Tous les bébés du monde témoignent d'une aversion pour les saveurs amères (Moriniaux, 2004). Dans l’optique d’une (...)
Catch-up industrialization (industrialisation de rattrapage)
La catch-up industrialization, qu’on pourrait traduire en français par « industrialisation de rattrapage », est une stratégie d’industrialisation reposant sur les investissements privés nationaux et étrangers et qui consiste à générer rapidement des devises grâce à l’exportation de produits manufacturiers et à l’usage d’une main-d’œuvre bon marché, tout en évitant une industrialisation lourde, souvent lente et coûteuse. L'expression a été popularisée depuis la parution de (...)
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